4 mars 2024
Delphine Pichard

Dans cet article, nous allons explorer ensemble l'impact potentiel du codéveloppement dans le domaine du sport de haut niveau. Vous découvrirez comment cet outil peut améliorer les performances des athlètes et transformer les méthodes d’entraînement.

Embarquez avec moi dans cette aventure inspirante et motivante !

Les principes du codéveloppement

Le pouvoir du partage d'expériences

Dans le sport de haut niveau, les principes du codéveloppement sont primordiaux. Ils se fondent sur une coopération intense et un échange enrichissant entre sportifs déterminés à atteindre l'excellence. L'un des piliers de cette méthode est le partage d'expériences. Chaque participant apporte sa propre perspective, ses propres victoires et défis au collectif, instaurant ainsi un système basé sur la réciprocité et l'entraide. Le codéveloppement promeut une approche participative où chaque individu s'implique dans son parcours personnel tout en contribuant activement à l'épanouissement commun.

L'apprentissage collaboratif : Un vecteur de progrès

L'autre pilier essentiel du codéveloppement repose sur l'apprentissage collaboratif qui avance une constance dans le développement des talents parmi tous les membres de la communauté sportive. Dans ce cheminement collectif, nous apprenons non seulement les uns des autres mais aussi grâce aux différents participants. La diversité des parcours individuels offre une multitude de perspectives pour comprendre et résoudre les obstacles rencontrés lors des séances d'entrainements ou compétitions intensives.

Ces deux éléments -partage d'expérience et apprentissage collaboratif- forment ensemble un levier puissant pour exploiter le potentiel inhérent au codéveloppement dans le sport de haut niveau.

L'application du co-développement au sport

Dans le monde du sport de haut niveau, l'application du codéveloppement se révèle un outil pragmatique et efficace pour optimiser la performance. Cette approche systémique capitalise sur l'entraide et le partage des ressources entre athlètes, entraîneurs, staffs médicaux, para-médicaux et satffs de structure.

Cette stratégie collaborative donne à chaque individu la possibilité d’enrichir ses compétences grâce aux autres. Elle promeut également l’empowerment des sportifs qui deviennent responsables de leur propre développement.

  • L'échange constant d'idées et stratégies
  • La co-construction de solutions face aux défis
  • Le partage d'expériences positives ou négatives
  • L'apprentissage mutuel basé sur une dynamique collective

Il est donc perceptible qu'un tel processus améliore les performances individuelles tout en renforçant la cohésion au sein des équipes sportives.

Dans le sport professionnel : le codéveloppement offre une approche innovante pour atteindre l'excellence tout en respectant les valeurs fondamentales que sont la solidarité et le respect mutuel.

Les bénéfices pour les athlètes de haut niveau

Repousser ses propres limites

L'emblématique détermination des athlètes de haut niveau se trouve décuplée grâce au codéveloppement. Cette technique stimule l'engagement vers une amélioration continue, transformant la pratique sportive en exercice d'auto-analyse. Elle aide les sportifs à découvrir leurs atouts et vulnérabilités pour repousser sans cesse leurs limites personnelles.

Renforcer sa résilience mentale

Dans le monde du sport de haut niveau, l'importance du mental égale celle du physique : ici entre en jeu la résilience. Le Journal of Sports Sciences a révélé en 2015 que le codéveloppement entre pairs peut augmenter significativement cette qualité chez les professionnels du sport, leur offrant une concentration solide face aux défis rencontrés sur la voie de la victoire.

Favoriser l'esprit d'équipe

Ne sous-estimons pas le rôle du codéveloppement dans la création d'un esprit collectif ! Par sa capacité à engendrer une confiance mutuelle et son approche tactique fondée sur un dialogue constructif, il génère une véritable synergie au sein des équipes sportives. En conséquence, chaque membre profite non seulement d'une meilleure connaissance de soi-même mais aussi partage avec ses équipiers pour atteindre ensemble des sommets inexplorés.

Le retour sur des cas concrets

Le codéveloppement au service du sport individuel

L'expérience de nombreux athlètes en sport individuel témoigne du rôle transformateur que peut jouer le codéveloppement. Considérons l'exemple d'un marathonien qui, par l'application de cette approche, a réussi à reconsidérer sa stratégie de course. L'étude des autres concurrents et la réflexion commune menée lors des sessions de codéveloppement lui ont offert une utilisation plus efficace de ses compétences. L'influence a été remarquable tant sur son rendement que sur sa santé mentale.

Une vision différente pour le sport collectif

Dans les disciplines en équipe, le codéveloppement montre son efficacité. Les groupes qui l'adoptent dans leur organisation profitent d'une synergie renforcée entre les participants et développent un esprit collectif novateur. L'échange constant des retours permet une progression continue pour chaque joueur, s'appuyant sur leurs perspectives divergentes plutôt qu'un unique point de vue top-down imposé par le coach seul.

Les difficultés potentielles

Malgré les nombreux avantages du codéveloppement, il serait irréfléchi de passer sous silence certaines embûches potentielles que nous pourrions rencontrer. Les entraves peuvent provenir d'une méconnaissance des techniques collaboratives, engendrant une insuffisance de temps pour s'y adapter efficacement. Des réticences peuvent naître face à l'incertitude et la tension inhérentes à toute modification d'approche - une complexité souvent exacerbée par le poids médiatique omniprésent dans le sport de haut niveau.

Il est nécessaire d'envisager les blessures potentielles qui peuvent entraver l'apprentissage collectif. Gardons à l'esprit qu'il subsiste toujours des obstacles psychologiques empêchant certains athlètes de partager leurs expériences et connaissances avec leurs collègues. Il est crucial d'être conscient de ces aspects afin de minimiser leur impact sur ce processus bénéfique qu'est le codéveloppement.

