7 septembre 2022
Delphine Pichard

« J’ai gagné au mental ! »
« J’ai fini au mental ! »
« Ça se joue au mental ! »
« C’est le mental qui fait la différence ! »
« Il/elle n’a pas de mental ! »
« Les Français n’ont pas de mental ! »

Dans le sport, j’entends régulièrement ces petites phrases, dans lesquelles on retrouve ce mot « mental », associée à une notion implicite de performance, comme si juste ce mot dans une phrase pouvait résumer la situation, expliquer qu’on ait gagné ou perdu, qu’on ait bien joué ou mal joué, qu’on ait atteint ses objectifs ou pas, justifier que ça ait été facile ou difficile …

 

Alors, phrases toutes faites ou qui ont vraiment du sens ???

J’ai tendance à penser qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Et que si on en parle tant que ça, c’est bien qu’il y a quelque chose à creuser, qui serait de l’ordre du mental !

C’est d’ailleurs à l’époque (entre 2014 et 2016), l’une des raisons pour lesquelles j’ai choisi de faire ce beau métier de coach professionnel.
Alors dans une situation personnelle un peu instable il faut le dire, je me suis lancée corps et âme dans la pratique du trail (on va dire course nature au début…). En quelques mois, j’ai été surprise par mes performances, qui m’ont encouragée à continuer dans cette voie, et toute ma vie quotidienne a très vite tourné autour de ma pratique et de mes objectifs sportifs. En me consacrant énormément à cela, que ce soit avec les entraînements quotidiens, avec les déplacements sur les courses le week-end ou encore carrément mes vacances qui se transformaient en bloc de préparation en montagne, j’ai continué de progresser, et de performer ! Plus je m’entraînais et plus mes distances de course s’allongeaient ; donc plus je m’entraînais, et plus j’avais besoin d’objectifs pour continuer de m’entraîner…
Entendons-nous bien, j’étais célibataire sans enfant, ma famille trop loin pour la voir régulièrement, j’avais un job qui me plaisait beaucoup, et plutôt bien payé, ma vie sociale tournait autour du sport, que ce soit avec le club de volley, le club d’athlé dans lequel je m’étais inscrite, ou avec le boulot, vu que j’étais entourée de « sportifs passionnés » 😊.

Une course au mental

Moi - Finisher de la CCC 2015

Bref, c’est dans cette période que j’ai compris les 2 choses principales qui m’animent aujourd’hui, que ce soit pour moi ou dans mes accompagnements :
• L’équilibre entre objectifs et moyens mis en œuvre est très important pour performer
• Le mental n’est pas une fin en soi ; en effet, il n’y a pas de « personnes qui ont du mental », ni « d’autres qui n’en ont pas »…

Mais alors qu’est-ce que c’est ???

 

Le mental est une thématique dans laquelle on peut développer des compétences

Au même titre que le physique ou la technique, on peut entraîner son mental, le préparer aux différentes circonstances de l’entraînement ou de la compétition. Et l’ensemble des facteurs clé de la performance sportive (dimensions physique, technique, tactique et mentale) sont interconnectés : être bien physiquement peut contribuer à être bien mentalement et inversement.

A mon niveau c’est ce que j’ai pu expérimenter quand je dis que plus je m’entraînais, plus mes distances de course s’allongeaient, donc plus je m’entraî nais, et plus j’avais besoin d’objectifs pour continuer de m’entraîner.

Comme dans la dimension physique on peut travailler différentes compétences qui vont nous rendre meilleurs physiquement ; dans la dimension mentale, on peut travailler différents sujets qui vont nous rendre meilleurs mentalement. Dans les 2 cas, cela dépend de la situation initiale, d’où l’importance de pouvoir faire un diagnostic de l’état présent, en fonction duquel on identifie les compétences à développer prioritairement, au regard de l’objectif de performance visé.

Voir ma vidéo sur la préparation mentale : lien

 

Il n'y a pas de prédisposition mentale...

