5 juin 2025
Manon FERRAND

Et si mieux se connaître était la clé pour mieux performer, s’adapter et communiquer avec justesse, que ce soit en entreprise ou dans le sport ? À travers mon expérience avec l’outil SPOTLIGHT, je vous raconte comment un simple questionnaire m’a aidée à poser un nouveau regard sur mes réactions, mes forces et mes axes de progression.

Dans cet article, vous découvrirez également les domaines dans lesquels SPOTLIGHT peut s'appliquer, les bénéfices et résultats qui peuvent être attendus, ainsi qu’un aperçu des processus d’accompagnement proposés par Delphine pour aller plus loin, individuellement ou en équipe.

Mon expérience avec SPOTLIGHT : de la découverte, à l’adaptation !

Avant

En tant qu’alternante en communication et volleyeuse semi-professionnelle, je suis régulièrement confrontée à des enjeux de performance, de gestion des émotions et de communication, aussi bien sur le terrain qu’en entreprise. Lorsque Delphine m’a parlé de l’outil SPOTLIGHT, j’ai tout de suite été curieuse. J’y ai vu une opportunité de mieux comprendre mes réactions, et de prendre du recul sur mes modes de fonctionnement, que ce soit dans un contexte professionnel ou sportif.

Pendant

Répondre au questionnaire SPOTLIGHT a été simple et rapide ; c'est surtout lors du débrief, avec Delphine que l’outil a réellement pris tout son sens. Elle m’a guidée dans l’interprétation de mon profil.

J’ai découvert deux axes majeurs :

  • COPE, qui reflète mon état d’esprit, c’est-à-dire ma façon de réagir face à la menace ou à la récompense
  • FLEX, qui décrit mon style comportemental, ma capacité à m’adapter aux autres et aux différents environnements.

Cet échange m’a permis de mettre en lumière des mécanismes que je vivais au quotidien sans toujours les comprendre. J’ai pris conscience de certains schémas dans ma manière de réagir sous pression, ou de communiquer dans des situations plus sensibles, autant dans le sport qu’au travail.

🎧 Pour découvrir à quoi ressemble une séance de débrief en conditions réelles, écoutez notre échange dans l'épisode BONUS du podcast "Le coaching de Manon".

Après

Depuis cette expérience avec SPOTLIGHT, j’ai l’impression de mieux me connaître et surtout de mieux comprendre mes réactions. Le fait d’avoir identifié mes préférences m’aide aujourd’hui à prendre du recul, là où auparavant, j’aurais facilement pu me sentir déstabilisée.

L’objectif n’est pas de changer ma manière de faire, mais d’avoir des repères pour ajuster mes comportements en fonction du contexte. Ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est que SPOTLIGHT ne m’a pas enfermé dans une case : on n’est pas un style comportemental ou un état d’esprit figé. Au contraire, l’outil met en lumière des tendances naturelles, tout en laissant la place à l’évolution.

Il m’a permis de mieux valoriser mes forces, tout en identifiant des axes d’amélioration concrets sur lesquels je peux progresser. C’est un outil que je recommande vivement, en particulier aux jeunes professionnels ou aux sportifs. Il offre une vraie opportunité de se comprendre, de mieux se connaître pour… mieux performer !

Les domaines d’application possibles

Le contexte de la performance

SPOTLIGHT est un outil qui prend tout son sens dans des contextes où la performance est souhaitée, que ce soit dans le sport, au travail ou même dans la gestion de projets personnels. Peu importe le contexte, nous sommes souvent confrontées à des situations où il faut gérer ses émotions, prendre des décisions rapides et savoir s’adapter au moment présent.

Ce qui rend SPOTLIGHT particulièrement utile, c’est qu’il t’aide à mieux comprendre comment tu réagis. Une fois que tu connais tes préférences comportementales et ton état d’esprit, tu peux mieux anticiper tes réactions et ajuster ton comportement pour te retrouver dans la situation la plus confortable pour toi. C’est un vrai plus, car cela te permet de rester dans ta zone de confort et de rester performant, même quand les émotions sont présentes.

dans le sport

Pour soi, dans sa relation aux autres

Dans le sport, la performance ne se joue pas seulement sur les capacités physiques ou techniques. La manière dont on gère le stress, les émotions et les relations avec les autres est tout aussi cruciale. Que ce soit avec tes coéquipiers ou ton entraîneur, chaque interaction a son importance. Par exemple, il y a des moments où je dois être à l’écoute des conseils de mon entraîneur, et d’autres où je dois prendre des initiatives de manière autonome.

Dans les sports d'équipe

Dans les sports collectifs, la complémentarité entre les membres de l’équipe est essentielle. Chacun a un rôle spécifique, et savoir comment collaborer efficacement avec ses coéquipiers est indispensable. SPOTLIGHT permet d’identifier les préférences comportementales de chacun, ce qui aide à mieux comprendre les forces et les points à améliorer de chaque joueur. Cela permet non seulement de renforcer l'esprit d'équipe, mais aussi de favoriser une meilleure coordination sur le terrain, en sachant s’adapter aux styles de jeu et de communication de chacun.

La relation entraîneur-entraîné

La relation entre un entraîneur et un athlète n’est pas toujours simple, il y a souvent des attentes, des frustrations, et parfois une communication qui peut être difficile. SPOTLIGHT aide vraiment à comprendre comment on réagit dans ces moments-là, et à mieux gérer ces interactions. Pour un entraîneur, c’est aussi un moyen de mieux savoir comment motiver ses athlètes, selon leurs profils.

Pour développer le sujet de la relation au service de la performance, redécouvrez notre article dédié : LIEN.

En entreprise

Comme dans le sport, la performance ne se limite pas uniquement aux compétences techniques ou à l’exécution des tâches. Que ce soit au sein d’un groupe ou avec un manager, chaque interaction impacte directement la réussite des projets, tout comme dans une équipe sportive où la cohésion et la communication sont clés pour atteindre les objectifs.

Mieux travailler en équipe

SPOTLIGHT permet d’identifier les forces et les points d’amélioration de chaque membre de l’équipe. Dans un travail de groupe, cela devient un véritable atout : chacun peut comprendre les préférences comportementales de ses collègues, ce qui facilite la collaboration et la répartition des tâches. Par exemple, certaines personnes seront plus à l’aise pour prendre des décisions rapides, tandis que d’autres préféreront une réflexion plus approfondie. Savoir tout cela aide à mieux se répartir les rôles et à éviter les frustrations liées à des malentendus. La complémentarité devient alors un moteur de succès, car chaque membre de l’équipe peut apporter sa valeur ajoutée de manière plus fluide, en fonction de ses préférences et de ses forces. Cela renforce l’efficacité et l’harmonie du travail collectif, avec une meilleure répartition des rôles et des interventions au bon moment.