La mise en place dans une équipe sportive

Création d'un environnement propice

Réussir dans le sport de haut niveau nécessite une organisation structurée et disciplinée. La cohésion au sein de l'équipe est un facteur clé pour atteindre les objectifs fixés. Le codéveloppement intervient ici en créant un environnement propice à la performance.

  • Favorisant les échanges, la communication entre les membres de l'équipe s'intensifie.
  • Cette dynamique contribue à créer une atmosphère soudée où chacun comprend son rôle.
  • Avec le partage des compétences encouragées, les athlètes se développent ensemble.
  • L'entraînement devient ainsi plus efficace et motivant car tous oeuvrent vers un but commun.

Outils pratiques du co-développement

Dans ce contexte dynamique, divers outils peuvent faciliter la mise en place du codéveloppement. Les séances d'entraînements collectives sont essentielles : elles renforcent non seulement la discipline mais aussi le sentiment d'appartenance à l'équipe. En outre, des ateliers spécifiques peuvent être organisés afin de stimuler l'esprit collectif et encourager chacun à exprimer ses idées ou ses préoccupations.

Ces initiatives combinées amélioreront non seulement les performances individuelles mais également celles du groupe dans son ensemble. En fin de compte, c'est toute l'organisation qui en bénéficiera.

La compréhension du concept de codéveloppement

Pour comprendre le concept de codéveloppement, il faut envisager l'esprit d'équipe sous un angle nouveau. Cette démarche repose sur la mutualisation des expériences et de l'intelligence collective pour promouvoir le développement personnel. C'est une coopération active où chaque participant contribue et bénéficie simultanément.

Le rôle d'un animateur professionnel est crucial dans cette démarche, car il assure que les échanges demeurent productifs et profitables pour tous les participants. Le codéveloppement n'est pas uniquement une stratégie d'amélioration des performances sportives : c’est une réinterprétation innovante de la dynamique d'équipe, axée sur la progression mutuelle et ininterrompue.

Autres ressources intéressantes pour approfondir votre compréhension du concept de codéveloppement :

Qu'est-ce que le codéveloppement ? - sur ce site

Le Codev - sur le site de Codéveloppement academy, chez qui je me suis formée 🙂

Facilitateur en codéveloppement

Attestation de formation au codéveloppement - juin 2023

29 janvier 2024
Delphine Pichard

Dans un monde en constante évolution, l'importance de posséder une "force mentale inébranlable" ne peut être sous-estimée. Se pencher sur ce sujet offre des avantages considérables, allant d'une définition plus claire des objectifs à une gestion efficace des émotions. Il fournit les outils pour cultiver l'autodiscipline quotidienne et favorise le développement personnel constant. Enfin, il met en lumière comment la force mentale peut être le pont entre sport et entreprise pour un accomplissement professionnel optimal.

 

Les fondements de la force mentale

La force mentale repose sur des bases solides, à l'image d'un édifice robuste face aux tempêtes. Ces fondations résident principalement dans la capacité de concentration et la gestion du stress.

Une étude publiée par Forbes en 2020 a démontré que ces deux éléments clés peuvent être améliorés grâce à une pratique quotidienne de la méditation. Cette méthode ancestrale offre un espace où il est possible de calmer les pensées tumultueuses, permettant ainsi un meilleur focus et une meilleure résilience face au stress.

C'est là que réside le cœur même de la force mentale : une aptitude à ne pas se laisser submerger par les situations difficiles ou stressantes, mais plutôt à les appréhender avec sérénité et confiance en soi. Cela requiert un entraînement quotidien, tout comme pour développer des muscles physiques.

Le chemin vers le développement d'une forte mentalité n'est pas toujours facile. Il demande patience et persévérance, mais chaque petit progrès compte pour bâtir cette fortification interne qui permettra ensuite d'atteindre ses objectifs avec plus d'assurance.

 

La définition claire des objectifs

La sélection d'objectifs réalistes et mesurables

Pour développer une force mentale solide, la définition d'objectifs précis et mesurables est primordiale. Des buts clairement établis sont comme des phares dans l'obscurité, guidant les pas vers un chemin défini. Ils apportent une motivation constante, nourrissent la persévérance et alimentent le courage face aux obstacles inévitables. Un objectif bien défini est tangible ; il peut être touché du doigt lorsqu'il est atteint. Plus encore, il offre une mesure de réussite sans équivoque.

L'établissement d'un plan d'action concret

Se doter de buts précis n'est cependant que la première marche à franchir pour renforcer sa résilience mentale. Il convient ensuite de mettre en place un plan d'action complet qui servira de feuille de route pour atteindre ces objectifs. Ce plan doit être réaliste, flexible et adaptatif afin de pouvoir faire face à toute situation imprévue. En adoptant cette approche proactive, on se prépare non seulement à surmonter les défis futurs mais aussi à tirer parti des opportunités qui se présentent en cours de route.

 

La culture de l'autodiscipline quotidienne

La culture de l'autodiscipline quotidienne est un pilier fondamental dans le développement de la force mentale. Elle consiste à instaurer des routines et des habitudes qui deviennent partie intégrante du quotidien, une sorte de discipline silencieuse qui se manifeste à travers chaque action.

Cette autodiscipline s'acquiert pas à pas, sans précipitation ni découragement face aux obstacles. C'est un parcours semé d'efforts constants et d'un engagement indéfectible envers soi-même.

