Comme tout le monde à chaque période de vacances, vous vous posez la question de vos activités... L’endroit a l’air sympa, il y a beaucoup de choses à découvrir, et vous aurez du temps (eh oui, c’est le principe des vacances !) alors pourquoi pas du sport ? Oui mais comment ?

Tout dépend de votre profil de sportif :

  • Vous ne pratiquez pas de sport dans l’année, ou alors, très occasionnellement =profil 1
  • Vous pratiquez régulièrement du sport, au moins une fois par semaine = profil 2
  • Vous pratiquez intensivement un sport ou plusieurs sports tout au long de l’année = profil 3

Selon votre profil, je vous fournis les éléments qui devraient vous aider dans votre réflexion : 5 conseils pour chaque profil !

 

Profil 1 : pour ceux qui ne pratiquent pas vraiment, comment profiter des vacances pour s’y mettre ?

Conseil 1 : Se renseigner sur les activités à faire sur votre lieu de séjour

Vos vacances vous motivent... motivez-vous en étudiant toutes les possibilités sportives qui vont s’offrir à vous ! Regardez les photos des lieux, renseignez-vous sur les installations, sur la présence ou non d’animateurs ou de coach sportifs, consultez les avis sur les activités présentées...etc.

Bien préparé psychologiquement, vous allez déjà sécréter des hormones de plaisir rien qu’à l’idée de pouvoir faire ceci ou cela, et de rentrer de vacances avec la satisfaction du devoir accompli : avoir profité des vacances pour se faire du bien, et rentrer en pleine forme !

Une autre méthode consiste à prévoir directement des vacances sportives : un stage de surf sur la côte basque par exemple, ou un trek au Maroc. Seul ou entre amis, vous optez pour un séjour organisé à l’avance pour un groupe, donc pas d’autre choix, et vous vous mettez en sécurité par rapport à la pratique, avec un encadrement compétent en la matière. Il vous reste à choisir le bon sport... si vous avez peur de l’eau, évitez le stage de surf !

Conseil 2 : Préparer ses bagages

Tout est réservé, vous êtes presque prêt à partir... plus qu’à faire les bagages. Eh oui, ça paraît idiot, mais il ne faut pas oublier ses affaires de sport si vous voulez profiter des vacances pour vous y mettre (ou remettre). Les avez-vous encore d’ailleurs ? Ne faudrait-il pas une tenue spécifique pour la balade à cheval prévue en début de séjour ? Et les combinaisons pour les cours de surf, il en faut, ils fournissent ? Et si je veux faire un footing un matin sur deux, qu’est-ce que je prends comme basket ? De bonnes questions à se poser avant de boucler la valise, n’est-ce pas ?

Certes un homme a toutes les chances d’avoir tout ce qu’il faut dans sa valise : « en général, je m’habille plutôt sportswear en vacances, alors je me débrouillerai toujours avec ce que j’ai », vous dites-vous... que nenni, si vous voulez VRAIMENT faire du sport pendant vos vacances, messieurs, mettez toutes les chances de votre côtés pour être bien dans la pratique quelle qu’elle soit, à commencer par l’équipement : des « running » pour courir sur la piste cyclable, c’est quand même mieux que des « converse » 😉

Pour les femmes, le problème sera plutôt inverse : « mais je n’aurai jamais assez de place dans ma valise ?! » vous dites-vous... Mon conseil : prévoyez votre trousse de toilette à part, commencez par mettre vos affaires de sport (c’est important, on commence toujours par ce qui est important), et ne vous inquiétez pas, le reste rentrera : ce ne sont pas les petites robes d’été et les tongues qui sont difficiles à caser, ça passera toujours ! Et puis mesdames, ce n’est pas grave si vous n’avez que 10 robes pour 14 jours de vacances 😉

Conseil 3 : Télécharger une application de coaching

Il en existe beaucoup, chacune a ses avantages et ses inconvénients ; ce n’est pas le lieu ni le moment de faire l’inventaire de toutes ces applications de coaching sportif, mais l’idée dans cet article, est de vous inciter à vous pencher sur la question, avant de partir.

Le principal intérêt dans l’utilisation de ce type d’outils, est de se motiver, et c’est là tout l’objet de votre démarche pour pratiquer du sport pendant les vacances. Si vous ne vous y êtes pas mis plus tôt, c’est une question d’organisation certes, mais aussi une question de méconnaissance, car même si vous aviez eu un peu de temps, il y a fort à parier que vous n’auriez pas su quoi faire...

Alors je vous conseille de vous mobiliser dans la recherche d’une application qui vous conviendra. Grâce à cette recherche, vous choisirez un sport plutôt qu’un autre, vous vous renseignerez sur les possibilités qui s’offrent à vous : cela vous donnera un aperçu de ce qui vous attend, et vous motivera d’autant plus.

Ainsi je vous invite à tester la ou les applications que vous avez sélectionnées, pour en maîtriser le fonctionnement et ne pas vous agacer avec ça pendant vos séances, et à choisir un programme pour vos vacances. Après, n’oubliez pas votre smartphone ! Et prévoyez un support selon l’activité : écouteurs, brassard ou support vélo, ce n’est pas très cher en général, et ça se réutilisera !

Conseil 4 : Choisir ses moments

L’objectif de vous remettre au sport est de vous faire du bien. On ne parle pas de régime avec ses restrictions quotidiennes, ni d’exercices de torture pour soi-disant resculpter votre corps ; on parle de plaisir à pratiquer une activité qu’on sait bonne pour votre santé.

Et d’ailleurs rien ne vous oblige à ne pratiquer qu’un seul sport, ni de vous y mettre à fond ; optez pour la diversité que va vous offrir votre période de vacances ; l’idée est de réveiller vos muscles, en douceur, de vous démontrer que s’occuper d’eux vous fait du bien, de ressentir que vous êtes tout à fait capable de prendre soin de vous, de mesurer à quel point vous êtes détendu après une séance de sport, complètement relâché, tellement bien !

Je vous fais rêver là, hun ? Quoi qu’il en soit, pour ressentir ses bienfaits, il faut que la pratique d’un sport soit de votre faîte. Il y aura du choix sur votre lieu de vacances, peut-être même un programme de cours super sympas si vous allez dans un club ou dans un grand camping, mais ne vous imposez-rien : adaptez votre pratique à votre rythme de vacances, c’est vous qui décidez !

Conseil 5 : Prendre de bonnes résolutions pour la rentrée

Maintenant que vous avez repris le sport, pourquoi ne pas continuer ? Un objectif pour la fin de l’année ? Une inscription dans un club ? L’adhésion à une communauté ?

Alors que vous êtes sur une pente ascendante pendant vos vacances, gardez le rythme !

Et si vous profitiez de vos derniers temps libres pour vous renseigner ? Après c’est l’engrenage, vous allez reprendre le travail et son lot quotidien de frustrations, alors que là, vous êtes ultra-motivé ! Passez quelques coups de fil et programmez des rendez-vous initiation-découverte dès votre première semaine de reprise ; vous allez voir que c’est possible de faire du sport toute l’année ; et vous allez rencontrer de nouvelles personnes, parler d’autres choses que du boulot et des enfants, de quoi se motiver et se remotiver. Parce que c’est ça aussi le sport : une activité saine et socialement épanouissante, pensez-y !

 

Profil 2 : Pour ceux qui pratiquent du sport tout au long de l’année, comment faire pour continuer pendant les vacances ?

Conseil 1 : Choisir un lieu de vacances propice

Vous voulez continuer de pratiquer du sport en vacances, commencez par choisir un endroit où c’est possible, selon vos aspirations.

En effet, si vous faites du running, passe encore, vous pourrez pratiquer un peu partout (sauf si vous oubliez vos baskets) mais si vous êtes adeptes de skate ou de bmx par exemple, mieux vaut aller dans un endroit où vous pourrez retrouver des installations adéquates.

