Selon une étude sur la santé au travail, réalisée en 2009 par Malakoff Médéric, en France :
4 salariés sur 10 seraient touchés par le stress au travail.
Selon une autre étude, réalisée en 2009 également, pour la documentation française, sur les activités physiques et sportives pour tous :
350 millions de journées de travail seraient perdues chaque année en Europe, pour des problèmes de santé liés à la vie professionnelle.
Selon différentes études françaises, comme européennes :
80% des personnes qui pratiquent un sport, sont essentiellement motivées par un souci d’ordre sanitaire.
Or, selon le code du travail :
Tout salarié peut, compte tenu des possibilités de l’entreprise, bénéficier d’aménagements de son horaire de travail pour la pratique régulière et contrôlé de son sport » (article L.3122-28, version en vigueur au 1er mai 2008).
Bref, comme le stipule le code du sport, qui dit que :
les entreprises et leurs institutions sociales contribuent à la promotion et au développement des activités physiques et sportive (article L.100-2),
le sport et l’entreprise sont clairement liés.
Et quand le bien-être des salariés devient une préoccupation majeure de l’entreprise, le sport semble être le moyen le plus productif d’y remédier.
Santé = productivité ?
Il semble assez clair que des salariés en meilleure santé, seraient moins absents au travail, et par conséquent, plus productifs.
La question, formulée autrement, serait de se demander si l’entreprise a intérêt à investir dans des programmes sportifs, pour en tirer un bénéfice de productivité ?
Plusieurs chercheurs se sont penchés sur le sujet, en voici les conclusions, mi-figue, mi-raisin...
D’un point de vue statistique, il s’avère que, quelques soient les études menées :
- le turn-over est réduit
- le taux d’absentéisme diminue significativement, au fur et à mesure que croît l’engagement des salariés dans la pratique sportive
- la fréquence des accidents du travail diminue également
- les arrêts maladie sont moins nombreux, et surtout moins longs
Par contre, les résultats sur la productivité ne sont pas flagrants.
Aussi, il ne s’agit là que de chiffres, qui peuvent certes, être de bons indicateurs sur les avantages de la pratique du sport, pour l’entreprise, mais qui restent insuffisants pour évaluer le degré d’amélioration de l’état de santé des salariés.
Sport-santé, un lien délicat à établir
Même s’il est aujourd’hui établi que :
Les activités physiques et sportives, pratiquées sous certaines conditions, ont des effets bénéfiques sur la santé physique, morale et sociale (Inserm, 2008)
L’équation sport = santé = productivité reste contestable, parce que les indicateurs utilisés ne couvrent pas l’ensemble des données à intégrer pour pouvoir proclamer la bonne ou la mauvaise santé d’un salarié.
L’absentéisme n’est pas directement lié à la santé, certaines personnes ne vont jamais s’arrêter alors même qu’elles peuvent être vraiment malades voire contagieuses, d’autres seront présentes physiquement, juste pour ne pas pénaliser les collègues, mais ne seront pas véritablement présentes psychologiquement, et donc finalement improductives...etc, etc...
De même la santé, n’est pas toujours liée positivement au sport : il se peut que la pratique du sport engendre des accidents, ou encore qu’un sportif passionné, devenu assidu, se concentre beaucoup plus sur le sport que sur son activité professionnelle...
Bref, il y a de nombreuses possibilités d’interprétation sur les indicateurs choisis pour mesurer les impacts de la pratique du sport en entreprise, et bien souvent, elles n’ont pas grand-chose à voir, ni avec la santé, ni avec la productivité.
Une démarche globale d’amélioration de la qualité de vie au travail
Impossible donc de prouver scientifiquement les bienfaits du sport en entreprise, ni pour les salariés = leur santé ; ni pour l’entreprise = la productivité !
Mais les enjeux de la qualité de vie au travail sont de toute façon bien plus importants. Ils ne se résume pas à un rapport coût/bénéfice, comme nous venons de l’aborder...