En cultivant cette autodiscipline jour après jour, on forge une volonté inébranlable capable de surmonter les défis les plus ardus pour atteindre ses objectifs. Une telle pratique est source d'épanouissement personnel et professionnel.

 

La gestion efficace des émotions

Renforcer la résilience face aux obstacles

L'adversité est une part inévitable de la vie et le renforcement de la résilience devient alors indispensable pour surmonter les obstacles. Une étude publiée en 2019 par Psychology Today démontre que l'exercice physique régulier peut améliorer significativement cette capacité d'adaptation. La pratique sportive, en stimulant le corps, favorise l'émergence d'une plus grande force mentale permettant ainsi de gérer efficacement les émotions négatives.

Canaliser le stress pour atteindre ses objectifs

Le stress, lorsqu'il est mal géré, peut se transformer en un véritable obstacle au progrès personnel et professionnel. L'apprentissage de sa canalisation est donc crucial dans toute démarche visant à développer sa force mentale. De nombreuses techniques existent, comme la méditation ou encore des exercices respiratoires spécifiques. Ces derniers contribuent non seulement à réduire immédiatement les niveaux de stress ressentis mais aussi à accroître notre capacité globale à gérer nos émotions lorsque nous sommes confrontés aux défis du quotidien.

 

La promotion du développement personnel constant

Explorer l'introspection pour une croissance personnelle

L'exploration de soi est un élément crucial dans la construction d'une force mentale solide. En se connaissant mieux, il est possible de comprendre ses propres limites et possibilités. Cette connaissance contribue à forger des objectifs clairs et réalisables. Il n'est pas rare que certains obstacles surgissent en cours de route ; cependant, la maîtrise de soi permet d'identifier les solutions adéquates pour surmonter ces défis sans nuire à son bien-être mental.

Favoriser l'adaptabilité face aux changements incessants

Le monde évolue constamment, exigeant une adaptabilité continue pour prospérer dans le flux incessant du changement. Cultiver cette flexibilité mentale requiert non seulement une volonté d'apprendre mais aussi un désir véritable de grandir en tant qu'individu. L’adaptation au changement est essentielle pour maintenir l’élan vers les objectifs fixés tout en gardant un esprit sain et résilient. Parvenir à concilier ces deux aspects peut sembler difficile au premier abord ; néanmoins avec le temps et la pratique régulière, cela devient naturel et facilite grandement l'atteinte des objectifs personnels ou professionnels.

 

L'accomplissement professionnel par la performance mentale

L'accomplissement professionnel est souvent l'aboutissement d'un long parcours semé d'embûches. Ce dernier n'est pas uniquement défini par les compétences techniques ou le savoir-faire, la performance mentale y joue un rôle crucial.

Cultiver une force mentale robuste permet de faire face aux défis, de surmonter les obstacles et d'avancer avec résilience vers la réalisation des objectifs. C'est cette capacité à garder le cap en dépit des difficultés qui distingue souvent ceux qui réussissent de ceux qui abandonnent.

Une forte mentalité aide à maintenir une perspective positive et à rester focalisé sur les objectifs malgré l'inévitable pression et stress du monde professionnel. De plus, elle favorise la prise de décision efficace dans des situations complexes.

Pour développer cette puissance mentale, il est essentiel d'apprendre à gérer ses émotions, pratiquer l'autodiscipline et établir une routine quotidienne qui soutient ces efforts continus.

La quête du succès professionnel peut être éprouvante sans un mental fort pour tenir bon dans la tempête. Cultiver sa force mentale devient ainsi non seulement bénéfique mais indispensable pour atteindre ses objectifs professionnels.

 

La force mentale comme pont entre le sport et l'entreprise

Potentiel individuel dans le sport

Est-il possible d'optimiser son potentiel individuel grâce à la force mentale ? La réponse est un retentissant oui. Une étude de l'American Psychological Association (2015) a révélé que la méditation de pleine conscience peut améliorer significativement la résilience mentale, une compétence cruciale pour les sportifs qui cherchent à pousser leurs limites et atteindre leurs objectifs.

Transfert des compétences de l'arène au bureau

Il n'est pas seulement question du domaine sportif ; cette force mentale peut être transférée au monde professionnel. Les compétences acquises sur le terrain - persévérance, concentration, gestion du stress - sont autant d'atouts dans l'environnement concurrentiel des affaires. La pratique régulière de techniques telles que la méditation de pleine conscience peut contribuer à renforcer ces capacités et favoriser une meilleure performance globale en entreprise.

Pour en savoir plus sur la relation entre le sport et l'entreprise, vous pouvez consulter cette page d'information : Sport et entreprise.

7 octobre 2022
Delphine Pichard

Parmi les sujets qui m’intéressent sur le suivi socioprofessionnel des Sportifs de haut niveau, il y a celui de la reconversion, à fortiori parce que je connais les enjeux et problématiques depuis longtemps, puisque j’ai soutenu mon mémoire de certification de coach professionnel sur cette thématique en 2016.

prendre son envol, se projeter dans la vie professionnelle

Lors du séminaire AMBITION BLEUE DANS LES TERRITOIRES du 06/09/2022, sur le thème du suivi socio professionnel des SHN, avec Amélie OUDEA-CASTERA, un atelier a été dédié à la reconversion, l’occasion de redéfinir la temporalité de l’athlète, de faire le point sur l’existant, et d’envisager des priorités.