Quel que soit votre sport ou vos sports, l’idée en vacances, c’est de s’entretenir voire de se préparer physiquement quitte à développer certaines facultés même : physiques en particulier. Veillez donc à ce qu’il y ait une salle de gym, des cours de fitness, une salle de musculation, ou encore des coachs sportifs éventuellement.

Deux possibilités s’offrent à vous :

  • Soit vous vous faites un programme à l’avance, et vous vous donnez la possibilité de le suivre en choisissant un lieu de vacances adapté,
  • Soit vous choisissez un lieu de vacances dans lequel vous pourrez retrouver des compétences qui vont permettront de faire ce programme que vous voulez spécifique pour vos vacances.

Conseil 2 : Respecter des créneaux fixes

Dans tous les cas, si vous voulez continuer de pratiquer, il faudra vous aménager des créneaux dédiés. A vous de choisir ceux qui vous conviennent, en fonction de vos impératifs.

Si vous avez des enfants par exemple, votre organisation ne sera pas la même que si vous avez choisi de partir seul avec l’UCPA, qui, soi-dit en passant, est une bonne idée de séjour sportif avec créneaux dédiés et accès à de multiples équipements et installations sportives.

Le matin, le soir, les deux, peu importe, à vous de voir, mais sachez que vous devez prévoir si vous voulez être sûr de respecter votre préparation, tant par rapport à vos obligations familiales et personnelles, que par rapport à la disponibilité des espaces et équipements divers.

Il convient de réserver à l’avance s’il y a lieu de réserver, mais pour le reste, rester souple sur l’organisation au détail, astreignez-vous simplement à vous accorder des créneaux de 2h minimum, en accord avec votre entourage, pour vous sentir libre (et large) de faire le sport que vous avez prévu.

Conseil 3 : Maintenir sa condition physique

Dans votre pratique, et notamment si vous voulez en tirer des bénéfices pour la rentrée, faites du sport comme si vous faisiez de la préparation physique : du cardio, de la muscu. Ne négligez ni le cardio ni la muscu, l’un ne va pas sans l’autre en préparation physique !

Avant toute séance, prévoyez toujours 15 à 20min d’échauffement (oui je sais... vous savez... mais l’échauffement n’est pas en vacances lui !)

Hydratez-vous bien avant, pendant et après une séance, et tout au long de la journée ; une habitude que vous n’avez peut-être pas mais que vous pouvez prendre et la reconduire tout au long de l’année... C’est comme pour l’alimentation, les vacances sont le bon moment pour y faire plus attention que d’habitude : optez pour des fruits et des légumes frais, prenez le temps de découvrir de nouvelles recettes, faites des tests culinaires, que vous pourrez reproduire à la maison pour vous faire du bien plus souvent.

Toutes ces bonnes intentions seront bénéfiques pour votre santé, et pour votre pratique sportive ; vous ferez le plein de vitamines, renforcerez votre organisme et préviendrez les blessures.

Conseil 4 : S’essayer à l’entraînement croisé

Au quotidien, vous avez déjà bien du mal à caler vos séances de sport dans votre planning, alors comment pourriez-vous faire pour pratiquer l’entraînement croisé ??? Eh bien c’est le moment, en vacances, d’en découvrir tous les bienfaits !

En guise de séance de récupération, prévoyez une sortie à vélo de 2h par exemple... D’habitude vous n’auriez jamais pris le temps de vous accorder 2h pour aller faire un sport qui n’est pas le vôtre... mais là, c’est les vacances, profitez-en !

Pour travailler certaines chaînes musculaires en particulier, il y a de multiples exercices originaux que vous pouvez faire, renseignez-vous, ce peut être plus ludique que de vous enfermer dans une salle. Pour ma part, j’affectionne particulièrement le stand up paddle pour un travail de gainage lié à l’équilibre, ce qui permet également de renforcer ses pieds et chevilles par de la proprioception.

Conseil 5 : Prévoir des étirements, des massages, des moments de détente

Qui dit sport dit forcément récupération ; ce que vous ne faites d’ailleurs peut-être pas non plus dans votre quotidien... Encore une fois, les vacances sont l’occasion de prendre du temps aussi pour cela, d’autant que de nombreux services existent dans la plupart des lieux de vacances.

La cryothérapie par exemple, vous connaissez ? ça vous intrigue ? Pourquoi ne pas vous y essayer pendant les vacances ?

Votre femme voudrait elle aussi profiter des vacances, et s’offrir un soin esthétique... et si vous vous joignez à elle pendant que les enfants sont à un cours de voile ? Vous pourriez choisir un soin jambes lourdes, rien de mieux pour contribuer à votre récupération !

Enfin les étirements, les fameux étirements... que faire ? qu’en faire ? quand en faire ? Mon conseil dans ce domaine, c’est de s’écouter, vous devriez ressentir quand vous en avez besoin... Si vous en faites régulièrement, continuez bien sûr... Mais si vous n’en faites jamais, essayez de commencer ; pendant ces vacances bien méritées où vous faites du sport, vous prenez du temps pour vous, inexorablement vous allez être plus à l’écoute de votre corps et de vos sensations, vous allez mieux ressentir vos muscles et leurs réactions aux différentes séances, et vous saurez quoi faire en termes d’étirements.

 

Profil 3 : Pour ceux qui pratiquent assidûment toute l’année, quel comportement adopter en vacances ?

Conseil 1 : Faire un break total

Choisir de faire un « pause sport » est aussi une option pour celles et ceux qui pratiquent beaucoup de sport toute l’année. Quelle autre occasion avez-vous pour faire un break ?

Pas de panique, ce n’est pas parce que vous allez vous arrêter de courir, de rouler ou autre, que vous allez perdre le niveau que vous avez réussi à atteindre au prix d’efforts acharnés depuis des mois... Au contraire !!!

Détendez-vous, ça va vous faire du bien, à votre corps et à votre esprit. Le fait de s’arrêter va vous permettre de souffler, et contribuera à une véritable déconnexion de votre quotidien. Votre corps va effectivement faire une pause, et prendre, comme vous, le temps de bien récupérer ; votre tête va remettre ses idées en ordre, et vous serez d’autant plus motivé pour reprendre, en mieux !

Et puis, s’arrêter ne veut pas dire s’ennuyer... Lisez, sortez, bougez comme bon vous semble, écoutez-vous et ressentez le bien que vous vous faites !

Conseil 2 : Se tourner vers de nouvelles activités

Les vacances, c’est l’occasion de découvrir d’autres choses...

Si vous faites toutes l’année un sport en salle, quoi de mieux que de prendre l’air (ou l’eau) lorsque vous êtes en vacances ?!

Si votre sport de prédilection est plutôt cardio, ou explosif, pourquoi pas opter pour des activités plus douces, dans la détente, la concentration, ou les étirements ?

Et si votre activité sportive quotidienne fait plus travailler le haut du corps, c’est une belle occasion de découvrir les muscles de vos jambes, non ? (et inversement !)

Bref, alors que vous n’avez pas ou peu de temps toute l’année, avec votre emploi du temps déjà chargé, vous allez pouvoir explorer de nouveaux horizons en profitant du temps que vous vous accordez pendant vos vacances.

Et d’ailleurs, il faut en profiter, car il y a de nombreuses activités que vous ne pourrez pratiquer qu’en vacances, du fait de l’environnement que vous choisissez : si vous êtes à la montagne, la randonnée, le trail ou le VTT, et si vous êtes en bord de mer, les sports de voile, le stand up paddle ou la plongée par exemple.

Conseil 3 : Oublier le planning et faire place à l’improvisation

En vacances, vous avez le temps, alors profitez-en !