Autant il y a des prédispositions physiques et motrices pour certains sportifs dans leur sport (liées à la génétique, on n’est pas tous taillé comme Teddy R. 😉), autant je ne crois pas qu’il y ait de prédispositions mentales. Je parlerais plutôt « d’histoire de vie » ou de « situation personnelle propice », car oui, il y a tout de même un terrain fertile… L’histoire et/ou la situation de chacun est le socle sur lequel va s’appuyer le sens fondamental qu’on donne à la notion de performance ; c’est comme ça qu’on parle de passion… Les passionnés sont des gens qui font de leur passion le sens de leur vie, et de leur performance la mesure de leur réussite dans la vie… C’est aussi pour cela qu’il est très difficile pour les grands sportifs de se reconvertir… Mais ça, c’est un autre sujet, je m’égare…
Donc je disais qu’il n’y a pas de prédisposition mentale mais plutôt des situations personnelles propices au développement du mental, et donc à la performance !

En ce qui me concerne, voyez-vous, certes j’ai toujours fait du sport, donc j’avais je pense, des prédispositions physiques, et un peu d’expérience de l’entraînement et de la compétition, mais je n’en avais jamais fait à haut niveau. Soi dit en passant, je pense que ma pratique du trail longue distance (à l’époque je courais, roulais, et même nageais tous les jours, et préparais un 50km par mois, pour vous donner un ordre d’idée…), c’est du haut niveau en termes d’exigence et de sollicitations, comme me disait mon ostéo…

Et c’est plutôt ma situation personnelle qui m’a permis de me donner à fond, que ce soit à l’entraînement ou en compétition, et de faire les résultats que j’ai pu faire.

Cette notion de sens est primordiale ! Quand le sens est là, le mental suit…

 

Sens et mental : le pourquoi et le comment

Le sens, c’est le pourquoi je fais ce que je fais, pourquoi je vise telle ou telle performance.
Le mental, c’est plutôt le comment : les décisions que je prends, les moyens que je mets en œuvre pour atteindre mes objectifs, ceux qui ont du sens pour moi.

J’ai pu constater que me fixer des objectifs sportifs me permettait de voyager, que m’entraîner me challengeait dans mon quotidien. Rien d’autre ne m’intéressait à l’époque. Performer dans mon sport était devenu « le sens de ma vie ». Preuve en est, lorsque j’ai rencontré celui qui allait devenir mon mari, j’ai abandonné sur la TDS en 2016 (mon 1er abandon ☹)… Certes j’étais très fatiguée, la saison avait été longue, j’avais très chaud, c’était un four à Bourg St Maurice, mais la motivation à rentrer dormir avec mon nouveau chéri était plus forte que celle de passer la nuit, aussi belle soit-elle, dans la montagne… Bref, je n’avais plus « que le trail dans ma vie », et continuer à souffrir dans ce « four », n’avait pas de sens pour moi à ce moment-là…
Est-ce à dire que je n’ai pas eu de mental ce jour-là ???
C’est en tout cas le raccourci que l’on peut faire… Mais je parlerai plutôt d’une perte de sens !

Un grand coureur de trail disait encore récemment qu’il ne faut pas oublier pourquoi on fait ce sport, et à chaque départ de course, il disait qu’il restait vigilant par rapport à cela… Je pense que ça permet aussi de relativiser, de voir les choses avec un maximum de lucidité, tout en sérénité, et de se sentir à sa place là, dans le sas de départ…

Et je crois que c’est ça « avoir du mental » : savoir pourquoi on est là ! Après, le « comment on y va », ça se travaille évidemment, mais c’est plus facile, c’est presque une formalité 😉

 

Coaching et performance

Se poser la question du sens est fondamental, vous l’aurez compris, et c’est d’ailleurs l’essentiel du travail que je peux faire avec les personnes que j’accompagne. De ce sens découle des objectifs. Puis il s’agit de mobiliser les ressources à disposition, et de lever les freins qui existent encore et qui pourraient empêcher l’atteinte des objectifs.