La relation manager-managé

La relation manager-managé est également influencée par cette connaissance mutuelle. SPOTLIGHT permet au manager de mieux comprendre les comportements de ses collaborateurs, d’adapter son style de leadership et de donner des retours constructifs. Pour le managé, cela permet de mieux comprendre les attentes du manager et de mieux répondre à ses besoins, favorisant ainsi une communication plus fluide et une gestion de projet plus performante.

Pour développer le sujet de la relation au service de la performance, redécouvrez notre article dédié : LIEN.

Les bénéfices / résultats attendus

L’un des grands atouts de SPOTLIGHT est sa capacité à produire des résultats concrets, à la fois sur le plan individuel et collectif. Il ne s’agit pas simplement de mieux se connaître, mais d’utiliser cette connaissance pour évoluer, s’adapter et performer durablement.

Sur le plan personnel

Le premier bénéfice, c’est une meilleure connaissance de soi. En comprenant son état d’esprit (COPE) et son style comportemental (FLEX), on développe une meilleure conscience de ses réactions automatiques, de ses zones de confort et de ses leviers de progression. Cela permet notamment de :

  • mieux gérer ses émotions, en identifiant ce qui nous déstabilise et en mettant en place des stratégies d’adaptation,
  • prendre du recul plus rapidement face à une situation difficile,
  • valoriser ses forces et de les mobiliser,
  • identifier des axes d’amélioration.

C’est un véritable tremplin pour gagner en sérénité et en confiance, que ce soit dans sa vie professionnelle, personnelle ou sportive.

Sur le plan relationnel

SPOTLIGHT améliore aussi la qualité des interactions avec les autres. En comprenant les différences de fonctionnement, on développe davantage d’empathie dans sa communication. Cela favorise :

  • des relations plus fluides et apaisées, notamment dans les situations de tension,
  • une meilleure compréhension des attentes de chacun (collègue, coéquipier, manager, entraîneur…),
  • une communication plus efficace, adaptée à son interlocuteur et au contexte,
  • un climat de confiance et de collaboration renforcé, que ce soit en entreprise ou dans une équipe sportive.

Pour développer le sujet de la relation au service de la performance, redécouvrez notre article dédié : LIEN.

Sur le plan de la performance

Enfin, les retombées sont visibles sur la performance globale. En étant plus aligné avec soi-même, en interagissant mieux avec les autres et en comprenant ses leviers de motivation, on gagne en efficacité et en impact. Les résultats attendus incluent :

  • une prise de décision plus rapide et plus sereine,
  • une meilleure capacité d’adaptation, face à des environnements changeants ou complexes,
  • un meilleur engagement, car on agit en cohérence avec ses préférences,
  • une performance durable, fondée sur la connaissance de soi et la gestion des relations humaines.

Concrètement, comment ça fonctionne ?

Description de l’outil

SPOTLIGHT est un outil de profilage développé pour mieux comprendre le comportement et l’état d’esprit d’un individu dans des contextes de performance. SPOTLIGHT repose sur deux axes principaux :

  • COPE : il s'agit de ton état d’esprit. Il reflète ta façon instinctive de réagir face à des situations perçues comme menaçantes ou gratifiantes.
  • FLEX : c’est ton style comportemental. Il décrit ta manière naturelle d’interagir avec les autres et ta capacité à t’adapter à différents environnements et personnalités. Il met en lumière ta flexibilité et ton aisance dans la relation.

Le questionnaire, en ligne, est rapide à remplir (environ 10 minutes) et repose sur des situations concrètes, ce qui le rend très accessible. Le véritable point fort se trouve dans l’interprétation du profil, via le débrief piloté par le coach lors d'un entretien dédié, qui transforme les résultats en leviers de progression personnalisés.

Les processus proposés par Delphine

L’accompagnement proposé par Delphine va bien au-delà du simple questionnaire de personnalité. Elle propose une approche humaine, pédagogique et progressive, avec des étapes adaptées à chaque personne ou équipe :

  • Questionnaire SPOTLIGHT : simple, rapide et accessible, il constitue le point de départ de la démarche.
  • Débriefing : c’est une étape clé. Delphine prend le temps de co-construire une compréhension claire et bienveillante du profil. Elle ne se contente pas de lire les résultats : elle échange, questionne, illustre avec des exemples concrets issus de ton quotidien, ce qui rend l’expérience vivante et engageante.
  • Mise en perspective selon le contexte : que ce soit pour un sportif, un salarié, un entraîneur ou un manager, Delphine traduit le ou les profil(s) dans l'environnement réel de l'individu ou du groupe. Elle apporte des clés pour ajuster les comportements, pour gagner en efficacité et en fluidité.
  • Suivi ou coaching personnalisé (en option) : pour celles et ceux qui le souhaitent, Delphine peut accompagner sur la durée, via des séances de coaching, de la formation d’équipe, ou des ateliers collectifs. Elle propose une approche sur mesure, toujours ancrée dans le concret et l’action.

Cet article vous a plu, vous voulez tenter l'expérience et gagner en performance ?

Prenez contact avec Delphine en cliquant ICI.

2 mai 2025
Manon FERRAND

La relation est au cœur de l'expérience humaine. Que ce soit dans nos interactions personnelles, professionnelles, ou sportives, elle constitue un levier puissant pour améliorer la performance et favoriser la réussite collective. Les relations, bien qu’intangibles, façonnent chaque aspect de notre existence, influençant notre bien-être, notre productivité et nos capacités de collaboration. Cet article explore les multiples dimensions de la relation et son impact sur la qualité de nos vies et projets, qu’ils soient individuels ou collectifs.

Qu'est-ce que la relation ?

Définition générale et commune

La relation peut être définie comme le lien établi entre deux individus ou entre un individu et son environnement. Elle repose sur une série d’interactions qui permettent de construire des connexions émotionnelles, sociales ou professionnelles. Comme l’a dit Aristote, « l’homme est un animal social », insistant sur le rôle essentiel des relations dans notre épanouissement. Ces liens ne sont pas seulement des interactions ponctuelles, mais un tissu complexe qui évolue et se tisse tout au long de nos vies.

Les différents types de relations

Les relations se déclinent sous plusieurs formes, chacune jouant un rôle déterminant dans la construction de notre équilibre :

  • À soi : La relation à soi-même constitue la base de toutes les autres. Un bon niveau de confiance et d’estime de soi détermine notre façon d’interagir avec le monde. Une introspection régulière peut renforcer cette relation essentielle.
  • Aux autres : Ces relations incluent nos amis, collègues, et partenaires professionnels. Elles sont le socle de nos interactions sociales et influencent notre manière de collaborer et de communiquer.
  • La famille et le couple : Ces relations, souvent durables et intimes, nourrissent nos besoins d’attachement, de sécurité et d’amour inconditionnel.
  • Le travail : Les relations professionnelles impactent directement la motivation et la productivité. La qualité des relations au sein d’une équipe peut être un facteur clé de réussite.