Il s’agit là d’un débat beaucoup plus large : une problématique sociétale majeure, générée au fur et à mesure de l’évolution du numérique, de la fermeture des sites industriels, de l’aménagement du temps de travail, de l’accroissement du chômage, de la sensibilisation écologique, de la mondialisation, du développement des professions indépendantes...etc.
Le travail, cette notion valeureuse il y a peu, n’est plus abordé de la même façon... Même si aujourd’hui, on passe encore beaucoup de temps à travailler, les priorités ne sont plus les mêmes, et beaucoup de projets professionnels sont régulièrement remis en cause : il y a à la fois plus de risques et plus d’opportunités, plus d’actions et plus de moments calmes, chacun recherche un équilibre dans son travail, comme dans sa vie.
Le sport peut être à la croisée de tous ces chemins. Garant d’une certaine condition physique, générateur de bien-être et de lien social, alternance de contraction et de décontraction, d’efforts et de récupération, le sport est une activité qui convient à tout le monde ; chacun peut choisir son sport, selon ses affinités, sa fréquence de pratique, selon ses disponibilités, son niveau, selon ses objectifs ; et c’est dans ce sens que doit être abordé le sport. Certains préféreront pratiquer seul ou entre amis, plutôt qu’en club ou en entreprise ; certains apprécieront de profiter de l’opportunité d’une salle de fitness sur son lieu de travail ou à proximité... le fait est que chacun doit pouvoir rester libre de choisir.
La question n’est pas de savoir comment faire pratiquer du sport à ses salariés, mais plutôt de créer les conditions de pratiques sportives selon leurs besoins.
Bref, le sport en entreprise s’inscrit dans une démarche globale d’amélioration des conditions de travail au sein de l’entreprise ; il convient de l’aborder comme tel, et non pas comme un facteur de performance des salariés au travail, même si dans certains cas, cela peut y contribuer.
Références d’auteurs : Julien Pierre, www.sport-entreprise.com
Des logiques convergentes
Les entreprises savent depuis longtemps tirer parti du sport dans leur gestion des ressources humaines.
Aujourd’hui, que ce soit pour recruter, construire une équipe, mobiliser les troupes, ou tout simplement pour le bien-être des salariés, l’entreprise fait très facilement appel au monde du sport depuis de nombreuses années. Cela s’est développé par le sponsoring, qui a permis, pour les entreprises qui l’ont pratiqué (et quand c’était bien fait), de créer de la cohésion, du lien entre les salariés, quelques soient leurs origines, leur statut ou leur métier ; cela a développé ou renforcé des valeurs fortes de partage ou de performance selon les stratégies adoptées, en créant des souvenirs communs, c’est-à-dire une histoire, à forte valeur.
Ensuite sont arrivés les concepts du team-building et de l’incentive d’entreprise, moins cher que le sponsoring, plus accessible, et surtout interne, c’est-à-dire que c’est le sport qui est intégré dans l’entreprise et non l’inverse : pratique du sport dans le cadre d’événements spécifiques, intervention de sportifs de haut niveau ou d’entraîneurs reconnus... Avec, en plus du côté cohésion, un aspect développement de la performance, individuelle et collective.
Et aujourd’hui, c’est le sport sous toutes ses formes, pour ses bienfaits en particulier, qui s’invite en entreprise : développement d’espace de pratiques sportives, mise à disposition de forfaits, réductions pour des abonnements, cours de yoga ou autres formes d’activités dites douces, adaptation des rythmes de travail pour pouvoir pratiquer du sport... (voir notre article : le sport dans l’entreprise).
Toutes ces expériences cumulées font du sport un élément incontournable de la vie des entreprises. D’un point de vue managérial, le sport de haut niveau est même devenu une référence pour bon nombre d’entre elles !
Le monde sportif, sous la poussée de la professionnalisation, s’est imprégné de la logique entrepreneuriale.
Considérant qu’il s’agissait de s’adonner à une pratique ludique et de divertissement, complètement désintéressée, où la manière d’être et de faire compte davantage que la performance ou le résultat, les instances su sport ont longtemps refusé la logique économique.