Le coaching mental, dans sa dimension systémique, est très indiqué dans l’accompagnement à la performance, parce qu’il s’intéresse à la personne dans son environnement, et qu’il intègre la notion de mental dans la globalité du projet de performance.
Après avoir éclairé l’objectif principal, on continue de travailler sur le sens séance après séance (le pourquoi), et on affine petit à petit les actions à mettre en œuvre (le comment) qui vont permettre de trouver l’équilibre nécessaire à la performance.
Il faut souvent revivre certaines expériences, explorer des domaines enfouis, décortiquer des situations délicates comme des situations de réussite, et aussi tester de nouveaux modes de fonctionnement, pour dépasser des croyances qui peuvent être limitantes, avoir la représentation la plus juste de soi et de son environnement, et ainsi prendre conscience du potentiel à développer pour performer.

Ceci étant fait, le coaché sait où il en est, sait où il veut aller, et sait comment il va y aller. Même si le chemin n’est pas simple, il saura se repérer et s’adapter, en toute autonomie !

Au terme d’un processus de coaching, fort d’un sens retrouvé et/ou consolidé, le coaché a fortifié son mental en cohérence avec les objectifs qu’il s’est fixé ! Il est à sa place, et saura trouver sa place sur le chemin qu’il a décidé d’emprunter. Sa performance (une conséquence) n’en sera que plus belle !

1 novembre 2019
Delphine Pichard

Sport et entreprise… deux domaines qui semblent à priori différents. Et pourtant ?!

Chez l’un, on remporte des médailles ou des victoires. Chez l’autre, on remporte des marchés, on gagne un appel d’offre ou on réussit la mise sur le marché d’un produit.

Sportif ou entrepreneur, l’ambition est la même : être performant dans son domaine. Et dans ce sens, le modèle sportif pourrait bien se révéler un modèle pour le management d’entreprise.

motivation projet
le sport comme modèle de management

Les mêmes enjeux, et beaucoup de travail

Tout comme les sportifs se mesurant à d’autres compétiteurs pour faire leur place et gagner des médailles, l’entreprise est elle aussi confrontée à la concurrence : elle doit se positionner sur son marché, dans son domaine d’activité, et exister en tant qu’acteur incontournable si elle veut durer.

Dans un cas comme dans l’autre, cela ne s’improvise pas !

Il faut beaucoup de préparation, une stratégie, un état d’esprit, des essais, des erreurs, des objectifs et des résultats intermédiaires qui forge ou repositionne l’ambition.

La performance nécessite des efforts et un mental à toutes épreuves. Le résultat n’est que la partie émergée de l’iceberg…

On ne réussit pas par hasard

La notion de projet : l’importance des objectifs pour une stratégie gagnante dans le sport comme en entreprise

C’est le projet qui détermine la stratégie !

Dans le sport amateur on parle d’olympiades ; c’est-à-dire qu’on vise une participation aux Jeux Olympiques, et que l’on vit avec cette ambition tout au long des 4 années de préparation olympique. Dans le sport professionnel, c’est le projet du club pour son équipe pro, qui dicte toutes les décisions durant la saison.

En entreprise, on parle de vision à 10 ans, d’axes stratégiques, et de projet à 3 ans… La stratégie est au service de la vison (entendre l’ambition ultime), le projet est la représentation concrète et opérationnelle de cette stratégie.

Pour tout projet il y a un objectif !

L’objectif est formulé de manière claire : à la fois ambitieux et réalisable, il se traduit par des indicateurs de performance mesurables.

objectif
Pour tout projet il y a un objectif

Un podium en coupe du monde, une médaille aux jeux olympiques, une sélection en équipe de France, une qualification en Ligue des champions, les demi-finales d’un tournoi international, autant de possibilités pour autant de projets sportifs.

Dix points de progression de chiffre d’affaires, leader mondial sur un secteur d’activité, enseigne préférée des français, des ouvertures de points de vente, l’obtention d’un label qualité, autant d’indicateurs choisis par les entreprises pour mesurer leur performance.