La notion d'interactions, ou de relations interpersonnelles

Les interactions sont au cœur de toute relation interpersonnelle. Chaque échange, verbal ou non verbal, façonne la manière dont les relations se développent. L’écoute active, la reformulation ou encore la capacité à exprimer clairement ses besoins et émotions permettent de construire des relations équilibrées et enrichissantes. Ces micro-interactions quotidiennes jouent un rôle bien plus important qu’il n’y paraît.

aide grimper montagne face au soleil

L'apport théorique de l'analyse transactionnelle

L’analyse transactionnelle, développée par Eric Berne, permet de mieux comprendre les dynamiques relationnelles. Elle met en évidence trois états du Moi – Parent, Adulte et Enfant – qui influencent nos comportements. Par exemple, dans une conversation, un individu peut adopter une posture d’« Adulte » rationnel ou un comportement d’« Enfant » émotif. Comprendre ces mécanismes ouvre la voie à des relations plus équilibrées et conscientes, que ce soit dans un contexte personnel ou professionnel.

L'impact de la qualité de nos relations

Contexte et enjeux

Dans nos environnements personnel et professionnel, la qualité des relations joue un rôle déterminant. Des relations positives renforcent la motivation, favorisent l’épanouissement personnel, et améliorent la productivité collective. À l’inverse, des relations conflictuelles peuvent générer stress, épuisement et démotivation, impactant les performances individuelles et d’équipe. Dans un monde de plus en plus interconnecté, bâtir des relations solides est un véritable enjeu sociétal et professionnel.

Confrontation de représentations et gestion des conflits

Les conflits sont inévitables dans toute relation, car ils découlent souvent de représentations divergentes. Apprendre à gérer ces moments de friction est essentiel pour préserver la qualité des relations. Des techniques comme l’écoute active, la reformulation ou la médiation permettent de transformer les désaccords en opportunités de compréhension mutuelle et d’évolution.

Relation et intelligence collective (1+1=3)

L’intelligence collective repose sur des relations de confiance et d’empathie. Lorsqu’une équipe travaille en synergie, les compétences individuelles se complètent et les idées se multiplient, permettant d’atteindre des résultats dépassant la simple addition des talents. Ce phénomène, où « 1+1=3 », illustre à quel point la qualité des relations peut transformer un groupe en un véritable moteur d’innovation et de performance.

Les parallèles entre le sport et l'entreprise

La relation au service de la performance

Dans le sport comme dans l’entreprise, les relations sont un levier essentiel de la performance collective. Une dynamique relationnelle saine favorise la collaboration et la recherche d’objectifs communs, que ce soit dans une équipe sportive ou une organisation.

Dans le sport : la relation entraîneur-entraîné

Le modèle 3+1C (compétence, confiance, complémentarité, coopération) est central dans l’optimisation de la relation entraîneur-entraîné. Ce cadre relationnel, souligné en France par Valentin Roux, démontre que des interactions de qualité permettent de renforcer la motivation et de maximiser les performances sportives.

En entreprise : la relation manager-managé

Dans l’univers professionnel, la relation entre manager et managé repose sur des principes similaires : écoute, confiance mutuelle, et respect des individualités. Un bon manager agit comme un mentor ou un coach, aidant ses collaborateurs à s’épanouir tout en atteignant les objectifs collectifs.

La relation en coaching

Confiance et sécurité

Le coaching repose sur un climat de confiance, indispensable pour que les individus puissent s’exprimer librement et explorer de nouvelles pistes de développement. Le sentiment de sécurité psychologique favorise un travail introspectif de qualité.

Bien se connaître pour mieux se positionner

L’une des premières étapes du coaching consiste à mieux se connaître. Identifier ses besoins, ses valeurs et ses aspirations permet d’améliorer ses relations en se positionnant de manière juste et authentique dans ses interactions.

L'approche systémique coopérative

Formée par EFILIA CONSEIL et ses experts, tels que François BALTA, Emmanuel FOUREST et Chantal VICTOR, Delphine a intégré dans ses coachings des outils de systémie qui valorise la coopération. Cette approche prend en compte les interactions entre les individus et leur environnement, offrant ainsi une vision globale pour renforcer les relations et résoudre les problématiques complexes.

Programme de la formation APPROCHE SYSTEMIQUE COOPERATIVE - EFILIA CONSEIL

En explorant les différentes dimensions de la relation, cet article démontre à quel point elle est fondamentale pour la performance et le bien-être. Les relations positives constituent un moteur de réussite, tant dans nos vies personnelles que professionnelles.

Et vous, comment vos relations influencent-elles votre performance au quotidien ? Partagez vos expériences en commentaires, et ensemble, cultivons l'art des relations authentiques !

6 mars 2025
Manon FERRAND

En cette période de bouleversements constants, où l'incertitude est devenue notre unique certitude, savoir gérer la performance n'est plus une option, c'est vital. Dans cet article, je souhaite t'aider à comprendre ton rôle en tant que manager face à ce défi, et comment le mental peut être un allié puissant dans cette quête. Nous explorerons différents leviers comme : le développement personnel et professionnel, l’accompagnement au changement et bien sûr le retour sur investissement d'une bonne gestion de performance.

Le rôle du manager

Le manager : un chef d'orchestre

Je vois le manager comme un véritable chef d'orchestre, ayant une tâche primordiale : faire concorder les aptitudes de son groupe afin de parvenir à l'excellence. C'est une incarnation du leadership caractérisée par sa faculté à transmettre efficacement et susciter l'enthousiasme chez ses partenaires. Il ne s'agit pas uniquement de délivrer des instructions ; il est indispensable de savoir écouter, interpréter et mettre en valeur chaque individu pour qu'il puisse offrir le meilleur de lui-même.

Entraineur de baseball

Manager vs Entraîneur : deux rôles similaires

Travaillant régulièrement dans la comparaison entre le monde du sport et celui du travail, j'affirme que le manager est à son équipe ce que l'entraîneur est aux athlètes. Ils ont tous deux pour finalité première d'améliorer constamment la performance collective en exploitant les habiletés individuelles. Ils assument également cette obligation cruciale : fournir régulièrement des retours constructifs pour soutenir chacun dans son ascension vers la perfection.

Rappelons que l’efficacité d’une équipe n’est optimale que lorsque tous ses participants sont engagés dans une même voie sous la direction bienveillante mais résolue de leur leader – ou entraîneur !

La performance

Comprendre la performance

En tant que coach professionnelle, spécialiste des problématiques managériales, et accompagnatrice de la performance sportive, je suis constamment amenée à scruter le concept de performance. Généralement, elle se définit comme l'aptitude d'un individu ou d'une équipe à atteindre des objectifs prédéfinis avec efficacité et compétence. Alors indépendamment de la définition qu'on peut en avoir, je te propose de te poser la question en d'autres termes : comment optimiser son rendement ?

Une étude menée par Harvard Business Review en 2019 offre une piste intéressante : l'influence notable de la culture organisationnelle sur les performances des équipes. Cette recherche indique l'importance pour toute entreprise visant un haut niveau de productivité d'avoir des valeurs partagées et clairement définies.