 

Programme Ambition Bleue – Accompagnement des athlètes

 

Selon le programme Ambition Bleue – Accompagnement des athlètes, l’ANS accompagne les athlètes sur 3 axes :

  • Les aides personnalisées (limitées à 20k€ pour le cercle HP, à 15k€ hors cercle HP)
  • L’insertion professionnelle & l’accompagnement scolaire/universitaire (Contrats de travail aménagés – CIP, CAE ; Emplois SHN auprès des associations – nouveau depuis 2021 ; aménagement de scolarité ; le livret de compétences – nouveau depuis 2021))
  • Le contrat de performance fédéral (prise en charge des frais liés à la pratique – matériel, encadrement ; pension dans les établissements ; regroupements équipes de France…)

 

Etat des lieux de l’existant

 

Si on résume, voici les dispositifs qui existent déjà.

Dans le cadre de l’insertion professionnelle :

  • Les CIP (convention d’insertion professionnelle)
  • Les CAE (contrat d’aménagement à l’emploi)
  • Les « Emplois SHN »

 

Dans le cadre de l’élaboration d’un projet de reconversion :

  • Les bilans de compétences
  • Le livret de compétences (projet ANS développé avec l’AFPA)
  • Le dispositif Afdas « SHN, et après ? »
  • L’ACC Sport (appui conseil carrière) pour les sportifs professionnels (et entraîneurs)

 

Synthèse des solutions évoquées suite à l’atelier sur le thème de la reconversion

  • Organiser un séminaire spécifique sur la reconversion
  • Créer un module de formation reconversion
  • Création d’une entité territoriale au service de la reconversion
  • Elargir la liste des sportifs pouvant être accompagnés dans leur projet et leur parcours de reconversion selon les spécificités de chaque fédération
  • Permettre l’accès aux formations quel que soit le moment du parcours du sportif
  • Cartographie des experts de l’accompagnement à la reconversion Identifier les compétences/expertises spécifiques des conseillers en MRP sur la reconversion
  • Enrichir le réseau de personnes ressources formées en psycho du travail (identifier par une cellule non fédérale neutre sur les territoires ainsi que des assistantes sociales
  • Elargir les critères d’éligibilité AFDAS (plus large que RNCP)
  • Enveloppe ANS dédiée à la reconversion accessible après présentation d’un dossier et après la mise en liste
  • Améliorer la communication en direction des sportifs sur les accompagnements auxquels ils peuvent prétendre (vademecum…)
  • Prioriser le développement de la plateforme au service de l’accompagnement des sportifs Plateforme : recenser les écoles et formations aménagées
  • Alumni SHN : mise en relation SHN formés et les autres sportifs / sportifs en entreprise
  • Création de classes virtuelles postbac interfédérales
  • Partage des bonnes pratiques : retour d’expérience annuel sur le sujet de la reconversion (alimentation et animation)
  • Création du badge de compétences avec autorité de délivrance incontournable/reconnaissance soft skills

 

Tout un programme, n'est-ce pas ?!

 

illustration reconversion professionnelle

 

En ce qui me concerne…

 

J’aurais bien des choses à dire sur toutes ces solutions, si je les prenais une par une pour les détailler, mais je tiens à m’arrêter sur un constat général : en l’état, cette « liste de courses » a peu de chances d’aboutir, il me manque du « qui » et surtout du « quand » !!!

Bref, je choisis pour cet article, de vous parler de ce dans quoi j’interviens, pour apporter ma contribution, en espérant que « ça le fasse »…

Moi, je travaille énormément sur la notion de projet (si vous connaissez mon site, vous le savez). Il est donc assez évident pour moi de me positionner sur les dispositifs liés au projet de reconversion, sachant que, en plus, je considère (et j’y crois dur comme fer) que c’est un facteur clé de performance sportive !

C’est la raison pour laquelle :

  • je me suis spécialisée dans les bilans d’orientation et bilans de compétences,
  • je suis prestataire attributaire de l’Appui Conseil Carrière Sport, et de « SHN, et après ? »)
  • je suis formée et identifiée comme prestataire externe sur le Livret de compétences

 

Les bilans d’orientation

 

  • Public concerné : lycéens et étudiants (pré-bac et post-bac)
  • Processus : 5 à 6 séances de coaching individuel
  • Descriptif : état des lieux de la situation, débrief du test RIASEC, identification des pistes à privilégier, exploration et plan d’actions
  • Mode de financement : pôles, creps, financement personnel

 

Les bilans de compétences

 

  • Public concerné : sportifs et entraîneurs quelque soit l’âge et le contexte
  • Processus : 8 séances de 2h d’entretien individuel
  • Descriptif : introspection / connaissance de soi, de ses motivations et aspirations profondes, positionnement / choix des pistes à explorer, investigation / élaboration d’un projet réaliste et réalisable, synthèse et plan d’actions / engagement et autonomie
  • Mode de financement : employeur via OPCO, CPF pour les salariés, financement personnel

 

Appui Conseil Carrière et « SHN, et après ? »

 

  • Public concerné : sportifs et entraîneurs professionnels (CDD spécifique), SHN selon conditions
  • Processus : 20h d’accompagnement individuel
  • Descriptif : 4 étapes pour mieux se connaître, élaborer un projet professionnel qui ait du sens, établir et mener un plan d’actions
  • Mode de financement : AFDAS selon critères d’éligibilité, envoyer demande de prise en charge à accsport@afdas.com / https://www.afdas.com/fileadmin/user_upload/Formulaires/dpc_acc_shn_0122.pdf

 

Livret de compétences

 