La stratégie répond à la question « comment atteindre l’objectif »

Selon l’objectif, à échéance plus ou moins longue, on adoptera une stratégie selon différents éléments : la situation de départ, le potentiel, les opportunités, les compétences et ressources disponibles.

Dans le sport, on construit un plan d’entrainement avec des objectifs intermédiaires faits de compétitions sans enjeu pour se tester, mais aussi de qualifications incontournables, points de passage ou de blocage vers l’atteinte de l’objectif.

En entreprise, on établit une feuille de route, un genre de plan de vol qui permet d’appréhender l’ensemble des composantes de l’environnement interne comme externe, pour ainsi « piloter » l’activité ; on y intègre des jalons de type go / no go, qui permettent de suivre l’état d’avancement du projet, de valider sa faisabilité, et de rectifier la trajectoire si nécessaire.

L’importance du collectif

La réussite d’un projet, qu’il soit sportif ou d’entreprise, est conditionnée par l’équipe en place : toutes les personnes qui vont graviter autour du projet vont avoir une incidence, consciente ou inconsciente, sur le processus et donc sur le résultat = la performance.

Un projet est aussi humain, toujours !

Dans tout projet il faut savoir s’entourer des bonnes personnes, au bon moment et au bon endroit. Le recrutement et/ou la mobilisation des collaborateurs et partenaires, sont des étapes importantes dans la réussite d’un projet, pour remporter un match ou faire une médaille.

« Le collectif est une notion très concrète, confirme l'ancien handballeur Aymeric BOUTRAIS (cadre chez Veolia en 2015). Il ne s'agit pas de cultiver un vague esprit d'équipe, mais de se fixer un objectif commun et, à partir de là, de construire une cohérence et une complémentarité qui seront décisives en cas de difficultés. »

Le manager doit donc fédérer ses équipes et favoriser l’esprit collectif en définissant des objectifs clairs et précis donnant du sens aux actions à mener.

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin

Apprendre à connaître son équipe c’est aussi savoir déceler le potentiel de chacun pour s’appuyer sur eux et les rendre plus performant, comme l’explique Aymeric BOUTRAIS.

« En tant que manager, mon rôle consiste à valoriser les qualités de mes collaborateurs et à les faire monter en compétence pour que chacun se sente à sa place ».

Développer un esprit collectif permet aux collaborateurs de se sentir rassuré, protégé et permet de se soutenir face à des situations délicates ou en cas d’échec. Si l’on gagne ensemble, on perd ensemble.

esprit d'équipe
l'importance du collectif

La force du collectif permettra aussi d’appréhender sous un autre angle les erreurs ou les échecs. La défaite d’un match en cours de saison ou l’échec d’un objectif intermédiaire doit être analysée pour en tirer des conclusions et être une source d’informations nécessaires pour rebondir.

En somme, dans tout échec il y a un apprentissage à retenir. C’est avec cet esprit d’équipe que l’entreprise sera capable de parvenir à ses objectifs.

Des bénéfices partagés grâce à un accompagnement décalé

Parce que nous pensons que ce petit pas de côté, dans la transposition sport-entreprise, peut permettre une autre représentation, une autre approche, au bénéfice de la performance en entreprise, nous avons créé un module de formation spécifique, dédié aux managers°:

MANAGER LA PERFORMANCE – Les atouts du modèle sportif

Et parce qu’il y a beaucoup à faire pour aider les sportifs dans leur reconversion professionnelle, au regard de la précarité de leur situation, mais surtout par rapport à tout ce qu’ils peuvent apporter en entreprise, nous proposons un processus d’accompagnement individuel et/ou collectif :

  • 8 séances de coaching individuel pour 480€
  • 4 ateliers collectifs de 3h pour 480€ par personne (groupe de 6 maximum)

 

Article rédigé par Delphine PICHARD - ENTRE2SPORT

Sources :

https://www.capital.fr/votre-carriere/cinq-lecons-de-management-inspirees-des-sportifs-1089758

https://groupechd.fr/blog/a-la-une/le-chef-dentreprise-est-un-athlete-de-haut-niveau/

https://www.horizons-decisionnels.fr/Esprit-d-entreprise-valeurs-sportives-la-bonne-alliance_a60.html

https://www.irbms.com/fixation-objectif-sportif/

https://www.perfony.com/fr/gestion-de-projet-sport-dequipe/

24 décembre 2018
Delphine Pichard

C'était fin 2017, l'un de mes tous premiers coachings...