équipe dans un tube heureux

Manager la performance

Manager la performance équivaut à manager un projet de performance, c'est à dire identifier les moyens et mobiliser les ressources dont on a besoin pour évoluer, dans les meilleures dispositions possibles, vers l'atteinte des objectifs fixés. Cette approche est naturelle dans le monde du sport et elle peut servir de modèle dans le monde de l'entreprise, comme je le propose dans la formation : Manager la performance - les atouts du modèle sportif dont vous trouverez le programme en cliquant ICI. A noter que l'inverse est vrai aussi, comme peuvent tenter de le faire certains élus dans les clubs professionnels ou dans les fédérations sportives, mais avec beaucoup moins d'impact à priori...

Focalisation sur les indicateurs clés

L'analyse du concept ne suffit pas ; il faut aussi pouvoir mesurer cette fameuse performance. C’est là où entrent en jeu les indicateurs clés - cibles quantifiables qui servent à mesurer précisément notre progression vers nos objectifs.

Ces éléments chiffrés touchent divers aspects tels que l’efficacité opérationnelle, le rendement financier ou encore l’engagement des employés dans leur travail quotidien. L'étude approfondie et régulière de ces données permet non seulement une gestion optimale ainsi qu'un suivi rigoureux du chemin parcouru vers notre but ultime : améliorer continuellement notre rendement.

L’intérêt ici est donc double : comprendre sa propre notion personnelle ainsi que celle collective afin d'ensuite pouvoir mesurer concrètement sa performance individuelle et collective. Prends en compte ces éléments pour pouvoir manager la performance avec brio !

Le développement personnel et professionnel

L'épanouissement personnel

Je t'emmène dans un voyage passionnant d'apprentissage et de créativité, où chaque individu est encouragé à prendre en main son développement personnel. L'autonomie ici n'est pas une simple indépendance, c'est la capacité à tracer sa propre voie vers l'épanouissement et le bien-être. Nous parlons d'une dynamique d'engagement personnel qui soutient la résilience face aux défis.

L'apprentissage requiert de remettre en question les habitudes existantes pour adopter de nouvelles aptitudes relationnelles. La créativité apparaît lorsqu'on rompt avec le cadre conventionnel pour explorer les territoires inexplorés de son potentiel. Au centre de ce parcours se trouve le bien-être, apogée du développement personnel authentique.

A explorer pour toi, et à faire découvrir à ton équipe !

homme faisant l'équilibre devant la défense

La croissance professionnelle collective

Le paysage professionnel se transforme si nous considérons l'épanouissement collectif. Chaque membre apporte une valeur unique grâce à ses talents distincts qu'il a cultivés avec autonomie et dévotion.

Dans cette vision collective, l'apprentissage devient un processus collaboratif qui stimule la créativité générale tout en renforçant les aptitudes relationnelles entre collègues. Le résultat ? Un environnement professionnel où règne non seulement productivité mais aussi satisfaction mutuelle : chacun contribue activement au succès global tout en atteignant sa propre réalisation personnelle.

Transparence, partage, et communication, en toute bienveillance !

L'accompagnement au changement

Adopter une nouvelle vision à travers l'accompagnement au changement

Opérer une transition organisationnelle est une occasion de repenser les choses très concrètement en terme de rendement. Mais cela peut s'avèrer être un processus délicat qui exige bien plus qu'une simple ambition de performance: une authentique aventure collaborative où soutien et adaptation règnent. Selon une étude du Journal of Organizational Behavior en 2021, pour optimiser la performance organisationnelle, une communication transparente est essentielle durant chaque phase de transformation.

  • Promouvoir la communication transparente entre tous les participants
  • Mettre en place des formations sur mesure pour accompagner chaque membre dans sa progression individuelle
  • Aider activement ceux ayant des difficultés à assimiler les nouveautés
  • Révolutionner constamment nos méthodes afin que chacun trouve son rôle dans ce nouvel environnement

Accompagner la transition organisationnelle grâce au coaching professionnel

L'évocation du changement soulève un enjeu majeur incontournable. Le coach professionnel intervient ici : orienter tous les membres d'une équipe vers cette vision renouvelée de soi et de son entreprise. La formation devient alors un outil clé permettant non seulement d'apprendre mais aussi -et surtout- d'apprendre ensemble.

En définitive, gérer efficacement le processus d'accompagnement au changement signifie prendre en compte toutes ces dimensions : instaurer une dynamique collaborative axée sur le soutien mutuel et l'adaptation continue. Le défi est là : transformer cette transition organisationnelle en véritable opportunité pour chacun d'évoluer, de progresser, de performer.

L'importance du mental dans la gestion de performance

La psychologie positive, un moteur de réussite professionnelle

L'importance du mental dans la gestion de performance ne peut être sous-estimée. L'une de ses composantes majeures est la psychologie positive qui a un rôle crucial. Elle nous aide à maximiser notre efficacité mentale en mettant l'accent sur nos atouts plutôt que sur nos faiblesses. Imagine pouvoir modifier ta vision des défis professionnels pour les considérer comme des opportunités et non comme des obstacles insurmontables ! Cette transformation d'état d'esprit pourrait t'élever vers une réussite inattendue.

Gestion du stress : clé de l'équilibre émotionnel

Le stress est constamment présent dans le monde professionnel, il peut être utile lorsqu'il stimule ton engagement et ta concentration. Néanmoins, un excès de stress peut rapidement compromettre ton bien-être et impacter négativement tes performances au travail.

Je te suggère donc d'examiner attentivement ta réaction face aux pressions professionnelles et de pratiquer fréquemment une introspection sincère pour identifier les éléments perturbateurs qui déstabilisent ton équilibre émotionnel. Comme chaque individu possède sa propre capacité à gérer le stress, il est fondamental que chacun crée son propre ensemble d'outils pour maintenir cet équilibre.

Résilience : rebondir après l'échec

L’échec fait partie intégrante du parcours professionnel ; c'est souvent là où nous apprenons le plus sur notre propre personne ainsi qu'à propos des autres autour de nous.

La résilience signifie la faculté à se remettre d'un échec. Elle offre la possibilité de transformer ces expériences négatives en leçons précieuses pour l'avenir.

Je te recommande donc d'adopter une vision plus globale sur les défis professionnels et de comprendre que chaque difficulté est une chance pour ta croissance personnelle et professionnelle. C'est là une compétence mentale indispensable pour maximiser tes performances au travail.

Ton mental a un rôle crucial dans la gestion de ta performance professionnelle. Renforcer sa psychologie positive, gérer efficacement son stress et augmenter sa résilience sont autant de fondations qui t’aideront à exceller professionnellement tout en préservant ton bien-être personnel.