Ce qui n’a pas empêché le développement du professionnalisme, c’est-à-dire, dans un premier temps, l’implication de grandes entreprises (par ses grands dirigeants) dans le financement et l’organisation de compétitions sportives, d’abord pour divertir les salariés. Ensuite, les sports comme la boxe, la course à pied, l’aviron, le golf ou encore le cyclisme se sont développés professionnellement, par la rémunération des sportifs selon leurs performances, et donc dans une logique déjà commerciale, lié au spectacle. Puis ce sont les médias qui sont entrés en jeu, et ont notamment contribué au développement de l’industrie du cycle, par exemple, au milieu du 20ème siècle.
Dans le football, premier sport collectif à se professionnaliser, ce sont les constructeurs automobiles qui importent les méthodes de management de l’entreprise dans les clubs (ex : Peugeot au FC Sochaux, Fiat à la Juventus de Turin). Ils rationalisent la gestion du club comme dans l’entreprise, et sont à l’initiative de la séparation de compétences au sein d’une équipe sportive ; ils approfondissent les concepts industriels de productivité et de croissance, comme des paramètres de gestion de la performance sportive.
C’est dans ce sens que la relation du sport à l’entreprise va évoluer, tranquillement, jusqu’à se confirmer dans les années 80, par nécessité, du fait de l’explosion du professionnalisme, et donc des masses salariales à gérer : les clubs professionnels deviennent des sociétés commerciales, et avec elles se développement les fonctions marketing, merchandising, finance, communication interne et externe...etc. Jusqu’à la possibilité d’entrer en Bourse (ce qu’a fait l’Olympique Lyonnais).
Un processus inachevé
Si le sport et l’entreprise ont effectivement, comme nous venons de le voir, des logiques convergentes, et évoluent ensemble, par « interpénétration » des deux mondes, dans leurs intérêts respectifs, il ne faudrait pas oublier les spécificités de chacun.
En effet, il y a bien des situations similaires entre le sport de haut niveau et l’entreprise, comme le contexte de concurrence, ou la notion de performance, mais des différences significatives sont à prendre en compte, et limitent la pertinence des rapprochements.
L’organisation du sport en elle-même, les structures hiérarchiques relativement plates, ou encore les niveaux de rémunération des sportifs, sont parmi les spécificités du sport, non comparables au monde de l’entreprise. Ces caractéristiques ont une grande influence dans le management du sport et des sportifs.
Un sportif accepte très naturellement le volume de travail, les souffrances, les échecs, l’autoritarisme de l’entraîneur parfois, car les récompenses symboliques (souvent médiatiques), intrinsèques (médaille, classement, niveau de compétition) et financières, sont véritablement présentes dans l’univers sportif, facilement mesurables, et sont des éléments de reconnaissance indéniable.
En ce sens le sportif n’est pas comparable au salarié, même si l’entreprise peut s’inspirer du sport dans son management...
A l’inverse, compte tenu de l’introduction d’une logique entrepreneuriale dans le sport professionnel, et malgré son apport avéré, c’est le statut des acteurs du sport, et l’identité même du sport qui se transforme : quand l’entraîneur est un manager de proximité à la base, son rôle évolue vers un management plus fonctionnel, plus stratégique, très éloigné de l’esprit du sport et de ses valeurs initiales.
Puisque ses problématiques de professionnalisation, similaires à celles de l’entreprise, ne sont pas encore réglées dans le contexte spécifique de l’univers sportif, on voit bien que le sport est à un moment charnière de son évolution, et qu’il y a encore du chemin à parcourir, aux côtés de l’entreprise.
Vigilance...
L’interpénétration des deux mondes a des chances de s’accentuer ; cela étant, il convient d’être prudent, et d’éviter les dérives de cette complémentarité évidente.
Du côté de l’entreprise, il s’agit d’utiliser le sport pour les bonnes raisons, sans arrière-pensée de l’ordre de la manipulation ; et de ne surtout pas penser que le sport est « la » solution à tous les problèmes de management.
Du côté du sport, rien ne dit que la logique entrepreneuriale est un modèle économique unique à suivre ; il faut absolument tenir compte des spécificités du monde sportif, qui même si beaucoup d’argent peuvent être en jeu parfois, sont très éloignées des pratiques libérales de l’entreprise.