  • Public concerné : sportifs de haut niveau et professionnels
  • Processus : entre 20 et 30h selon le profil du sportif
  • Descriptif : identifier et savoir valoriser les compétences acquises, issues de la pratique du sport de haut niveau, sur la base d’un référentiel de10 compétences « sportives », 10 savoir-être et 15 compétences transversales, pour envisager l’avenir plus sereinement, et surtout plus concrètement (projet d’insertion professionnelle post carrière sportive)
  • Mode de financement : AFDAS selon critères d’éligibilité, envoyer demande de prise en charge à accsport@afdas.com / https://www.afdas.com/fileadmin/user_upload/Formulaires/dpc_acc_shn_0122.pdf

 

Zoom sur le livret de compétences

 

compétences communes et spécificités de chaque sport

 

« Anticiper la seconde vie du sportif pendant sa carrière, selon des modalités propres à chacun, est un des éléments constitutif d’un environnement favorable à la performance sportive »

Extrait du « référentiel de compétences du sportif de haut niveau ou professionnel »

 

De cet enjeu principal découle la formalisation d’un document, communément appelé « livret de compétences », qui vise à reconnaître individuellement, les compétences acquises dans le parcours singulier de chaque sportif.

Ce livret / référentiel de compétences se décompose en 3 parties :

  • Compétences mises en œuvre dans la pratique sportive, communes à toutes les disciplines
  • Savoir-êtres
  • Compétences transversales

 

Le travail sur ce livret est guidé par un professionnel qualifié, grâce à un « outil de positionnement » sur lequel il a été formé. Les personnels concernés sont les référents du suivi socio-professionnel, dans les fédérations et dans les Maisons Régionales de la Performance, ainsi que quelques prestataires externes, dont je fais partie.

Il s’inscrit dans un processus global en 7 étapes, en collaboration étroite avec les fédérations, de l’identification du sportif concerné, à l’évaluation pratique du dispositif, en passant par la candidature, l’entrée dans la démarche, le positionnement du sportif, le travail du projet d’insertion, et l’accompagnement sur le terrain.

Il s’accompagne de 2 supports : un outil de positionnement, et le portrait de compétences.

Il vise à aider le sportif à mettre en valeur ses compétences clés, au travers d’un CV, d’une lettre de motivation, voire dans sa communication sur les réseaux sociaux pour trouver des partenaires…etc.

28 septembre 2022
Delphine Pichard

Suite à la lecture du document de synthèse sur l’atelier « aménagement de la scolarité » *, je tiens à relever un grand absent : l’orientation scolaire !

L'orientation scolaire, un sujet crucial sur la question du suivi scocioprofessionnel des sportifs de haut niveau

Que ce soit en pré ou en post-bac, l’accompagnement des jeunes en général, et des SHN en particulier, est défaillant du point de vue de l’orientation.

Je trouve qu’on cherche trop à « leur trouver quelque chose », et à « faire des aménagements scolaires » coûte que coûte, et qu’on ne se penche pas assez sur les questions du sens, de la motivation, bref du projet de vie du sportif !

Il y a selon moi un vrai travail à faire avec chaque sportif individuellement, pour faire émerger ses aspirations profondes et ainsi identifier les pistes d’orientation scolaire qui le motiveront véritablement. Comme dans le sport, on fait plus facilement ce qu’on aime, pas forcément là où on est le meilleur, mais là où on prend le plus de plaisir, parce que ça a du sens.

Pour retrouver mon offre de bilan d'orientation : lien

Effectivement, il faudra certainement un coup de pouce des institutions pour faire en sorte que ces choix s’avèrent réalisables, notamment en termes d’aménagement des enseignements compte tenu des contraintes de la pratique sportive à haut niveau ; mais je crois qu’ils génèreront plus de résultats, tant sur la réussite aux examens, sur les perspectives de reconversion professionnelle que sur la performance sportive en elle-même.

L'orientation scolaire, une clé de performance sportive

Le double projet bien travaillé, une clé de performance sportive

Aussi, parmi la liste des 9 actions à mettre en place d’ici fin 2022, suite à cet atelier sur « l’aménagement de la scolarité », deux points m’ont interpelée, et je suivrai de près les travaux qui seront réalisés sur ces sujets :

  1. Lancement d’une étude sur le financement de la formation post-bac pour les SHN
  2. Lancement d’une étude de l’impact du double cursus sur la performance sportive

Pour le point 8, j’ai pu constater dans mes accompagnements que la question du financement de la formation post-bac, était effectivement une contrainte supplémentaire pour les SHN. Ils doivent déjà financer leur pratique sportive de haut niveau : c’est-à-dire leurs équipements, leurs déplacements, parfois même leurs inscriptions à certaines compétitions, leurs soins, leurs entraînements spécifiques quand c’est nécessaire, leur logement et vie quotidienne quand ils sont loins de chez leurs parents… La facture est bien souvent salée pour les parents qui participent beaucoup, parce que les aides, même si elles existent, ne suffisent pas à tout payer.

La situation financière des SHN : article France Info de Juillet 2022

Je crois qu’on estime à 40000€ par an le coût d’un sportif de haut niveau, ou bien devrais-je dire, les moyens dont il doit pouvoir disposer pour pouvoir faire son sport à haut niveau, et espérer faire briller la France à l’international…

Autant dire que les Grandes Ecoles à 7000 € l’année, on oublie !

J’espère que cette étude permettra d’envisager des moyens spécifiques à dédier aux projets qui en ont le plus besoin, afin qu’ils puissent se réaliser ; et je suis persuadée que cela pourra contribuer à encore plus de performance sportive.