Le retour sur investissement d'une bonne gestion de performance

Retour sur investissement de la performance

L'investissement dans une bonne gestion de la performance n'est pas un coût, c'est un bénéfice. Cela se base sur l'étude réalisée par l'Institute for Corporate Productivity en 2020 qui a prouvé que les entreprises avec des pratiques bien définies améliorent leur rentabilité et leur performance globale. L’efficacité est observable avec une productivité plus élevée, un alignement entre les objectifs individuels et collectifs conduisant à une amélioration continue.

Le retour sur investissement ne se concentre pas uniquement sur les aspects financiers. La formation, comme le coaching, en tant que moyens concourant au développement de compétences, occupe également une place essentielle pour augmenter l'efficience. Une équipe qualifiée est plus performante car elle sait collaborer pour atteindre ses objectifs communs, contribuant à la performance collective et générant indirectement des bénéfices conséquents pour l'entreprise.

Chaque euro dépensé pour développer les compétences du personnel peut être vu comme un investissement judicieux rapportant beaucoup plus qu'il ne coûtera.

Cette approche permet d'améliorer continuellement non seulement les performances individuelles mais également celles du groupe dans son ensemble.

23 janvier 2025
Delphine Pichard

Dans cet article, je vous raconte comment le podcast est né, et vous donne une idée de ce que vous allez y trouver... en espérant que ça vous plaise autant qu'il nous a inspiré de le créer...

L'arrivée de Manon au sein d'entre2sport

Manon est arrivée en septembre 2024 pour 13 mois de contrat en alternance en tant que chargée de communication et marketing.

création podcast manon

Sa mission est de m’accompagner dans le développement commercial d’Entre2sport, par le biais de la communication. Au programme :

  • identification des cibles prioritaires
  • choix des canaux de communication à privilégier
  • création de contenus (graphiques, visuels, et rédactionnels)
  • animation d’un plan de communication
  • organisation d’un événement
  • et conception / mise en ligne d’un podcast !

L'essentiel : nos valeurs

Après plusieurs mois de collaboration, à s’approprier les réseaux sociaux, à repenser la stratégie de communication, à essayer des trucs qui marchent et des trucs qui ne marchent pas du tout… à être dans l’opérationnel à fond ; nous nous sommes rendues compte qu’il allait falloir optimiser, et nous avons décidé de revenir à l’essentiel, à moindre coût.

En effet, ce qui nous caractérise toutes les deux, ce qui nous réunit, ce qui fait que nous nous sommes choisies, ce sont les valeurs que nous partageons :

  • authenticité
  • bienveillance
  • performance

valeur podcast

La génèse du podcast

Décembre 2024, nous programmons de surfer sur les fêtes de fin d’année pour créer nos publications sur les réseaux. Trois sujets émergent, avec l’idée d’offrir (en cadeau) des outils de coaching à notre communauté :

Janvier 2025, je rebondis sur les 3 publications en me prêtant aux exercices proposés :

Et je propose à Manon de l’accompagner pour faire son propre bilan ; là où je vois une opportunité pour elle de mieux communiquer sur les outils que je propose, et pour moi de la projeter vers 2025, avec un maximum de concret et de chances de réussite dans nos projets communs 😊.

Il est vrai que seule, elle n’aurait pas fait la démarche ; ce qui est sans doute vrai aussi pour la plupart des personnes qui ont vu passer les posts, et qui n’en font finalement rien, même s’ils trouvent ça intéressant…

C’est donc en toute bienveillance, et avec beaucoup d’authenticité, que nous avons décidé d’enregistrer notre entretien : un acte managérial à priori anodin, mais qui nous permettait d’avoir du contenu vidéo, que nous pourrions partager par la suite, en fonction des besoins que nous aurons identifiés…

Je remercie Manon au passage, de se dévoiler comme ça !

Nous avons d’abord publier sur la vidéo complète en nous disant que ça illustrait bien l’idée de se faire accompagner dans l’exercice du bilan que nous avions proposé via les publications du mois de décembre…

video base podcast

Et puis finalement, nous avons eu l’idée d’aller plus loin, et décidé d’enregistrer chacun de nos entretiens à venir !

Le podcast était né.🎉 

de quoi s'agit-il ?

Dans ce podcast, nous ne savons pas à l’avance de quoi nous vous parlerons…

Nous savons juste que nous prévoyons d’enregistrer un épisode par mois, l’équivalent des entretiens mensuels que je réalise avec Manon pour faire le point sur ses missions et son évolution dans son poste.

Nous savons aussi, qu’en tant que sportive semi-professionnelle, le projet sportif de Manon sera toujours présent, en toile de fond, dans nos échanges ; car c’est important pour elle, donc c’est important pour moi.

Et nous savons que chaque épisode durera 1h environ, en version audio uniquement, plus facile à produire, à monter, et à publier.

Nous vous proposons simplement de suivre Manon le temps de son alternance avec moi, et de voir comment ma posture de coach, dans mon rôle de manager, peut contribuer à son développement personnel, à son épanouissement professionnel, et/ou l’aider à prendre des décisions dans sa carrière comme dans sa vie.

Voici la bande-annonce du podcast : Le coaching de Manon

Le 1er épisode (brut) est ici : épisode #1

14 août 2024
Delphine Pichard

Que tu sois entraîneur, coach ou manager dans le sport, si tu te demandes comment exploiter tes compétences ailleurs, cet article est pour toi. Je vais t'emmener à la rencontre d'autres secteurs passionnants où ton savoir-faire peut faire merveille. Tu découvriras des histoires inspirantes de reconversion réussie qui te donneront l'élan nécessaire pour envisager un nouvel horizon professionnel.

Le profil d'entraîneur-coach-manager dans le sport

Des compétences transversales à valoriser

En tant qu'entraîneur, coach ou manager dans le sport, tu développes une gamme de compétences recherchées. Plus que du leadership pour guider ton équipe vers la victoire et une acuité stratégique affinée par des années de planification d'entraînements et de matchs, tu acquiers aussi une forte aptitude à communiquer efficacement avec tes joueurs ou joueuses. De plus, tu es amené à encadrer des individus aux personnalités diverses et variées, un défi qui nécessite patience et perspicacité.

  • Résolution de conflits : nécessaire pour gérer les tensions au sein d'une équipe.
  • Gestion du temps : utile lorsqu'il faut organiser les entraînements en fonction des disponibilités de chacun.
  • Esprit critique : bénéfique lorsqu'il s'agit d'analyser les performances individuelles et collectives.
  • Motivation : essentielle pour encourager ses troupes lors des moments difficiles.
  • Diplomatie : importante quand il est question d'aborder certains sujets délicats avec tact .

L’expérience comme véritable atout

Avoir la passion pour son métier est vital. Avoir consacré toute ta vie au sport que tu chéris tant, est une expérience d'une valeur inestimable. Elle peut être transférée avec succès dans un autre secteur professionnel non lié au sport.