Article rédigé par Delphine PICHARD - ENTRE2SPORT
Références d’auteurs : Béatrice BARBUSSE, Sébastien FLEURIEL, Sophie JAVERLHIAC
Un métier d'avenir ?
Avide d'informations, et éventuellement de coups de pouce pour le développement de mon entreprise, j'ai participé à de multiples conférences au salon Connec'Sud, en particulier pour toutes les solutions qui touchent aux ressources humaines... Evidemment !
Il a beaucoup été question de bien-être au travail, ou de qualité de vie en entreprise, c'est comme on veut, ça veut dire la même chose :-/
Dans cet article, j'ai tenu à m'arrêter sur la notion de CHO, comprenez "Chief Happiness Officer", c'est à dire si on traduit en français : "Directeur Général du Bonheur" ; ça en jette non ?!
Mais qu'est ce que c'est ?
A l’origine, le concept a été créé par Chade-Meng Tan, un ingénieur américain, 107e salarié embauché par Google qui a changé de métier pour se concentrer sur le développement des personnes et leur bien-être. Il invente donc la fonction de « Jolly Good Fellow » (super bon camarade) et devient le premier M. Bonheur (aujourd’hui milliardaire et enseignant la méditation).
D'un point de vue "Fiche métier", le Chief Happiness Officer a pour objectif de créer des conditions dans lesquelles les salariés vont trouver du bien-être, mieux encore : du bonheur.
Derrière ce titre quelque peu provocant, émerge un constat implacable : le bien-être est un des premiers facteurs de la performance individuelle et collective.
De nombreuses études (Harvard, MIT…) pointent la corrélation positive entre le plaisir au travail et la performance. Des chiffres impressionnants circulent montrant que :
un salarié heureux est 2 x moins malade, 6 x moins absent, ou encore 9 x plus loyal.
Les grandes entreprises internationales, dans leur quête de RH au sens littéral du terme et de communication interne optimisée, ont vite vu dans cette nouvelle fonction une clé efficace pour répondre aux problématiques de management, de motivation et d’engagement des salariés, de santé au travail, de marque employeur (recruter des talents, limiter le turn-over…) et, in fine bien sûr, de productivité.
Et alors, qu'est ce que ça donne ?
Les missions du CHO ont complexes et nécessitent temps et investissements. Élaborer et mettre en oeuvre une culture de travail positive, améliorer les relations et créer du lien, induisent d’être au cœur des changements de l’entreprise.
L’objectif est de veiller à ce qu’aucun obstacle ne puisse entraver le travail des salariés. Le CHO aura ainsi à intervenir sur des points stratégiques comme les nouveaux outils (digitaux surtout), les horaires, la mobilité (télétravail), mais aussi sur des sujets sensibles comme l’optimisation du parcours individuel en entreprise, des entretiens de motivation, la cohésion d’équipe, le coaching…
Pour fédérer, il a aussi comme mission d’organiser des activités amusantes : par exemple des ateliers de créativité, des concours internes, des happy hours… On peut aussi lui demander la mise en place de services spécifiques comme des abonnements fitness ou de la conciergerie…
Le CHO est à la fois un super-communicant maîtrisant l’événementiel, le dialogue autour de la machine à café, mais aussi un relais, un médiateur, ou encore une nounou, voire un psy...
Et pour de vrai ?
Cela semble être un métier de rêve, n'est-ce pas ?
En réalité, c'est un métier hyper exigeant, qui nécessite de grandes compétences humaines, une bonne humeur au quotidien, de l'enthousiasme à revendre, bref une capacité spéciale à inspirer du bonheur chez les autres ; ce qui n'est pas donné à tout le monde !
Et si le métier s'est de plus en plus répandu en France ces dernières années, comme en témoignent les ateliers de partage d'expériences qui se développent un peu partout en région, il y a encore peu d'élus au poste.