Et pour le point 9 justement, j’ai hâte de savoir quel(s) impact(s) le double cursus peut avoir sur la performance sportive. Même si j’imagine qu’il sera positif, j’espère que l’étude permettra aussi de mettre en valeur l’importance de faire des choix d’orientation éclairés, c’est-à-dire qui correspondent au sportif (profil, personnalité, contraintes), et qui lui donne envie de s’investir (sens, motivation, projet).

J’en appelle à celles et ceux qui vous travailler dessus, n’oubliez pas cette donnée 😉 !

* Séminaire AMBITION BLEUE DANS LES TERRITOIRE du 06/09/2022, sur le thème du suivi socio professionnel des SHN, avec Amélie OUDEA-CASTERA

7 septembre 2022
Delphine Pichard

« J’ai gagné au mental ! »
« J’ai fini au mental ! »
« Ça se joue au mental ! »
« C’est le mental qui fait la différence ! »
« Il/elle n’a pas de mental ! »
« Les Français n’ont pas de mental ! »

Dans le sport, j’entends régulièrement ces petites phrases, dans lesquelles on retrouve ce mot « mental », associée à une notion implicite de performance, comme si juste ce mot dans une phrase pouvait résumer la situation, expliquer qu’on ait gagné ou perdu, qu’on ait bien joué ou mal joué, qu’on ait atteint ses objectifs ou pas, justifier que ça ait été facile ou difficile …

 

Alors, phrases toutes faites ou qui ont vraiment du sens ???

J’ai tendance à penser qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Et que si on en parle tant que ça, c’est bien qu’il y a quelque chose à creuser, qui serait de l’ordre du mental !

C’est d’ailleurs à l’époque (entre 2014 et 2016), l’une des raisons pour lesquelles j’ai choisi de faire ce beau métier de coach professionnel.
Alors dans une situation personnelle un peu instable il faut le dire, je me suis lancée corps et âme dans la pratique du trail (on va dire course nature au début…). En quelques mois, j’ai été surprise par mes performances, qui m’ont encouragée à continuer dans cette voie, et toute ma vie quotidienne a très vite tourné autour de ma pratique et de mes objectifs sportifs. En me consacrant énormément à cela, que ce soit avec les entraînements quotidiens, avec les déplacements sur les courses le week-end ou encore carrément mes vacances qui se transformaient en bloc de préparation en montagne, j’ai continué de progresser, et de performer ! Plus je m’entraînais et plus mes distances de course s’allongeaient ; donc plus je m’entraînais, et plus j’avais besoin d’objectifs pour continuer de m’entraîner…
Entendons-nous bien, j’étais célibataire sans enfant, ma famille trop loin pour la voir régulièrement, j’avais un job qui me plaisait beaucoup, et plutôt bien payé, ma vie sociale tournait autour du sport, que ce soit avec le club de volley, le club d’athlé dans lequel je m’étais inscrite, ou avec le boulot, vu que j’étais entourée de « sportifs passionnés » 😊.

Une course au mental

Moi - Finisher de la CCC 2015

Bref, c’est dans cette période que j’ai compris les 2 choses principales qui m’animent aujourd’hui, que ce soit pour moi ou dans mes accompagnements :
• L’équilibre entre objectifs et moyens mis en œuvre est très important pour performer
• Le mental n’est pas une fin en soi ; en effet, il n’y a pas de « personnes qui ont du mental », ni « d’autres qui n’en ont pas »…

Mais alors qu’est-ce que c’est ???

 

Le mental est une thématique dans laquelle on peut développer des compétences

Au même titre que le physique ou la technique, on peut entraîner son mental, le préparer aux différentes circonstances de l’entraînement ou de la compétition. Et l’ensemble des facteurs clé de la performance sportive (dimensions physique, technique, tactique et mentale) sont interconnectés : être bien physiquement peut contribuer à être bien mentalement et inversement.

A mon niveau c’est ce que j’ai pu expérimenter quand je dis que plus je m’entraînais, plus mes distances de course s’allongeaient, donc plus je m’entraî nais, et plus j’avais besoin d’objectifs pour continuer de m’entraîner.

Comme dans la dimension physique on peut travailler différentes compétences qui vont nous rendre meilleurs physiquement ; dans la dimension mentale, on peut travailler différents sujets qui vont nous rendre meilleurs mentalement. Dans les 2 cas, cela dépend de la situation initiale, d’où l’importance de pouvoir faire un diagnostic de l’état présent, en fonction duquel on identifie les compétences à développer prioritairement, au regard de l’objectif de performance visé.

Voir ma vidéo sur la préparation mentale : lien

 

Il n'y a pas de prédisposition mentale...

Autant il y a des prédispositions physiques et motrices pour certains sportifs dans leur sport (liées à la génétique, on n’est pas tous taillé comme Teddy R. 😉), autant je ne crois pas qu’il y ait de prédispositions mentales. Je parlerais plutôt « d’histoire de vie » ou de « situation personnelle propice », car oui, il y a tout de même un terrain fertile… L’histoire et/ou la situation de chacun est le socle sur lequel va s’appuyer le sens fondamental qu’on donne à la notion de performance ; c’est comme ça qu’on parle de passion… Les passionnés sont des gens qui font de leur passion le sens de leur vie, et de leur performance la mesure de leur réussite dans la vie… C’est aussi pour cela qu’il est très difficile pour les grands sportifs de se reconvertir… Mais ça, c’est un autre sujet, je m’égare…
Donc je disais qu’il n’y a pas de prédisposition mentale mais plutôt des situations personnelles propices au développement du mental, et donc à la performance !