Au quotidien, on a tous tendance à régler notre planning de tous les jours au millimètre, pour caler toutes nos réunions, nos rendez-vous personnels et bien sûr nos séances de sport. En vacances, on peut lâcher la pression et laisser place à l’imprévu.

Laissez libre cours à vos envies, prévoyez vos activités au jour le jour, en fonction de la météo, des gens que vous rencontrez, de votre humeur.

Ce soir le ciel est étoilé, vous avez fait un dîner paisible, pas trop arrosé pour une fois, vous vous sentez bien et vous entendez le bruit de l’eau au loin, des petites vagues sous un clair de lune... allez nager si vous en avez envie ! Un bain de minuit, comme ça, nager pour le plaisir !

Ce matin vous êtes réveillé par un soleil radieux à 6h, ouhlala il va faire chaud, c’est peut-être le moment d’aller courir, là maintenant, à la fraîche, quitte à profiter du lever du soleil, un short, les baskets, pas de montre, juste le plaisir de courir !

Conseil 4 : Préparer ses objectifs

Si vous êtes coureur par exemple, il y a pas mal de courses de prévu en septembre et octobre, et les vacances sont une bonne occasion de respecter un programme d’entrainement précis, en vue de la préparation de ces objectifs. En effet, c’est plus facile de caser des séances en vacances, que ce soit le matin ou le soir, quitte à doubler même, ce qui est beaucoup plus difficile le reste de l’année. De la même manière, il est d’autant plus facile de respecter des phases de récupération, en s’astreignant à des sessions plage ou piscine !

Pour la plupart des sportifs assidus, retour de vacances rime avec rentrée sportive. Et d’ailleurs, la reprise se fait bien souvent en août car les calendriers de compétition sont chargés, ce qui laisse peu de temps à la préparation physique. Et il semble que vous soyez pourtant une grande majorité à prendre vos vacances en août, c’est comme ça, historique peut-être... c’est le mois qu’a choisi la majorité des entreprises pour fermer ses portes, arrêter la production, et imposer par là-même les vacances à leurs salariés... pardon je m’égare ! Toujours est-il que vous ne pourrez peut-être pas faire la préparation physique avec votre club, alors optimisez : faites là tranquille pendant vos vacances !

Conseil 5 : Concilier tourisme et sport

Vous allez dans un endroit que vous ne connaissez pas... les activités sportives sont un bon moyen de découvrir la région. En général, où que vous soyez, il y a toujours la possibilité de louer un vélo si vous n’en avez pas, de fouler des pistes cyclables en roller, pour ceux qui savent faire, de suivre un itinéraire de randonnée, de tester la via ferrata ou l’accrobranche, de louer un canoé, un paddle ou un pédalo pour aller sur l’eau... autant d’opportunités pour faire du tourisme !

Moi personnellement, je suis adepte du running touristique pour plusieurs raisons :

  • Je repère à l’avance un pseudo-parcours possible, ça me permet de me renseigner sur les incontournables à visiter pour plus tard, et d’appréhender l’endroit « vraiment », genre « en immersion »
  • Je choisis un moment creux, le matin tôt en général, pour qu’il y ait le moins de monde possible, et que je puisse profiter des lieux
  • Je pars sans pression : je ne sais pas pour combien de temps, ni à quoi m’attendre, et je prévois un large créneau, des fois que je me perdre un peu...
  • Je suis zen dans ma sortie : en mode touriste, je cours pour la découverte et non pour la performance, je vois, j’écoute, je ressens...
  • C’est un premier repérage, pour intégrer (ou non) certaines visites ou activités, au reste du planning de la semaine !

Et ça marche aussi à vélo ; c’est même encore plus sympa pour aller plus loin et découvrir des espaces plus reculés, moins visités justement.

(Merci à Elise du blog « petit bout d’Elise », qui m’a inspirée ce profil n°3)

Dernière mise à jour 28 juillet 2017 par Delphine Pichard

Alors que notre système d’éducation se focalise sur le développement de notre « intelligence intellectuelle », sur la base notamment de notre QI (quotient intellectuel), on observe depuis quelques décennies maintenant, que cela ne suffit pas pour faire preuve de réussite ou de performance. En fait, c’est même plutôt l’inverse, puisque les enfants dits « surdoués » ont souvent du mal à s’épanouir à l’école comme à la maison.

Il y a forcément des facteurs qui stimulent et inhibent les aptitudes intellectuelles, l’intelligence émotionnelle s’est révélé suite à ce constat.

Une forme d’intelligence sociale qui implique l’aptitude à contrôler ses propres émotions et celles des autres, à discriminer entre elles et à utiliser cette information pour guider à la fois sa pensée et son action » (Salovey et Mayer, 1990)

 

Existence de l’intelligence émotionnelle : 4 arguments convaincants

Selon Daniel Goleman, docteur en psychologie et auteur du livre « L’intelligence émotionnelle », paru en 1995, et qui fait référence sur la question :

« la partie émotionnelle de notre cerveau est la base du développement de notre pensée »

Pour donner du poids à sa théorie, il s’emploie à démontrer l’influence de nos émotions sur notre vie et notamment, sur nos performances et nos échecs.

Les avantages de la maîtrise des pulsions

Nos émotions peuvent bloquer ou amplifier notre capacité de penser, de planifier, de viser un but ou de résoudre un problème, comme le démontre le test des bonbons qui consiste à expérimenter les comportements d’enfants de quatre ans, face à un choix cornélien : avoir un bonbon maintenant, ou attendre un moment pour en avoir deux. La majorité se rue sur le bonbon, incapable d’attendre, les autres résistent à leur impulsion au prix d’un effort contraignant :-/

Les dispositions d’esprit négatives, une entrave à la pensée

Un état d’esprit négatif est mauvais pour la pensée ; l’anxiété par exemple peut engendrer un immobilisme cognitif et ainsi miner l’intellect, comme c’est parfois le cas en période pour un examen, pour une prise de parole en public pour ceux qui n’aiment pas cela, ou pour rendre un travail dans les temps alors que l’échéance est proche... Le contrôle de l’anxiété et des émotions négatives est une excellente façon d’optimiser le rendement : il en faut, pour mobiliser ses ressources et se mettre en mouvement, mais pas trop pour garder la maîtrise et la cohérence des résultats voulus !

Le pouvoir de la pensée positive

La différence qui existe entre l’optimiste et le pessimiste est la même qui existe entre celui qui réussit et celui qui échoue. En effet, le rendement est directement proportionnel au degré d’optimisme, d’espérance ou de confiance que l’on a en soi. De même le rire a des effets bénéfiques prouvés dans la résolution de problèmes ; le fait de rire ou d’assister à une émission d’humour provoque une détente du corps et de l’esprit qui stimule une pensée libérée, plus créative et plus souple, facilitatrice dans la recherche de solutions.

L’état de fluidité, un idéal à atteindre

Une longue expérience dans une activité qui nous procure du plaisir peut optimiser le rendement au point de nous faire entrer dans un état de « fluidité », autrement appelé le « flow » : un idéal à atteindre, entre concentration et détente, pour développer une performance sans effort, le summum de l’intelligence émotionnelle. C’est un état que certains artistes, écrivains ou sportifs sont capables de déceler, un état qu’ils aspirent à retrouver aux meilleurs moments de leur activité, un état mental pendant lequel leurs capacités sont au maximum de leur potentiel (cf article – La préparation mentale des sportifs)

 

Les 5 composantes de l’intelligence émotionnelle

Selon Daniel Goleman toujours, le QE (quotient émotionnel) prédit la réussite encore mieux que le QI (quotient intellectuel), notamment dans le monde des affaires. Il reconnaît ainsi l’existence de 25 compétences, indépendantes, interdépendantes et hiérarchisées selon 5 grands axes :

  • La conscience de soi ou la capacité à comprendre ses émotions
  • L’autorégulation ou la maîtrise de soi
  • La motivation interne
  • L’empathie
  • Les aptitudes sociales

La conscience de soi

C’est la capacité de reconnaître et de comprendre les humeurs personnelles, les émotions et les moteurs internes, ainsi que leur effet sur les autres. Les indicateurs de conscience de soi comprennent l’auto-assurance, l’auto-évaluation réaliste, et un sens de l’humour auto-dérisoire. La conscience de soi dépend de la capacité à surveiller son propre état émotionnel et d’identifier et nommer correctement ses émotions.