Le transfert réussi vers un autre domaine

Ton rôle d'éducateur et de formateur, exercé avec passion et dévouement pendant des années dans le sport, peut être tout aussi précieux ailleurs. Ces compétences acquises sur le terrain sont applicables à n'importe quel secteur nécessitant un bon sens du leadership, une stratégie bien élaborée et une communication efficace. Que ce soit en entreprise ou dans l'enseignement par exemple, les qualités que tu as développées grâce au sport te seront toujours utiles. Et rappelle-toi : où que tu ailles ensuite, c'est cette même passion qui continuera à t'animer !

Les autres secteurs intéressés

Transfert de compétences dans la fonction publique

Je commence notre voyage par l'espace souvent sous-estimé du service public. Les ressources humaines, les relations publiques et même la politique ont accueilli avec succès des coachs sportifs en reconversion. L'étude Forbes (2018) souligne que les aptitudes d'un entraîneur, comme le leadership, peuvent être efficacement transférées vers ces professions. La gestion d'équipe y est essentielle pour atteindre des objectifs communs.

Éducation et social : une reconversion naturelle

Continuons notre exploration en nous immergant au cœur de l'éducation et du social. Ces secteurs sont particulièrement attirés par ce type de profils car ils cherchent constamment à embaucher des personnes capables de gérer un groupe tout en portant attention à chaque individu qui le compose. Le rôle éducatif que tu as assuré durant ta carrière sportive te prédispose idéalement aux fonctions d'enseignant ou travailleur social où il est nécessaire de transmettre ses connaissances avec passion.

L'appel du management en entreprise

N'oublions pas les entreprises privées qui perçoivent dans ce profil une occasion unique pour dynamiser leur activité commerciale et marketing ! Grâce à ton expérience d’entraîneur-coach-manager sportif, tu possèdes déjà toutes les compétences requises pour exceller dans la vente - comprendre tes clients comme tu comprendrais tes joueurs - sans oublier diriger une équipe avec autant de détermination qu'une équipe sportive.

L'administration d'une entreprise, tout comme celle d'un club, nécessite de la rigueur et une capacité à gérer des situations complexes. Le monde du sport t'a préparé à ces défis.

Alors oui, il faut montrer de l'audace pour changer de cap et embrasser un nouveau défi professionnel. Les perspectives sont cependant nombreuses et passionnantes. Alors n'hésite pas à sortir des sentiers battus !

L'adaptation nécessaire

Se réinventer face au changement

Lorsque l'arène sportive se referme, je te vois déjà anticiper ton futur avec résilience. Cette étape cruciale dans ta vie professionnelle est une opportunité idéale pour montrer ta souplesse et ton adaptabilité. Je perçois cette période comme une phase de progression, un moment crucial pour une reconversion professionnelle vers des terrains vierges.

Gérer le saut vers un nouvel environnement

Rapidité d'action et perception du changement font partie de toi, entraîneur sportif expérimenté que tu es. L'environnement fluctuant du monde professionnel nécessite ces atouts naturels en toi. C'est la raison pour laquelle je t'exhorte à considérer ce processus non pas comme une fin mais vraiment comme une nouvelle phase pleine de défis stimulants, qui mettront en lumière tes qualifications acquises sur les terrains : leadership solide, aptitude à rassembler autour d'un but commun ou encore prévision et gestion rapide des imprévus.

Diversifier ses compétences : un atout majeur

Nulle part ailleurs qu’en coaching on ne met autant l’accent sur la nécessité du réajustement permanent et de l’élargissement des compétences pour rester performant. Le transfert de tes capacités d’entraîneur sportif au sein d’autres secteurs n’est rien moins qu’une formidable chance ! La stratégie propre au milieu sportif peut tout autant s’appliquer aux entreprises en recherche constante de progrès.

Fais confiance à ton potentiel exceptionnel pour transformer chaque obstacle rencontré en tremplin vers de nouvelles aventures. Garde à l'esprit que toute carrière est un voyage où chaque étape a son importance, et ta capacité à t'adapter en fait une aventure passionnante. Parce qu'après tout, ce n'est pas parce que l'on quitte le terrain de jeu qu’on cesse d'être joueur !

Les cas de reconversion réussis

Pour beaucoup, le sport est un monde de compétition acharnée et d'adrénaline. D'autres y voient une plateforme vers une carrière riche en accomplissement et épanouissement personnel. Dans la quête du succès, plusieurs figures marquantes ont trouvé leur vocation dans diverses sphères en dehors du sport grâce à leurs expériences sur le terrain.

Bill Campbell est un exemple notable; suite à une carrière réussie comme entraîneur de football américain, il est parvenu à se reconvertir avec brio dans l'univers technologique où il a coaché des dirigeants renommés tels que Steve Jobs ou Eric Schmidt.

Phil Jackson, célèbre entraîneur des Chicago Bulls puis des Los Angeles Lakers, a quant à lui utilisé son expérience pour le développement personnel en publiant plusieurs livres axés sur la philosophie Zen appliquée au management.

Ces parcours illustrent comment les compétences acquises dans le cadre d'une fonction d’entraîneur-coach-manager peuvent s'avérer bénéfiques dans divers contextes professionnels offrant ainsi plus d’opportunités pour une nouvelle carrière réussie.

Chaque expérience compte ! Parfois ce n’est pas avant de sortir vraiment du terrain qu’on réalise son potentiel pour rebondir là où on ne s’y attendait pas forcément. La reconnaissance professionnelle peut prendre différentes formes !

Les possibilités d'évolution professionnelle

Monter en grade : une opportunité à saisir

Evoluer dans sa carrière demande un engagement affirmé, particulièrement pour les entraîneurs-coachs-managers dans le sport où la promotion vers des postes managériaux est constamment envisageable.

L'excellence et l'autonomie acquises durant ta carrière sportive sont de véritables tremplins pour progresser professionnellement. Une recherche du Guardian en 2019 a prouvé que les compétences obtenues dans le sport, telles que la gestion du stress ou de la pression, favorisent grandement l'accès à des postes élevés.

  • Faire preuve de leadership
  • Diriger une équipe efficacement
  • Trouver rapidement des solutions sous pression
  • Assumer avec confiance les décisions stratégiques

L'appel de l'enseignement : un autre chemin possible

Au-delà d'une simple montée en grade au sein d'une organisation, tu peux aussi envisager cette voie passionnante qui s'ouvre devant toi : celle de l'enseignement ou la formation.

Partager ton expertise acquise sur le terrain peut être source d'un enrichissement personnel et professionnel considérable. De plus, ta familiarité avec le monde sportif te donne un avantage indéniable pour former les talents futurs.

Ne considère donc plus ta retraite sportive comme une fin, mais plutôt comme une nouvelle chance remplie d'aventures palpitantes et stimulantes.

La préparation de son départ du sport

Choisir le bon moment

L'anticipation est primordiale dans tout projet. Tu te demandes certainement : "Quand préparer mon départ du monde sportif ?" Cette réflexion majeure nécessite temps et énergie. Le dispositif Appui Conseil Carrière Sport, financé par l'Afdas, a été conçu pour t'aider à faire ce bilan, déterminer ton timing et prévoir cette étape importante. Il existe bel et bien un futur en dehors des terrains.