En ce qui me concerne, voyez-vous, certes j’ai toujours fait du sport, donc j’avais je pense, des prédispositions physiques, et un peu d’expérience de l’entraînement et de la compétition, mais je n’en avais jamais fait à haut niveau. Soi dit en passant, je pense que ma pratique du trail longue distance (à l’époque je courais, roulais, et même nageais tous les jours, et préparais un 50km par mois, pour vous donner un ordre d’idée…), c’est du haut niveau en termes d’exigence et de sollicitations, comme me disait mon ostéo…

Et c’est plutôt ma situation personnelle qui m’a permis de me donner à fond, que ce soit à l’entraînement ou en compétition, et de faire les résultats que j’ai pu faire.

Cette notion de sens est primordiale ! Quand le sens est là, le mental suit…

 

Sens et mental : le pourquoi et le comment

Le sens, c’est le pourquoi je fais ce que je fais, pourquoi je vise telle ou telle performance.
Le mental, c’est plutôt le comment : les décisions que je prends, les moyens que je mets en œuvre pour atteindre mes objectifs, ceux qui ont du sens pour moi.

J’ai pu constater que me fixer des objectifs sportifs me permettait de voyager, que m’entraîner me challengeait dans mon quotidien. Rien d’autre ne m’intéressait à l’époque. Performer dans mon sport était devenu « le sens de ma vie ». Preuve en est, lorsque j’ai rencontré celui qui allait devenir mon mari, j’ai abandonné sur la TDS en 2016 (mon 1er abandon ☹)… Certes j’étais très fatiguée, la saison avait été longue, j’avais très chaud, c’était un four à Bourg St Maurice, mais la motivation à rentrer dormir avec mon nouveau chéri était plus forte que celle de passer la nuit, aussi belle soit-elle, dans la montagne… Bref, je n’avais plus « que le trail dans ma vie », et continuer à souffrir dans ce « four », n’avait pas de sens pour moi à ce moment-là…
Est-ce à dire que je n’ai pas eu de mental ce jour-là ???
C’est en tout cas le raccourci que l’on peut faire… Mais je parlerai plutôt d’une perte de sens !

Un grand coureur de trail disait encore récemment qu’il ne faut pas oublier pourquoi on fait ce sport, et à chaque départ de course, il disait qu’il restait vigilant par rapport à cela… Je pense que ça permet aussi de relativiser, de voir les choses avec un maximum de lucidité, tout en sérénité, et de se sentir à sa place là, dans le sas de départ…

Et je crois que c’est ça « avoir du mental » : savoir pourquoi on est là ! Après, le « comment on y va », ça se travaille évidemment, mais c’est plus facile, c’est presque une formalité 😉

 

Coaching et performance

Se poser la question du sens est fondamental, vous l’aurez compris, et c’est d’ailleurs l’essentiel du travail que je peux faire avec les personnes que j’accompagne. De ce sens découle des objectifs. Puis il s’agit de mobiliser les ressources à disposition, et de lever les freins qui existent encore et qui pourraient empêcher l’atteinte des objectifs.

Le coaching mental, dans sa dimension systémique, est très indiqué dans l’accompagnement à la performance, parce qu’il s’intéresse à la personne dans son environnement, et qu’il intègre la notion de mental dans la globalité du projet de performance.
Après avoir éclairé l’objectif principal, on continue de travailler sur le sens séance après séance (le pourquoi), et on affine petit à petit les actions à mettre en œuvre (le comment) qui vont permettre de trouver l’équilibre nécessaire à la performance.
Il faut souvent revivre certaines expériences, explorer des domaines enfouis, décortiquer des situations délicates comme des situations de réussite, et aussi tester de nouveaux modes de fonctionnement, pour dépasser des croyances qui peuvent être limitantes, avoir la représentation la plus juste de soi et de son environnement, et ainsi prendre conscience du potentiel à développer pour performer.

Ceci étant fait, le coaché sait où il en est, sait où il veut aller, et sait comment il va y aller. Même si le chemin n’est pas simple, il saura se repérer et s’adapter, en toute autonomie !

Au terme d’un processus de coaching, fort d’un sens retrouvé et/ou consolidé, le coaché a fortifié son mental en cohérence avec les objectifs qu’il s’est fixé ! Il est à sa place, et saura trouver sa place sur le chemin qu’il a décidé d’emprunter. Sa performance (une conséquence) n’en sera que plus belle !

1 novembre 2019
Delphine Pichard

Sport et entreprise… deux domaines qui semblent à priori différents. Et pourtant ?!

Chez l’un, on remporte des médailles ou des victoires. Chez l’autre, on remporte des marchés, on gagne un appel d’offre ou on réussit la mise sur le marché d’un produit.

Sportif ou entrepreneur, l’ambition est la même : être performant dans son domaine. Et dans ce sens, le modèle sportif pourrait bien se révéler un modèle pour le management d’entreprise.

motivation projet
le sport comme modèle de management

Les mêmes enjeux, et beaucoup de travail

Tout comme les sportifs se mesurant à d’autres compétiteurs pour faire leur place et gagner des médailles, l’entreprise est elle aussi confrontée à la concurrence : elle doit se positionner sur son marché, dans son domaine d’activité, et exister en tant qu’acteur incontournable si elle veut durer.

Dans un cas comme dans l’autre, cela ne s’improvise pas !

Il faut beaucoup de préparation, une stratégie, un état d’esprit, des essais, des erreurs, des objectifs et des résultats intermédiaires qui forge ou repositionne l’ambition.

La performance nécessite des efforts et un mental à toutes épreuves. Le résultat n’est que la partie émergée de l’iceberg…

On ne réussit pas par hasard

La notion de projet : l’importance des objectifs pour une stratégie gagnante dans le sport comme en entreprise

C’est le projet qui détermine la stratégie !