La maîtrise de soi

C’est la capacité de contrôler ou rediriger les pulsions et les humeurs perturbatrices, et la tendance à suspendre le jugement et de réfléchir avant d’agir. Les indicateurs comprennent la fiabilité et l’intégrité, ainsi que l’acceptation de l’ambigüité et l’ouverture au changement.

La motivation interne

La motivation est un moteur interne qui va au-delà de l’argent et du statut, qui sont tous deux des récompenses externes : vision de ce qui est important dans la vie, le plaisir d’accomplir une tâche, la curiosité d’apprendre, le « flow » qui vient de l’immersion dans une activité. Elle contribue à poursuivre des objectifs avec énergie et persistance. Les indicateurs comprennent une forte envie d’accomplissement, de l’optimisme à l’épreuve des échecs et un engagement organisationnel.

L’empathie

C’est la capacité de comprendre la structure émotionnelle des autres, une habileté mentale qui permet de connaître les personnes en fonction de leurs réactions émotionnelles. Les indicateurs comprennent l’expertise dans la construction et le maintien du talent, la sensibilité interculturelle et le service aux clients. L’empathie concerne l’intérêt et l’implication dans les émotions des autres, la capacité à sentir ce qu’ils ressentent.

Les aptitudes sociales

Les aptitudes sociales correspondent à une certaine habileté dans la gestion des relations et dans la construction de réseaux, ainsi qu’une capacité à trouver des points communs et de construire des liens. Les indicateurs des compétences sociales comprennent l’efficacité dans la conduite du changement, le pouvoir de persuasion, la création d’expertise et le leadership des équipes.

Développer son intelligence émotionnelle revient donc à développer 5 compétences émotionnelles, c’est-à-dire à :

  • Savoir identifier ses émotions et celles des autres
  • Comprendre ses émotions et donc celles des autres
  • Savoir utiliser ses émotions
  • Exprimer ses émotions
  • Réguler ses émotions

Au bénéfice de :

  • Son bien-être : les émotions agréables ou désagréables ont une influence sur notre moral.
  • Sa santé physique : le stress, consécutif à la colère, la tristesse ou la peur, a des effets négatifs sur notre santé physique, alors que le plaisir, le rire ou l’optimisme activent la sécrétion d’hormones comme l’endorphine, qui sont bonnes pour la santé.
  • Plus de performance : au travail ou à l’école, certaines émotions boostent la performance, d’autres au contraire, l’inhibe.
  • Ses relations avec les autres : certaines émotions rapprochent, d’autres éloignent.

Les effets de l’acquisition de compétences émotionnelles sont prouvées (http://apprendreaeduquer.fr/developper-lintelligence-emotionnelle-des-enfants-a-lecole/) :

  • Diminution du stress de 20 à 40%
  • Diminution des frais de santé : visites médicales et médicaments
  • A compétences techniques et intellectuelles égales, les individus qui ont des compétences émotionnelles performent mieux
  • Meilleure qualité des relations et diminution des conflits

 

Développer l’intelligence émotionnelle à l’école : l’éducation émotionnelle

L’éducation émotionnelle regroupe les diverses approches et stratégies éducatives permettant de développer les compétences liées aux différents aspects de la relation à soi-même, aux autres, à l’environnement et à la collectivité.

Elle propose donc, facilite et accompagne les apprentissages en relation avec le bien-être physique, émotionnel et mental, l’estime de soi, l’ancrage dans un espace de confiance et de créativité libérée, le sens de responsabilité envers l’autre et l’environnement.

Fondée sur l’éducation active et participative, sur le jeu et l’interaction ludique, le partage et la coopération, l’éducation émotionnelle vise à promouvoir la coopération et la paix entre les individus, à l’opposé du chacun pour soi, de l’insouciance ou de l’intolérance.

Elle cherche à responsabiliser l’individu, à l’amener à intégrer le fait qu’il est pleinement créateur de sa réalité intérieure d’abord, de sa vie extérieure ensuite, et enfin de la réalité collective dans laquelle il évolue.

L’éducation émotionnelle considère que tout apprentissage relève d’un processus relationnel où l’émotionnel (voire l’affectif) conditionne largement la performance.

Il en résulte deux éléments déterminants pour l’approche pédagogique :

  • Le processus d’apprentissage implique que l’élève apprenne en découvrant progressivement par lui-même, par sa propre expérience, de manière active donc.
  • Quant à l’environnement émotionnel, il implique que doivent être réunies un certain nombre de conditions pour que soient levés les inhibiteurs de l’apprentissage et stimulés ses prérequis.

Les prérequis d’un apprentissage réussi comportent, outre les compétences préalablement acquises, d’indispensables éléments de confiance, d’estime de soi, de motivation et de détente.

Les moteurs des apprentissages sont le désir, le plaisir, l’ambition et la détermination, tandis que l’angoisse, le doute, le pessimisme, le stress et les pressions diverses fonctionnent comme autant d’inhibiteurs.

Et c’est la même chose dans le monde du travail !

 

Des applications multiples dans le travail

Alors que les émotions sont présentes partout et tout le temps, qu’elles nous guident, voire nous gouvernent dans toutes nos prises de décision, elles sont encore aujourd’hui très souvent cachées, niées, voire rejetées dans le monde de l’entreprise. Et pourtant, c’est impossible de s’en défaire... Mieux vaut travailler dessus, les accepter et les intégrer car elles font parties de notre vie, et ainsi pourvoir s’en servir pour être plus performant !

Recrutement : des compétences émotionnelles

Certains l’ont bien compris, et cela se ressent dans le recrutement. Auparavant on validait uniquement les compétences techniques : niveau scolaire, diplômes obtenus, expériences requises, validation d’acquis, savoir-faire.

On a d’abord eu tendance, à compétences égales, à choisir des « personnalités » ou des « potentiels », disait-on, un mode de recrutement à priori complètement subjectif, car typiquement affectif, les prémices de l’intelligence émotionnelle...

Puis on a parlé de savoirs-être, et intégré des compétences comme la capacité d’adaptation, la communication, le travail en équipe ou le leadership ; ce qui a permis de recruter sur des situations observables, c’est-à-dire plus de concret dans la mise en œuvre de ces savoirs-êtres, qu’on pourrait tout simplement appelés « compétences émotionnelles » (mais que l’histoire de l’entreprise nous interdit, les émotions étant encore perçues négativement dans le monde de l’entreprise).

Aujourd’hui on dispose de tests qui permettent de mesurer le quotient émotionnel des candidats. Parfois appelés tests de personnalité, conçus de la même manière que les tests de quotient intellectuel, les résultats de ces tests donnent des indications sur l’intelligence émotionnelle des candidats, informations au moins aussi importantes que les compétences techniques, notamment pour les employeurs qui recrutent des managers.

Management émotionnel et prise de décisions

Selon son concepteur Hiroyuki Umemuro, professeur de management à l'Institut de technologie de Tokyo, le management émotionnel, c’est :

La faculté pour un manager d'identifier et d'intégrer ses émotions et celles d'autrui à sa prise de décision.

De multiples expériences ont démontré que toute décision était nécessairement influencée par la personne même, c’est-à-dire par son vécu, ses croyances, autrement dit ses émotions.