L'accompagnement vers la transition

Dès que tu as choisi ton moment, commence alors l'orientation vers ta nouvelle carrière. Tu ne seras pas isolé ; au contraire, un professionnel sera présent pour te guider vers cet avenir avec assurance.

Il s’agit non seulement de se préparer au départ mais aussi d’avoir une idée précise sur ce qui t’attend après... Construire un nouveau projet passionnant qui correspond à tes aspirations profondes.

La préparation ne se limite pas aux aspects pratiques mais englobe également toute la dimension émotionnelle liée à ce changement majeur.

Avec cet accompagnement sur mesure, je peux te garantir que ta transition hors du sport sera facilitée et sûrement couronnée de succès !

27 février 2024
Delphine Pichard

Sortie du samedi 24 février 2024, débrief enregistré le lundi 26 février 2024

#6minaukilo

 

Alors comment c'était cette sortie ?

Le contexte c'est une opportunité, un créneau, avec mon fils qui va faire du BMX à Frontignan le samedi matin. J'habite à Sète, il y a une dizaine de kilomètres pour aller jusqu'à la piste de bmx de Frontignan. Il fait beau et on a déjà vu une autre maman qui était venue en courant un jour, et donc avec mon mari, on avait envisagé cette possibilité.

Du coup départ vers 10h15 pour être sûr d'être à l'heure pour voir mon fils à son cours de BMX, qui commence à 11h15. Et puis le parcours, c’est un chemin que j'avais déjà dû prendre un vélo à l'époque où je m'entraînais pas mal à vélo en entraînement croisé pour le trail. Donc du coup je ne sais pas exactement pour combien de temps j'en ai, mais je me dis 1h peut-être un peu plus ; au pire je raterai le début, c'est pas grave.

Pour vous dire quand même que ça fait longtemps… enfin j'ai couru la semaine dernière mais c'est vraiment pas au niveau ! Même si je m'entraîne deux fois par semaine au volley, c'est pas exceptionnel comme sensations en course à pied du moins…

Je pars sur la route, c'est urbain ici ; je pars en descente, c’est 100% bitume, et je sais qu’il va y avoir une grosse partie toute droite sans saveur... Et puis surtout en fait, je suis un peu inquiète parce que je me demande si ça va aller… J'ai pas de doute sur le fait que je vais arriver au bout mais je me mets la pression sur le fait que j'arrive à courir quand même du début à la fin et que ce soit pas trop catastrophique quoi !

D'ailleurs très vite je me dis (je me vois très bien sur la piste cyclable très monotone dans la zone aquatechnique à Sète, je regarde ma montre à plusieurs reprises), très vite je me dis :

“Allez, tu essaies de courir en moins de 6 min au kilo quoi !”

Histoire de me donner une motivation… Je me rends assez vite compte que ça me demande un effort d'être à moins de 6 min ! Je regarde aussi le cardio, ce que je ne fais jamais d’habitude, et je vois que je suis à 180, je me dis que c’est quand même beaucoup, mais bon…

Et du coup avec cet objectif là je me dis :

 

Qu'est-ce que je peux faire en courant pour que ça passe le plus vite possible mais que je réussisse quand même, en forçant un peu donc, à rester sous les 6 min au kilo ?

Je commence à regarder les nuages, j'essaie de faire une sorte de méditation contemplative, me concentrer finalement sur autre chose que sur mes jambes ou sur mon cœur ou sur ma montre, pour me détacher un petit peu de cette appréhension, de cette peur, de cette douleur potentielle, de cet effort qu'il y a à faire. Je sais que l'effort, il faut que je le fasse si je veux aussi progresser, si je veux que la forme revienne en course à pied, donc je suis quand même motivée pour le faire, mais c'est pas facile… Et c'est rigolo quand je commence à contempler les nuages, c'est là que je me suis dit que j'allais faire un débrief de ma sortie et qu’il y avait quelque chose à tirer de cette expérience. Voilà ! C'est comme ça que devenu un objectif en fait, peu importe le temps que j'allais mettre pour arriver jusqu'à la piste de BMX, peu importe le chemin par lequel j'allais passer, peu importe le terrain… Bon je devais évidemment rester vigilante au chemin à prendre pour ne pas me tromper, et puis pour que ça dure quand même le moins longtemps possible on va dire… Mais voilà, mon objectif c'était de réussir à faire moins de 6 minutes au kilo !

Ce que j'ai mis en place, c'est finalement de me doser, de me jauger, d'arriver à trouver quelle est la fréquence de jambes, le niveau de douleur qui correspondait à moins de 6 min au kilo… Mais pour y arriver, il ne fallait pas que je sois trop rapide non plus parce que j'avais peur d'être trop fatiguée, de ne pas arriver au bout avec cet objectif.

Alors je sais pas si c’est ce qui a fait que j’étais pas du tout régulière du coup, je pense plutôt que c'est que j'ai plus trop de sensations et que ce n’était pas une allure footing, c'était une allure un peu forcée... que j'aimerais qui devienne une allure footing mais… Voilà donc je regardais la montre et puis dès que je dépassais les 6 min au kilo, je me disais :

“C'est quand même l'allure moyenne qui s'est affichée sur ma montre, donc ça veut dire que tu étais à bien plus que 6 min, si la moyenne c'est 6 à ce moment-là, donc c'est que tu as ralenti…”

Donc j'accélèrais !

Bon après, les kilomètres ont défilé comme ça, il y a eu quelques obstacles : il faut passer des barrières, croiser des gens, doubler des gens. Je suis passée par des endroits sympas finalement : j’ai longé le canal quasiment jusqu’à la piste de bmx.

 

Un caillou dans la chaussure ?

Bon malheureusement lorsque j’étais sur la piste de cailloux entre les deux canaux près de la raffinerie (bon c’est pas ce qu’il y a de plus chouette, mais entre les deux canaux c’est sympa). Il faisait beau, c’était agréable mais à ce moment-là, je ressens une douleur au pied et je m’aperçois que j’ai une ampoule, une grosse ampoule qui se forme, à l’intérieur du pied, sur l’avant du pied. Oh je me dis, fais ch… En fait je me dis surtout :

“Faut pas que ça dure trop longtemps, je suis en train de me faire mal.”

Et je me dis, c’est bizarre, c’est quand même ballot, c’est des chaussures que je mets tout le temps. Est ce que c’est le terrain, donc j’essaie la pose de pieds, de changer la position de mon pied, de changer la position de mon pied à l’intérieur de la chaussure, je regarde un peu ma pose de pied en courant mais ça a l’air d’être tout à fait correct. Bon du coup je prends mon mal en patience.