Dans le sport amateur on parle d’olympiades ; c’est-à-dire qu’on vise une participation aux Jeux Olympiques, et que l’on vit avec cette ambition tout au long des 4 années de préparation olympique. Dans le sport professionnel, c’est le projet du club pour son équipe pro, qui dicte toutes les décisions durant la saison.

En entreprise, on parle de vision à 10 ans, d’axes stratégiques, et de projet à 3 ans… La stratégie est au service de la vison (entendre l’ambition ultime), le projet est la représentation concrète et opérationnelle de cette stratégie.

Pour tout projet il y a un objectif !

L’objectif est formulé de manière claire : à la fois ambitieux et réalisable, il se traduit par des indicateurs de performance mesurables.

objectif
Pour tout projet il y a un objectif

Un podium en coupe du monde, une médaille aux jeux olympiques, une sélection en équipe de France, une qualification en Ligue des champions, les demi-finales d’un tournoi international, autant de possibilités pour autant de projets sportifs.

Dix points de progression de chiffre d’affaires, leader mondial sur un secteur d’activité, enseigne préférée des français, des ouvertures de points de vente, l’obtention d’un label qualité, autant d’indicateurs choisis par les entreprises pour mesurer leur performance.

La stratégie répond à la question « comment atteindre l’objectif »

Selon l’objectif, à échéance plus ou moins longue, on adoptera une stratégie selon différents éléments : la situation de départ, le potentiel, les opportunités, les compétences et ressources disponibles.

Dans le sport, on construit un plan d’entrainement avec des objectifs intermédiaires faits de compétitions sans enjeu pour se tester, mais aussi de qualifications incontournables, points de passage ou de blocage vers l’atteinte de l’objectif.

En entreprise, on établit une feuille de route, un genre de plan de vol qui permet d’appréhender l’ensemble des composantes de l’environnement interne comme externe, pour ainsi « piloter » l’activité ; on y intègre des jalons de type go / no go, qui permettent de suivre l’état d’avancement du projet, de valider sa faisabilité, et de rectifier la trajectoire si nécessaire.

L’importance du collectif

La réussite d’un projet, qu’il soit sportif ou d’entreprise, est conditionnée par l’équipe en place : toutes les personnes qui vont graviter autour du projet vont avoir une incidence, consciente ou inconsciente, sur le processus et donc sur le résultat = la performance.

Un projet est aussi humain, toujours !

Dans tout projet il faut savoir s’entourer des bonnes personnes, au bon moment et au bon endroit. Le recrutement et/ou la mobilisation des collaborateurs et partenaires, sont des étapes importantes dans la réussite d’un projet, pour remporter un match ou faire une médaille.

« Le collectif est une notion très concrète, confirme l'ancien handballeur Aymeric BOUTRAIS (cadre chez Veolia en 2015). Il ne s'agit pas de cultiver un vague esprit d'équipe, mais de se fixer un objectif commun et, à partir de là, de construire une cohérence et une complémentarité qui seront décisives en cas de difficultés. »

Le manager doit donc fédérer ses équipes et favoriser l’esprit collectif en définissant des objectifs clairs et précis donnant du sens aux actions à mener.

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin

Apprendre à connaître son équipe c’est aussi savoir déceler le potentiel de chacun pour s’appuyer sur eux et les rendre plus performant, comme l’explique Aymeric BOUTRAIS.

« En tant que manager, mon rôle consiste à valoriser les qualités de mes collaborateurs et à les faire monter en compétence pour que chacun se sente à sa place ».

Développer un esprit collectif permet aux collaborateurs de se sentir rassuré, protégé et permet de se soutenir face à des situations délicates ou en cas d’échec. Si l’on gagne ensemble, on perd ensemble.

esprit d'équipe
l'importance du collectif

La force du collectif permettra aussi d’appréhender sous un autre angle les erreurs ou les échecs. La défaite d’un match en cours de saison ou l’échec d’un objectif intermédiaire doit être analysée pour en tirer des conclusions et être une source d’informations nécessaires pour rebondir.

En somme, dans tout échec il y a un apprentissage à retenir. C’est avec cet esprit d’équipe que l’entreprise sera capable de parvenir à ses objectifs.

Des bénéfices partagés grâce à un accompagnement décalé

Parce que nous pensons que ce petit pas de côté, dans la transposition sport-entreprise, peut permettre une autre représentation, une autre approche, au bénéfice de la performance en entreprise, nous avons créé un module de formation spécifique, dédié aux managers°:

MANAGER LA PERFORMANCE – Les atouts du modèle sportif

Et parce qu’il y a beaucoup à faire pour aider les sportifs dans leur reconversion professionnelle, au regard de la précarité de leur situation, mais surtout par rapport à tout ce qu’ils peuvent apporter en entreprise, nous proposons un processus d’accompagnement individuel et/ou collectif :

  • 8 séances de coaching individuel pour 480€
  • 4 ateliers collectifs de 3h pour 480€ par personne (groupe de 6 maximum)

 

Article rédigé par Delphine PICHARD - ENTRE2SPORT

Sources :

https://www.capital.fr/votre-carriere/cinq-lecons-de-management-inspirees-des-sportifs-1089758

https://groupechd.fr/blog/a-la-une/le-chef-dentreprise-est-un-athlete-de-haut-niveau/

https://www.horizons-decisionnels.fr/Esprit-d-entreprise-valeurs-sportives-la-bonne-alliance_a60.html

https://www.irbms.com/fixation-objectif-sportif/

https://www.perfony.com/fr/gestion-de-projet-sport-dequipe/

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