De plus on sait que la performance d’une décision est d’autant plus forte que le quotient émotionnel de la personne qui prend cette décision est élevée.

Ainsi on peut très facilement conclure de l’intérêt évident de développer son intelligence émotionnelle pour quelqu’un qui doit prendre une décision, qui plus est un manager, qui anime une équipe, et prend donc régulièrement des décisions « humaines ».

Et d’ailleurs, il a également été prouvé qu’une équipe était d’autant plus épanouie, donc performante, que son leader était intelligent émotionnellement.

 

Bref, les émotions sont des ressources pour la performance, dont on ne saurait se priver en management ; et nous y reviendrons dans un prochain article plus en détail.

En effet, comme vous l’avez compris, il convient de travailler au développement de son intelligence émotionnelle pour être plus épanoui, et plus performant dans ses prises de décisions ; c’est tout l’objet d’un coaching, individuel ou collectif !

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A venir donc :

  • Développer son intelligence émotionnelle pour mieux manager
  • Les émotions dans le sport : quels enjeux, quels effets ?

Et bien d’autres...

 

Article rédigé par Delphine PICHARD - ENTRE2SPORT

 

Sources diverses :

www.education-emotionnelle.com

www.psychologies.com

www.apprendreaeduquer.fr

 

Dernière mise à jour 21 janvier 2020 par Delphine Pichard

L’été, il fait beau, il fait chaud, les jours sont plus longs, et les enfants sont en vacances... C’est le moment choisi par une grande majorité de français pour faire une longue pause : deux semaines en moyenne, parfois trois, pour les plus chanceux.

Certains les prennent par défaut, parce que l’entreprise ferme au mois d’août, ou bien parce que la nounou n’est pas disponible ; mais la plupart des gens attend ce moment avec impatience, et y pense tout au long de l’année :

  • En automne, on réfléchit déjà à la future destination : cela permet d’entretenir les bonnes ondes laissées par les dernières vacances, et de faire passer la pilule de la rentrée.
  • En hiver, on arrête le choix et on réserve : ce qui est bon pour le moral en cette période difficile (impôts, taxes, cadeaux de noël... il reste toujours un peu de sous de la prime de fin d’année !)
  • Et au printemps, on finalise les derniers détails : avec l’arrivée des beaux jours, on se projette très facilement en vacances, alors on décompte les jours et on occupe le temps qui nous sépare de la date fatidique.

J’exagère mais toujours est-il que les vacances d’été sont l’événement de l’année, et on est en plein dedans !!!

Que vous soyez contraints à en prendre, que vous les attendiez avec impatience toute l’année, ou que vous considériez que vous n’en avez jamais assez... c’est un droit dont vous ne pouvez pas vous priver... je dirai même plus, vous avez le devoir d’en faire quelque chose d’ultra-positif !

Alors prenez-les ! Agrippez les ! Vivez-les pleinement ! Ce sont VOS vacances !

Un temps pour tout

Les vacances, c’est une période pendant laquelle on se détache du quotidien, c’est-à-dire que le traditionnel « métro-boulot-dodo » se met en pause : il n’existe plus. Les vacances imposent un changement de rythme flagrant, qui se traduit par une réorganisation des priorités de la journée, de la semaine ou du mois, et fait éclore la notion de temps comme une marge de manœuvre, comme une opportunité de profiter de certaines choses que l’on met de côté tout le reste de l’année.

Du temps pour vous, du temps pour votre famille, du temps pour votre couple, du temps pour les travaux de votre maison, du temps pour apprendre, du temps pour faire du tri dans les reliques de papy, du temps pour dormir, du temps pour faire du sport, du temps pour lire, du temps pour flâner, du temps pour voir ses amis, du temps pour faire des rencontres, du temps pour discuter, du temps pour réfléchir... bref du temps pour soi, au sens où on choisit l’utilisation qu’on en fait.

Peu importe à quoi vous utilisez le temps de vos vacances, l’important est que vous utilisiez ce temps, à votre guise, conformément à vos besoins (et à vos manques durant le reste de l’année).

Recharger les batteries

On dit souvent qu’on recharge les batteries lorsqu’on part en vacances, pourquoi ?

En utilisant ces termes, on se considère nous-mêmes comme des robots dont la seule vocation est de produire efficacement du travail la plus grande partie de l’année ; les périodes de petites vacances seraient des périodes de rodage, de contrôle ou de maintenance, les grandes vacances, une période de révision générale qui remettrait les compteurs à zéro et ferait repartir des robots tout neufs...

Cette vision est certes un peu simpliste mais elle est encore largement d’actualité compte tenu du temps que l’on passe à travailler, dans la journée comme dans la vie.

Se ressourcer, se retrouver

La tendance de fond de l’usage du temps, et donc de cette période donnée pour les « vacances », évolue vers une dimension plus spirituelle, et aussi plus égocentrée.

Très loin de l’égoïsme, alors que toute l’année est dédiée au travail, au conjoint, aux enfants, aux amis, par une représentation idéalisée de la réussite en société (oui, oui, encore aujourd’hui, il faut être performant dans tous les domaines : gagner de l’argent, acquérir et entretenir une belle maison, être un mari ou une épouse dévoué(e) et aimant(e), avoir des enfants sages qui travaillent bien à l’école, être entouré de beaucoup d’amis...etc), les vacances sont le moment idéal pour s’occuper de soi.

Et parce que malheureusement, on ne sait pas s’accorder d’autres moments que ceux qui nous sont accordés voire imposés, il faut absolument en profiter pour se ressourcer, se retrouver ; c’est-à-dire se concentrer sur soi et sur la satisfaction de nos besoins, nos vrais besoins, pas ceux que l’on croit avoir comme tout le monde, ceux qui nous caractérisent, ceux qui correspondent à nos valeurs profondes, ceux qui font qui nous sommes, les seuls qui une fois satisfaits, nous permettront de véritablement s’apercevoir que nous avons rechargé les batteries.

Profiter des vacances, un exercice de coaching

Profiter de vos vacances est désormais votre objectif... à vous de formuler les moyens, et de définir les étapes à franchir, et d’identifier les critères de mesure, qui vous permettront d’atteindre cet objectif, et de profiter pleinement de vos vacances !

Votre objectif sera d’autant plus pertinent, formulé autrement en « savoir profiter du moment présent », si par la suite, vous êtes capable de prolonger l’expérience des vacances, en toute autonomie, en dehors de la période de vacances d’été 😉

Quelques conseils et suggestions

Avant de partir en congé, il convient de verrouiller certaines choses qui feront que vous serez plus tranquille en vacances :

  • Faites le point, un genre de bilan à l’instant t de votre situation professionnelle, et partagez-le avec vos collègues, avec votre équipe, et avec votre responsable hiérarchique
  • Prévenez de votre absence vos interlocuteurs principaux : la durée, votre date de retour, la procédure en cas d’urgence...
  • Déconnectez : laissez la tablette et le portable à la maison ou dans un tiroir du bureau, et désactivez les notifications de toutes vos applications professionnelles

Pendant les vacances :

  • Ne mettez pas de réveil et laissez-vous réveiller par la lumière du jour, le bruit du vent dans les feuillages, la chaleur du soleil sur la peau, ou encore le rire de vos enfants
  • Faites des choses que vous ne prenez pas le temps de faire d’habitude, pas parce que vous voulez rattraper le temps perdu, mais parce que cela vous fait plaisir
  • Accordez-vous des moments pour rien, pendant lesquels vous vous laisserez le choix de méditer, de faire une sieste, de lire, ou encore de vous promener

Et à votre retour, l’idéal est de reproduire ou de poursuivre les bonnes habitudes prises pendant les vacances, notamment en :

  • Vous accordant du temps pour profiter encore des beaux jours, du grand air, du soleil et des différentes activités culturelles qu’il y a dans votre région
  • Vous adonnant à une activité physique régulière : marcher pour aller au travail, vous inscrire dans une salle de sport ou faire du vélo le week-end
  • Adoptant la positive attitude, pour garder votre bonne humeur intacte et en faire profiter tout votre entourage

En tout état de cause, si vous avez bien profité de vos vacances, vous serez tellement bien que vous ne saurez plus faire autrement !