Après 7 séances, échelonnées sur une durée de 6 mois, voici le témoignage de xxx, 1 an après les faits : un message fort qui évoque la puissance du coaching !

Le coaching m’a permis de dégager un espace où mener une réflexion personnelle : pris dans notre quotidien, je pense que d’une manière générale, nous ne prenons pas assez ce temps indispensable quand on veut évoluer. Avec l’aide des outils proposés, j’ai pu, dans cet espace, identifier mes besoins et comprendre mes envies profondes, c’est au travers de ce travail que la définition des objectifs a pu se concrétiser. J’ai pu également identifier les ressources internes mobilisées dans d’autres circonstances, et prendre appui sur elles dans la mise en place des actions à entreprendre pour permettre l’évolution que je m’étais fixée.

Outils et changement

Les connaissances et les outils acquis grâce au coaching me permettent aujourd’hui d’être plus réactive et flexible dans un contexte de changement : vision plus éclairée pour analyser les situations extérieures, analyser mes propres résistances, mobiliser mes ressources… Ces outils me permettent aussi de m’inscrire dans un cercle vertueux grâce à une démarche de continuelle progression : relever des défis, saisir des opportunités, prendre des risques en ayant conscience de mes propres limites.

Rôle et posture du coach

La présence d’un coach est indispensable pour accompagner les efforts demandés par toute évolution, le chemin n’est pas facile et parfois il est tentant de s’arrêter en cours de route, le coach peut donner alors un nouvel élan et remotiver la personne sur le point d’abandonner. Le coach c’est aussi celui qui, avec son regard extérieur, va permettre des petites prises de conscience jusqu’à un « déclic débloquant », il nous aide, par exemple, à comprendre les croyances qui nous enferment dans des schémas limitants.

Et si c'était à refaire...

En tous cas il n’y a pas de doute, si c’était à refaire, je le referais, et avec la même coach !

La puissance du coaching

 

Article rédigé par (et pour) Delphine PICHARD - ENTRE2SPORT

16 juillet 2018
Delphine Pichard

Le manager coach apparaît comme la posture adaptée aux enjeux du moment… phénomène en vogue ou vraie solution ?

Dans un environnement en perpétuelle mutation, quand les termes de stress et de burn-out imposent d’aborder les notions de qualité de vie au travail et de responsabilité sociétale des entreprises… les managers doivent faire face à des situations de plus en plus complexes, notamment humainement.

L’émergence du coaching et son impact sur le métier de manager

Le coaching : du sport au business

manager coachLe coaching est tout d’abord apparu dans le monde sportif de haut niveau aux Etats-Unis dans les années 70 avant de se développer dans les entreprises pour aider les managers à accroître leurs capacités et à améliorer leurs performances. Pourtant ce n’est qu’au début des années 90 que le coaching a fait son apparition dans les entreprises françaises. Aujourd’hui le terme « coaching » est utilisé dans tous les domaines, il a pénétré tous les secteurs d’activités, du monde sportif au monde économique en passant par la vie privée.

Cependant, le coaching a d’abord été réservé aux hauts dirigeants compte tenu du prix d’un coaching avant de descendre dans la pyramide hiérarchique pour concerner l’ensemble des managers. C’est parce qu’il a été confiné dans les plus hautes sphères dirigeantes que le coaching est longtemps resté une activité méconnue en France, l’élite dirigeante ne voulant pas faire savoir qu’elle se faisait accompagner.