Au même titre que le phénomène de libération de l'entreprise, entendez :
"effacement de la hiérarchie pour l'expression des salariés au bénéfice de l'entreprise",
l'intérêt pour le bien-être au travail, même s'il est de plus en plus évident, a du mal à se concrétiser en entreprise, par d'autres choses que des apéros ou des cours de yoga.
A cela s'ajoute la remise en question du mode de management des entreprises, et donc de toute l'organisation du travail...
Article rédigé par Delphine PICHARD - ENTRE2SPORT
Faut il prendre des mesures managériales préventives ?
Selon une étude récente de l'IFOP (mai 2017), plusieurs tendances lourdes ressortent et soulignent de grandes problématiques de société et d'organisation du travail :
- 15% des actifs ont été en arrêt de travail 10 jours et plus en 2016
- 20% des absents estiment qu’ils auraient pu aller travailler
- 13% des actifs sollicitent des arrêts maladie pour des raisons autres que leur santé
- les causes principales de ces arrêts sont la convenance personnelle (19%), la surcharge de travail ou le non paiement des heures supplémentaires (21%) ou l’absence de motivation (18%)
- 64% des actifs estiment que leur travail a déjà été impacté par les absences de collègues
- 66% de ces actifs ont le sentiment que les absences de collègues ont pu être préjudiciables aux performances de l’entreprise
Qu'en pensez-vous ?
http://www.ifop.com/media/poll/3760-1-study_file.pdf
Ou comment accompagner au mieux un sportif en fin de carrière ?
Certains l’appellent la « petite mort », d’autres l’accueillent comme un grand bol d’air frais, ou la considèrent comme le commencement d’une nouvelle histoire. Quelle que soit la signification qu’on lui donne, la reconversion est un passage obligé dans la vie d’un sportif de haut niveau, une période transitoire inéluctable qui correspond à un bouleversement psychologique, physique, et social.
Qu’il soit gymnaste, athlète, volleyeur, basketteur, ou encore skieur, le sportif de haut niveau est avant tout un produit de l’industrie sportive. Repéré très jeune dans sa province natale, il grandit la plupart du temps à l’internat dans des centres sportifs, aux côtés d’autres sportifs, entraînés par d’anciens sportifs. Sillonnant la planète de compétitions en compétitions, il a paradoxalement une ouverture sur le monde qui se réduit aux kinésithérapeutes et aux journalistes. Il a beaucoup de responsabilités très jeune donc, mais est en revanche assisté dans certains domaines du quotidien, ce qui fait de lui un « individu inadapté à la société de par sa culture qui lui est propre», comme l’explique Sylvaine DERYCKE, ancienne athlète de haut niveau et sociologue en thèse sur la corrélation entre activité sportive et religieuse.
S’il existe à priori une volonté politique de protéger et d’accompagner les sportifs pendant leur carrière (loi adoptée en 2015 suite au rapport Karaquillo), la réalité semble toute autre, car le système est complexe. En effet, entre le sportif et le gouvernement, de nombreux acteurs entrent en jeu, et tout autant de stratégies différentes. Le thème de la reconversion est finalement peu abordé dans l’entourage des sportifs, par manque d’intérêt, par manque de temps, du fait d’un défaut d’information parfois, par peur de moins d’implication et donc moins de performance… Les raisons sont diverses mais au final, le sportif est livré à lui-même, et doit bien souvent se débrouiller seul, alors qu’il n’en a pas vraiment les moyens pendant sa carrière sportive.
Un monde à part pour ces sportifs de haut niveau, dont le cœur palpite au rythme de leur passion. Du jour au lendemain, ils doivent faire face à un changement de vie brutal et partir à la conquête de nouveaux repères. Cette étape est très difficile à gérer et nécessite un accompagnement spécifique, que les fédérations et autres institutions ne proposent pas parce qu’elles sont focalisées sur la performance sportive.
Un coach professionnel a toute sa place dans ce contexte, en particulier à ce moment de la vie du sportif; l’objectif étant de l’aider à trouver sa voie avec un maximum de sérénité.
Article rédigé par Delphine PICHARD - ENTRE2SPORT
POUR VOUS SERVIR !