Et alors n’attendez pas les prochaines vacances pour profiter de la vie...

Soyez heureux, soyez vous-même !

Dernière mise à jour 16 juillet 2018 par Delphine Pichard

Un peu de théorie

La raison d’être d’un sportif de haut niveau est la recherche de la performance. A ce titre, il s’entraîne, pour agir sur les différents facteurs qui peuvent lui permettre de progresser, pour aller vers le maximum de ses possibilités.

On peut considérer 6 éléments influençant la performance sportive :

  • Le physique
  • La technique
  • La tactique
  • Le mental
  • La chance
  • Le facteur social

La préparation physique vise le travail du corps en cohérence avec les exigences du sport.

Le travail technique concerne la gestuelle, par l’apprentissage, des gammes et des répétitions, encore et encore, jusqu’à ce que les mouvements soient naturels, complètement intégrés au fonctionnement du corps.

La tactique définit la stratégie du sportif dans son sport ; conformément aux spécificités du sport, et en cohérence avec ses propres capacités, le sportif va aborder les multiples situations possibles et développer des comportements réflexes, adaptés à chacune des situations.

Le mental se travaille également : il s’agit de faire travailler l’esprit au travers de l’utilisation des différentes habiletés mentales, en mobilisant les ressources, capacités et potentialités du sportif considéré.

La chance ne se développe pas elle par contre ; mais par la préparation mentale, on peut se préparer à ne pas la considérer, par le pouvoir de l’intention, la responsabilisation, et dans la gestion de l’échec.

Enfin le facteur social n’est pas véritablement un facteur de performance, mais peut éventuellement être un facteur de non-performance ; l’idée est de se dire que l’environnement dans lequel on évolue compte, et qu’il vaut mieux être (ou se mettre) dans de bonnes conditions.

Qu’est-ce que la performance ?

La notion de performance se définit comme une expérience optimale (autrement appelé le « flow ») lors de laquelle l’état mental du sportif est idéal et lui permet d’exploiter au maximum ses capacités techniques et physiques.

Elle est propre à chacun puisqu’elle dépend avant tout de l’individu, de ce qu’il est, de ce qu’il a vécu, et du sens qu’il donne lui-même à cette notion.

Elle s’exprime bien souvent par un résultat, un classement, une distance ou un temps lors d’une compétition ; la performance est une cible à atteindre.

Selon le scientifique du sport Jürgen Weineck :

« La capacité de performance sportive représente le degré d'amélioration possible d'une certaine activité motrice sportive et, s'inscrivant dans un cadre complexe, elle est conditionnée par une pluralité de facteurs spécifiques. »

L’usage de la préparation mentale permet finalement de travailler sur l’ensemble des facteurs pouvant influencer la performance sportive.

Anticipation

Au-delà des spécificités du sport, l’un des enjeux de la préparation mentale est d’identifier un ensemble de situations et de contraintes que le sportif devra maîtriser, surmonter, et gérer avec efficacité, en cohérence avec sa personnalité et son mode de fonctionnement. Cela sollicite toutes les fonctions de pensée, de ressenti, et d’intuition du sportif, pour lui permettre d’appréhender les choses d’un point de vue à la fois plus détaillé, mais aussi avec plus de hauteur, et donc plus de sérénité.

Gestion de l’effort, du stress, et motivation

Par un travail de visualisation, le sportif peut également développer mentalement toute la dimension technique et tactique de son sport. En s’entraînant à répéter mentalement le même geste parfait, le sportif évolue vers le chemin de la performance sans effort physique (très utile dans le cas d’une blessure). En se voyant effectuer ce geste, il renforce également ses capacités, et donc sa confiance en lui. Ce qui revient à diminuer la charge émotionnelle induisant le stress, et à mobiliser une énergie positive, source de motivation.

Concentration

La préparation mentale exige de la concentration : un élément indispensable à la réussite d’une action quelle qu’elle soit. Aussi en se focalisant sur tel ou tel point lors des séances de préparation mentale, le sportif s’entraîne à faire le tri de toutes les informations qui l’entourent, et à diriger son attention de manière optimale, chose qu’il pourra reproduire dans la réalité, lors d’une compétition à fort enjeu par exemple.

Les outils de la préparation mentale

Tout d’abord, il est indispensable de travailler dans un contexte sain, calme et apaisant.

Pour ce faire, les exercices de respiration et de relaxation sont quasiment incontournables en début de chaque séance. Des exercices simples comme la cohérence cardiaque ou le body scan, peuvent permettre de travailler sur la réduction du stress, sur la concentration ou sur la motivation, car ils créent un recentrage émotionnel, et conduisent à une décontraction musculaire générale, qui elle-même développe une sensation de bien-être.

Ensuite, et pour aller plus loin, le principal outil de la préparation mentale est l’imagerie mentale ; cela consiste à visualiser mentalement une situation :

  • réelle ou imaginaire
  • en mode associé ou dissocié (c’est-à-dire être soi-même dans l’image ou se voir comme à la télé)

Cette technique a de multiples vertus dans le développement de la performance du sportif, par une approche positive liée à ses capacités. En effet, la meilleure façon de réussir est de s’imaginer avoir déjà réussi ; et revivre cette expérience positive signifie identifier les ressources qui ont permis d’en arriver là. Ainsi en fonction de l’objectif, l’imagerie rend les choses possibles ; en visualisant l’atteinte de sa propre performance, le sportif se sent capable et fier. En allant plus loin, il peut aussi appréhender les différentes étapes à franchir (sortes de sous-objectifs à atteindre), et ainsi se mettre en mouvement, se motiver pour l’entrainement.

Enfin en préparation mentale, on fait régulièrement appel à des stratégies alternatives, qui permettent de transformer le négatif en positif. Par différentes techniques de coaching, on peut influer sur ce que l’on appelle le « dialogue interne » (self-talking) dans ses dimensions :

  • Emotionnelle
  • Cognitive
  • Comportementale

Et déconstruire certaines représentations négatives responsables du cercle vicieux dans lequel le sportif peut se retrouver en difficulté.

Dans ce même registre, il est possible d’utiliser des thérapies comme l’hypnose, l’EFT ou le Reiki, techniques alternatives que j’affectionne particulièrement et qui fonctionne très bien chez les sportifs.

  • L’hypnose fait naturellement appel à l’imaginaire, elle permettra aux sportifs de se détacher de la pression quotidienne liée à la performance, et de voir les choses d’un point de vue plus détaché, plus ludique.
  • L’EFT, en préparation d’une séance d’imagerie par exemple, permettra de libérer un blocage émotionnel lié à un échec ou à une situation inconfortable, pour ainsi mieux travailler dans le sens de l’objectif de performance sportive.
  • Le Reiki, complémentaire, plutôt en séance unique ou à distance, permettra de faire le plein d’énergie positive, d’invoquer le pouvoir de l’intention, et de visualiser l’objectif avec confiance.

Entraîner le mental pour une performance optimale

Les ingrédients de la performance sportive sont :

  • Du talent,
  • De la passion,
  • De l’envie,
  • Du travail
  • Et un objectif

A cela s’ajoute les subtilités d’un grand chef :

  • Des produits de qualité, locaux de préférence, et selon la saison
  • Des moyens adaptés, matériels et humains
  • Des proportions précises, et un ordre à respecter
  • Des temps de travail, de repos et de cuisson

Trêve de plaisanterie culinaire, cette approche a le mérite d’exprimer l’importance de l’intérêt qu’il faut avoir pour le travail du mental dans le sport, comme fil conducteur vers la performance sportive. Elle se situe à tous les niveaux, elle s’intègre dans toutes les dimensions de la pratique du sport de haut niveau.