Coach et manager deux termes antinomiques ?

coach comme cocherLe terme « coach » vient du « cocher » qui conduit les voyageurs d’un endroit à un autre. Le coach est à la disposition d’une personne ou d’un groupe ; il sert de guide, s’assure de la sécurité, et accompagne vers un objectif préalablement défini.

Le terme « manager » vient quant à lui de l’italien « maneggiare » qui signifie contrôler, manier, avoir en main (du latin « manus »). Le manager est donc une personne qui prend des décisions et qui joue un rôle influant sur le fonctionnement de l’entreprise.

L’antinomie des deux termes réside dans la question du positionnement hiérarchique. En effet, il apparaît clairement dans ces simples définitions étymologiques, que le manager est un supérieur hiérarchique qui dirige et évalue, quand le coach n’est qu’un compagnon de voyage, qui aide à atteindre un objectif.

En effet, comme le dit Michael NEILL dans son livre « Coaching for Maximum Performance » :

Management is about process while coaching is about people.

Manager coach : nouvelle posture du manager

On peut envisager la possibilité pour un manager, de faire appel à la posture du coach en fonction des situations auxquelles il a à faire face : il joue alors le rôle de manager coach.

Le manager coach, à la fois supérieur hiérarchique et coach, inspire alors plus d’humanité, par la proximité, et l’attention qu’il donne à ses équipes et collaborateurs. Et il y a fort à parier que, dans certaines situations, cette posture peut permettre plus de motivation, plus d’engagement, et donc plus de performance de la part de l’équipe.

Posture du manager coach

Mais, étant lui-même impliqué dans la situation, le manager peut manquer de recul, et donc d’objectivité, vis-à-vis de la situation et vis-à-vis du coaché. Il s’agit finalement pour lui, de réussir à passer d’une attitude directive (contrôle, ordonne…) à une attitude coopérative (écoute, guide…), grâce à une grande capacité d’empathie et de prise de recul par rapport à sa propre implication. Ce qui n’est pas forcément facile, car pas du tout naturel en entreprise... Cela nécessite un changement de posture, qui peut s’avérer perturbant, pour les deux parties.

Le coaching comme style de management

Le coaching, une compétence du manager

Le coaching devient alors une technique de management que le manager va utiliser pour augmenter ses performances et celles de ses équipes.

Le coaching sera tout à fait adapté à certaines situations individuelles ou collectives ; tout l’art du coaching réside dans la capacité du manager à savoir :

  • déceler la situation problématique qui peut être résolue avec le coaching
  • adopter la posture de manager coach, et les outils adéquats

Le rôle du manager coach intègre une posture et des outils spécifiques, qu’il est bon d’appréhender par la formation et par l’entraînement, car attention, comme le dit José ALLOUCHE :

Il existera donc une différence entre « faire du coaching » (rôle circonstanciel d’un manager) et l’exercice d’un métier consistant à être coach.

Le manager, en plus des connaissances nécessaires à l’exercice de ses différentes fonctions, se doit de posséder les rudiments du coaching, mais il ne peut en aucun cas se considérer comme un coach à part entière.

Un coaching pour le manager coach

Coaching et managementLe manager a besoin d’être coaché pour passer d’un management directif à un management plus souple. Pour être plus à l’écoute, compréhensif, il faut former le manager à ces compétences, et pour développer ces compétences, un accompagnement individuel est nécessaire. Pour être un bon manager il est préférable d’avoir été coaché pour mieux appréhender les situations et évaluer rapidement les cas où un coaching est nécessaire.

Conclusion

D’après l’enquête parue en 2011 du Syntec Coaching :

86% des personnes consultées pensent que le coaching permet « l’amélioration de son fonctionnement avec son équipe »

Ce qui en fait un véritable outil de management que tout bon manager se doit de connaître et d’utiliser.

De plus, adopter le coaching dans ses pratiques managériales permet de rendre l’environnement moins stressant pour les équipes, de favoriser le travail d’équipe et l’aide mutuelle, et de diminuer les luttes de pouvoir.