La préparation mentale du sportif, à elle seule, n’a aucun sens, elle n’est pas une condition nécessaire et suffisante à la réussite ; mais ce n’est pas un détail, c’est bien souvent ce qui fera la différence entre un sportif de haut niveau et un grand champion.

Dernière mise à jour 28 juillet 2017 par Delphine Pichard

La qualité de vie au travail (ou QVT) est un concept qui prend de plus en plus d’ampleur.

Stress, harcèlement, risques psycho-sociaux, burn-out, équilibre vie pro vie perso, bien-être, mieux-être... de multiples concepts s’entremêlent depuis des années.

La QVT englobe tout, et semble s’imposer par son approche plus positive et plus coopérative.

Et même si le terme reste assez abstrait, il parle plus d’avenir et de solutions, que de chiffres et de problèmes.

Historique et définitions

En 1994, l’OMS (organisation mondiale de la santé) définit la « qualité de vie » :

La perception qu’a un individu de sa place dans l’existence, dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lequel il vit, en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes. Il s’agit d’un large champ conceptuel, englobant de manière complexe la santé physique de la personne, son état psychologique, son niveau d’indépendance, ses relations sociales, ses croyances personnelles et ses relations avec les spécificités de son environnement.

Auparavant déjà, en 1946, ce même OMS avait défini la « santé » comme étant :

Un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.

En 2002, la commission européenne aborde la QVT et publie sa vision selon 4 dimensions :

  • Les attentes des salariés vis-à-vis de leur travail et de l’équilibre avec la vie privée
  • Egalité et solidarité
  • Prévention et dialogue social
  • Accroissement de la productivité et du niveau de vie

En 2003, l’ANACT (association nationale de l’amélioration des conditions de travail) crée la première semaine dédiée à la « qualité de vie au travail ».

En 2004, Martel et Dupuis, deux chercheurs québécois, proposent la définition suivante :

La qualité de vie au travail, à un temps donné, correspond au niveau atteint par l’individu dans la poursuite dynamique de ses buts hiérarchisés à l’intérieur des domaines de son travail où la réduction de l’écart séparant l’individu de ses objectifs se traduit par un impact positif sur la qualité de vie générale de l’individu, sur la performance organisationnelle, et par conséquent, sur le fonctionnement global de la société.

Dans le cadre de cette définition, ils développent un outil de mesure de la QVT qui s’articule autour de 8 dimensions :

  • La rémunération
  • Le cheminement professionnel
  • Les horaires de travail
  • Le climat avec les collègues
  • Le climat avec les supérieurs
  • Les caractéristiques de l’environnement physique
  • Les facteurs qui influencent l’appréciation des tâches
  • Le support offert aux employés

En 2007, compte tenu de l’essor que prend la QVT, par :

  • La montée en puissance de la question des risques psycho-sociaux
  • Les obligations de négociations qui se multiplient sur divers sujets
  • Les transformations du travail
  • Le lien confirmé entre la QVT et la performance des organisations

L’ANACT identifie et publie les six facteurs clés déterminants de la QVT :

  • Les relations sociales et de travail
  • Le contenu du travail
  • L’environnement physique
  • L’organisation du travail
  • La réalisation et le développement professionnel
  • La conciliation entre vie professionnelle et vie privée

En 2010, est publié le rapport Lachmann sur le bien-être et l’efficacité au travail (étude réalisée à la demande du premier ministre) ; il fait état de 10 propositions pour améliorer la santé psychologique au travail :

  • L’implication de la direction générale et de son conseil d’administration est indispensable. L’évaluation de la performance doit intégrer le facteur humain, et donc la santé des salariés.
  • La santé des salariés est d’abord l’affaire des managers, elle ne s’externalise pas. Les managers de proximité sont les premiers acteurs de santé.
  • Donner aux salariés les moyens de se réaliser dans le travail. Restaurer des espaces de discussion et d’autonomie dans le travail.
  • Impliquer les partenaires sociaux dans la construction des conditions de santé. Le dialogue social, dans l’entreprise et en dehors, est une priorité.
  • La mesure induit les comportements. Mesurer les conditions de santé et sécurité au travail est une condition du développement du bien-être en entreprise.
  • Préparer et former les managers au rôle de manager. Affirmer et concrétiser la responsabilité du manager vis-à-vis des équipes et des hommes.
  • Ne pas réduire le collectif de travail à une addition d’individus. Valoriser la performance collective pour rendre les organisations de travail plus motivantes et plus efficientes.
  • Anticiper et prendre en compte l’impact humain des changements. Tout projet de réorganisation ou de restructuration doit mesurer l’impact et la faisabilité humaine du changement.
  • La santé au travail ne se limite pas aux frontières de l’entreprise. L’entreprise a un impact humain sur son environnement, en particulier sur ses fournisseurs.
  • Ne pas laisser le salarié seul face à ses problèmes. Accompagner les salariés en difficulté.

En 2012, ce sont les partenaires sociaux qui s’y attèlent et formalisent leur définition de la QVT dans un document de synthèse :

La notion de qualité de vie au travail renvoie à des éléments multiples, relatifs en partie à chacun des salariés, mais également étroitement liés à des éléments objectifs qui structurent l’entreprise.

Elle peut se concevoir comme un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et individuellement qui englobe l’ambiance, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, les conditions de travail, le sentiment d’implication, le degré d’autonomie et de responsabilisation, l’égalité, un droit à l’erreur accordé à chacun, une reconnaissance et une valorisation du travail effectué.

Ainsi conçue, la qualité de vie au travail désigne et regroupe les dispositions récurrentes abordant notamment les organisations du travail permettant de concilier les modalités de l’amélioration des conditions de travail et de vie pour les salariés et la performance collective de l’entreprise.

En 2013, cette définition concrète est intégrée à l’ANI (accord national interprofessionnel) sur la QVT et l’égalité professionnelle.

Cet accord ne crée pas d’obligation supplémentaire pour les entreprises mais c’est la possibilité pour les partenaires sociaux d’intégrer une démarche de QVT aux accords d’entreprise ou de branche, qui sont négociés pour une durée de 3 ans.

En 2014, la négociation sur la QVT est inscrite dans la loi n°2014-288 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale.

QVT et risques psycho-sociaux

Les risques psycho-sociaux englobent le stress au travail, la violence (y compris le suicide), le harcèlement, le stress post-traumatique, ou encore l’épuisement professionnel (burn-out).

Prévenir de ces risques participe à l’amélioration des conditions de la QVT.

Dans la mesure où la qualité de vie est ressentie individuellement et selon des attentes personnelles, quand la prévention de ces risques répond à des attentes de l’individu (implicite ou explicite), elle conduit à l’amélioration de la QVT.

QVT et RSE (responsabilité sociétale des entreprises)

La démarche RSE (en particulier au travers de la norme iso 26000) comporte une dimension sociale qui a un lien direct avec la QVT.

Les démarches QVT, bien-être au travail ou prévention des risques psycho-sociaux sont presque systématiquement corrélées aux démarches RSE et vice versa ; il n’y a pas, pour l’instant, de démarche commune ou coopérative, ce qui mène bien souvent à des stratégies d’actions différentes des enjeux initiaux, alors que les objectifs sont les mêmes...

QVT et qualité du travail

Le lien entre ces 2 notions est implicite, mais non abordé dans les organisations, faute de preuve, ou par manque de dialogue social...