L’approche « coaching » en entreprise se veut de plus en plus efficace. A défaut d’être une mode, il s’agit bien souvent d’un point d’appui vers une transformation managériale plus approfondie car il y a fort à parier qu’une fois que vous y aurez goûté, vous ne reviendrez plus en arrière !

Nous vous accompagnons dans cette démarche avec :

  • Une formation manager coach sur 2 jours et demi (le programme)
  • Du coaching d’équipe pour les managers qui le souhaitent (plus d’informations ici)
  • Du coaching individuel pour managers et dirigeants (plus d’informations ici)

 

Article rédigé par Delphine PICHARD - ENTRE2SPORT

 

Sources :

13 juin 2018
Delphine Pichard

Logo Occicoachs : coaching professionnel en Occitanie

Né de l’alliance entre 6 cabinets de coaching professionnel certifiés (Déclic-Performance, Entre2sport, Intelligence Coaching, Intrasens, Noosphere 2 Femme, et Tendance Montagne), OcciCoachs intervient sur l’ensemble de la région Occitanie. La force du groupement permet ainsi au plus grand nombre d’entreprises et de particuliers de recourir au coaching pour améliorer leurs performances professionnelles.

Un réseau de coachs indépendants en Occitanie

Ensemble, on est plus fort !

C’est probablement ce que se sont dit 6 coachs professionnels exerçant tous dans la région Occitanie. Depuis 2017, ils se sont regroupés pour former OcciCoachs. Les membres fondateurs sont, en effet, partis d’un constat simple : plutôt que de travailler seul, il est bien plus enrichissant d’unir leurs expertises, de mutualiser leurs compétences et de s’adosser à la force d’un collectif.

Comme ils l’expliquent : « l’idée, c’est vraiment de se regrouper entre coachs partageant des valeurs et la même ambition pour l’humain, et de proposer à nos clients la richesse d’un réseau solide, professionnel, tout en conservant nos personnalités, nos singularités ».

Une approche du coaching autour de valeurs communes

« Nous partageons la même approche du coaching et la même sensibilité. Autour de valeurs communes comme l’expertise, la bienveillance, et la performance, nous plaçons l’humain au cœur de l’organisation. Cela nous permet de pouvoir répondre rapidement aux besoins ou aux projets des entreprises, des collectivités ou des associations, que ce soit collectivement ou individuellement ».

Les membres d’OcciCoachs sont certifiés RNCP1 (bac +5) et adhèrent au code de déontologie de l’EMCC (European Mentoring and Coaching Council).

Le coaching professionnel : des bénéfices concrets

Pour l’entreprise, le coaching s’adresse aux dirigeants, aux cadres, aux managers intermédiaires, et aux équipes.

S’agissant de coaching individuel, les coachs interviennent régulièrement pour accompagner :

- l’optimisation et le développement du leadership ;
- l’évolution professionnelle (changement de poste, changement d’orientation, prise de responsabilités, etc.) ;
- le management, la motivation et la gestion des équipes (créer du lien, donner du sens, gérer les fortes personnalités, développer la motivation, optimiser son organisation, accompagner le changement, etc.) ;
- la gestion positive du stress, pour davantage de plaisir au travail.

S’agissant de coaching d’équipe, les coachs apportent leurs compétences pour :
- faire vivre la vision du dirigeant ;
- créer de la cohésion et réguler les équipes ;
- favoriser l’engagement collectif au profit de l’entreprise ;
- co-construire le changement, les stratégies ou les nouvelles organisations

Un coaching individuel ou d’équipe est toujours orienté « résultats ». Il se traduit par un plan d’actions opérationnel pour atteindre rapidement l’objectif déterminé communément et au préalable avec le client. Un coaching s’organise sur une durée limitée, généralement 2 à 6 mois.

Processus de coaching

Retrouvez l'article en entier sur https://flashmatin.nouvelobs.com/occicoachs-groupement-de-coachs-pour-entreprises-sur-montpellier-et-region-occitanie

Consultez plus d'informations sur le coaching entreprise et/ou contactez-nous !

 

Article rédigé par Delphine PICHARD - ENTRE2SPORT

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