En effet la QVT, dans sa dimension humaine liée au bien-être des salariés, relève d’un intérêt individuel partagé par tous, alors que la qualité du travail est directement associée à la performance et donc à l’évaluation d’un résultat, menée par les dirigeants et les conseils d’administration.

Pourtant, tout le monde s’accorde à dire que :

Quiconque se sent en forme, et prend du plaisir dans son travail, sera d’autant plus impliqué et performant ; et vice versa, quiconque se sent efficace et reconnu dans son travail, sera d’autant mieux dans sa vie et en bonne santé...

A méditer !

La QVT, un élan pour l’avenir de notre société

Malgré encore quelques freins, et des décalages de mise en œuvre de cette sensibilisation à la QVT, on peut considérer que la notion est aujourd’hui institutionnalisée.

Cette approche positive liée au travail devrait apporter :

  • Une meilleure qualité de vie des individus
  • Une meilleure performance durable des organisations
  • Des impacts positifs sur la société

Et permettre de développer un état d’esprit tourné vers un avenir prometteur.

 

Article rédigé par Delphine PICHARD - ENTRE2SPORT

 

Sources : https://www.anact.fr/, http://laqvt.fr

Dernière mise à jour 21 janvier 2020 par Delphine Pichard

Le sport est de plus en plus présent en entreprise, sous diverses formes. Certaines entreprises contraignent leurs salariés à participer à des activités intensives comme c’est parfois le cas dans des stages de team building, d’autres proposent plus sobrement des activités douces, à la discrétion de chacun, d’autres encore intègrent le sport sous une toute autre forme, en faisant intervenir des sportifs ou des entraîneurs, qui racontent leur expérience et bâtissent des ponts entre le sport et l’entreprise.

Voici l’inventaire des 12 principaux usages du sport en entreprise...

Interventions de conférenciers

Le principe est de faire intervenir un sportif de haut niveau reconnu, ou bien un entraîneur qui a fait ses preuves. En général, il s’agit de faire un récit chronologique de leurs expériences, et de mettre en relation le sport et l’entreprise sur des thématiques récurrentes telles que : la recherche de performance, la gestion de projet, l’animation d’équipe, la réussite dans un environnement concurrentiel ou encore la gestion du stress.

Relais interne action sponsoring

Il s’agit là de relayer une action de sponsoring en interne, de manière à impliquer les salariés, à la fois pour légitimer le partenariat éventuel, mais aussi pour faire participer et motiver les équipes, sur autre chose que leurs activités quotidiennes ; c’est un bon moyen de créer du lien dans l’entreprise, à condition que tout le monde puisse y avoir accès.

Sport virtuel

Les entreprises ont la possibilité de mettre à disposition des DVD et autres applications de coaching sportif, l’idée étant de pouvoir s’adonner à une activité physique à tout moment, et sans avoir besoin d’un coach ; c’est aussi le principe de la Wii, qu’on retrouve parfois dans certaines salles de pause.

Structure sportive intégrée

Mieux encore, dans certaines grandes entreprises, on voit émerger des espaces dédiés à la pratique du sport. On retrouve bien souvent des machines destinées à la musculation ou au cardio-training, ainsi qu’une salle de fitness pour pouvoir faire des cours collectifs. Ces installations sont parfois un service différenciant lorsqu’il s’agit de recruter des cadres à haut potentiel.

Pratique libre autoorganisée

Dans cette catégorie, ce sont les salariés à l’origine de la pratique sportive. Ils se motivent entre eux pour aller faire du sport le midi : futsal, course à pied ou piscine. Le développement de cette pratique libre dépend des infrastructures existant aux alentours, et de la possibilité de pouvoir se doucher sur place ou au sein même de l’entreprise.

Association sportive d’entreprise

Lorsque l’activité sportive se développe vraiment beaucoup, qu’elle fait de plus en plus d’adeptes, elle doit se structurer. Elle prend alors la forme d’une association, dont certaines comptent des milliers d’adhérents (ex : asaf pour Air France, uscf pour la SNCF...). Elle propose alors l’organisation d’événements spécifiques, des découvertes, des tournois, en l’échange d’une adhésion, et fonctionne véritablement comme une association sportive classique.

Evénement intra-entreprise

L’événement intra-entreprise concerne plutôt les entreprises du type « multinationales », puisque l’objectif est de faire se rencontrer les salariés d’une même entreprise mais basés sur différents sites de production aux quatre coins du monde. Certains événements sont ponctuels, et dépendent du bon vouloir des dirigeants et/ou des problématique de développement de l’entreprise ; certains sont devenus récurrents, comme la « Danoners world cup », la coupe du monde de football des salariés de Danone, qui a lieu chaque année.

Stages incentive / team building

Développés dans les années 80, démocratisés dans les années 2000, les séminaires d’incentive sont encore très utilisés en entreprise. L’idée est de confronter les équipes, salariés ou managers, à des problématiques qui sortent du cadre de leurs activités traditionnelles en entreprise, pour les faire prendre du recul, se confronter à de nouveaux défis, se découvrir (ou redécouvrir) par le travail en équipe, et ainsi développer des capacités, voire des compétences, qui pourront être réutilisées dans l’entreprise.

Recrutement de sportifs de haut niveau

Entreprises et administrations recrutent régulièrement des sportifs de haut niveau, dans le cadre de conventions d’insertion professionnelle (CIP), signées avec les fédérations sportives, conventions qui permettent d’aménager les temps de travail au rythme des entraînements et des compétitions sportives, en échange d’une réduction des charges sociales, voire de subventions de l’Etat pour compenser les absences du sportif. En général, elles se servent de la notoriété de leurs recrues comme étendard des couleurs de l’entreprise.

Challenges étudiants / entreprises

Ces challenges se sont développés à partir des années 90. L’objectif principal est de faire se rencontrer les étudiants et les entreprises dans un cadre moins réglementaire que celui du recrutement, mais dont les enjeux sont finalement les mêmes. Grandes écoles de commerce, d’ingénieurs ou de management, affrontent sportivement les entreprises partenaires de l’événement, celles qui ont un minimum de moyens donc, et dont les intérêts principaux sont de valoriser leur entreprise pour attirer les meilleurs talents.

Evénements inter-entreprises

Il s’agit de tous les challenges BtoB. Que ce soit au bénéfice d’une association, à celui du développement d’une filière, ou juste pour créer de la cohésion de groupe dans une entreprise, en se comparant aux autres, il y a de quoi faire en matière de pratique sportive de ce point de vue-là. Il y a les compétitions dites « corpo », animées par la fédération française du sport en entreprise, mais aussi les événements comme les « corporate games », le « run at work » ou encore le « B2Run »...

Financement CE

Depuis quelques années, de plus en plus de comités d’entreprises proposent la prise en charge d’adhésion à un club sportif : une subvention annuelle plafonnée mais très demandée par les salariés pour profiter du plaisir de la pratique sportive, le plus souvent en dehors de l’entreprise. De même les « coupons sport » ou des « chèques sport et bien-être » se développent de plus en plus et permettent aux salariés de s’adonner à des activités physiques bénéfiques pour leur santé en général.

 

Le sport est bel et bien présent en entreprise, sous différentes formes, et cela représente même un marché parfois, notamment dans l’organisation d’événements. Il y a de multiples possibilités d’en pratiquer, que ce soit en interne comme en externe, et pourtant, cela n’est pas encore complètement démocratisé, pour deux raisons essentielles à mon sens :

1/ Rien ne prouve que la pratique du sport est un facteur de performance en entreprise (cf article : le sport, facteur de santé et de productivité ?)

2/ L’adaptation des rythmes de travail n’est pas en cohérence avec la pratique du sport en entreprise.

 

Références d’auteurs : Julien Pierre, www.sport-entreprise.com

Dernière mise à jour 11 août 2017 par Delphine Pichard

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