D’autres choses aussi… Pour que ça se passe le mieux possible, j’essaie de me détendre, donc je fais régulièrement des mouvements de la tête, parce que je suis un peu tendue au niveau des cervicales, je bouge un peu les bras aussi, les épaules, j’essaie de les descendre, mais c’est vrai que c’est tendu vraiment à ce niveau là.

 

La tête, le coeur, et les jambes

Quand je regarde ma montre, en général je regarde mon allure, pour ajuster ma vitesse, mais de temps en temps je regarde le cardio, je suis toujours entre 180 et 185, ça ne bouge pas. Ah oui je me souviens aussi que j’ai eu un petit peu mal à la poitrine au début, alors c’est aussi pour ça peut-être que j’avais regardé ma montre, les pulses… mais en fait ça évolue pas, je crois que finalement je n’ai plus mal à la poitrine, c’était peut-être juste le temps que le coeur se réveille. Je suis un peu fatiguée, un peu essoufflée mais c’est surtout musculairement que je sollicite mes jambes en fait pour rester dans le rythme de cet objectif des 6 min au kilo. J’avoue que la fin c’est un peu long quand même. Je regarde aussi régulièrement à combien j’en suis ; j’ai vu à 11 min, après j’ai regardé je sais plus, après à 33 min, je me rappelle : j’étais au bord du canal là, j’arrivais à Frontignan La Peyrade derrière les petites maisons, il y a des jolies petites maisons en bord de canal. D’ailleurs il y en a qui ont essayé de bloquer pour que les gens ne passent pas : ils ont mis une barrière au début, une barrière à la fin, même avec des trucs pour empêcher les gens de passer, les en dissuader au moins ; bah je suis passée quand même. Bref… et puis j’ai regardé en arrivant à Frontignan Ville, à 45 mins, alors je me dis  :

“Oh je vais mettre moins d’1 h certainement finalement.”

Je me trompe un peu d’itinéraire ; je crois que j’en ai un peu marre en fait. Enfin je me trompe… je coupe en fait, je passe sous le pont au lieu de faire le tour par la piste cyclable. C’est pas du tout adapté d’ailleurs. Mais ça c’est parce que je manque un peu de lucidité je pense, je savais pas qu’il n’y avait pas où passer pour les piétons sous le pont, et en même temps ça me permet de couper donc voilà… c’est ce qu’il s’est passé à ce moment là. Et puis après j’arrive au bmx sur le grand parking là pleins de cailloux, je commence à ralentir un peu. Et au portail j’arrête ma montre. Le résultat je ne le regarde pas tout de suite :

“Est ce que j’ai atteint mon objectif de ne pas dépasser les 6 minutes au kilo ?”

Je ne regarde pas tout de suite parce que mon fils me dit avec son père que je me suis trompée de créneau horaire, et effectivement comme on est pendant les vacances, le jour n’avait pas changé mais l’horaire si. En fait c’était 15h30 alors ils sont venus pour rien, si ce n’est pour me récupérer. Et donc je regarde un peu après en fait, quand on va se balader, justement au bord du canal, avant de rentrer à la maison. Et effectivement je crois que je suis à 5’50 de moyenne sur 9 et quelques kilomètres, donc c’est bien je suis contente.

“C’est bien je suis contente…”

 

 

 

Qu'est-ce que tu as su mobiliser comme ressources pour réussir à atteindre ton objectif ?

 

J’ai su utiliser ma montre, c'est bête mais finalement ça a été quand même assez utile.

Je pense que de base, j’ai su saisir l'opportunité du créneau, parce que si j'étais pas sortie… enfin moi j'ai beaucoup de difficultés dans la gestion du temps, à arriver à faire en sorte que ma sortie course à pied ou ma sortie sportive, non organisée, soit une priorité quoi ! Donc là c'est vraiment l'opportunité qui est quand même la base de tout ça !

C'est une ressource aussi d'avoir su profiter de ce moment-là ; ça n’est pas toujours facile à trouver donc d'arriver à en profiter, d’être contente de pouvoir le faire…

Qu’est ce que j’ai mobilisé comme ressources…?

J’ai un itinéraire quand même, plus ou moins connu, mais en tout cas je savais que c’était dans mes cordes, que ça dépasserait pas 10-12 kilomètres, que ça me faisait une sortie…

Qu’est ce que j’ai utilisé comme ressources… ?

Mes jambes (rires) Oui finalement, quand même… Faut pas oublier que j’ai fait un entraînement de volley la veille au soir, que j’ai fait une grosse semaine aussi, que j’étais fatiguée ! Donc je sais pas…

Le plaisir de pouvoir profiter du week-end, c’était une ressource plus importante, voire plus utile, que mes jambes je pense, qui elles, ne sont pas forcément en grande forme.

Je ne vais pas dire que mes baskets c’était une ressource parce que au contraire, je crois que je me suis trompée de chaussettes (rires)

Voilà, c’était déjà pas mal.

 

Quels sont les freins, les obstacles que tu as surmontés ?

 

Bah comment dire… j'essaie de me remémorer dans l'ordre chronologique, les problèmes que j'ai rencontrés…

Cette histoire de douleur à la poitrine, j'ai regardé la montre et puis finalement c'est passé, je suis passé à autre chose.

Autre chose qui me vient là, à laquelle j'ai pas pensé tout à l'heure comme ressource, lors de la question précédente : c’est d'utiliser le nuage que j'avais devant moi dans le ciel bleu là, pour me concentrer ou me décentrer, focaliser mon attention (on va utiliser des termes de préparation mentale), focaliser mon attention sur ça, oui, c’était une ressource, une ressource naturelle d’ailleurs, mais une ressource pour moi.

Mais la question c'était donc les freins ou les obstacles que j’ai surmonté…

Bah je pense à mes chaussures, à mes chaussettes en fait, qui étaient pas donc pas adaptées à priori.

Et puis finalement ce manque d'envie ou d'attrait pour le bitume, pour les lignes droites, la piste cyclable, c’est quand même pas ce qu’il y a de plus sympa en termes d’attrait, de parcours, pour faire de la course à pied. Donc je pense que j’ai quand même su faire abstraction de ça. Même si je n’aime pas, bah du coup, je le fais quand même ; il y a une forme de challenge peut-être là-dedans, en se disant :

“J’ai une opportunité, il faut la saisir, même si c’est sur le bitume, tant pis, c’est quand même super de pouvoir aller courir.”

Et puis de toute façon, il en faut du bitume, du plat : si j’avais été courir dans St Clair (c’est la petite montagne qu’il y a à Sète, à côté de chez moi, 170m de dénivelé), j’aurais pas pu me dire que j’allais faire 6 min au kilo de moyenne ; je vais de 5’20 à 9’ au kilo voire 10 parfois, si je monte dans les marches, je ne suis pas rapide… La moyenne du coup, ça ne veut rien dire du tout. Quoi que ça pourrait aussi être un objectif… mais en tout cas, je ne peux pas travailler la régularité, les sensations sur l’allure etc…

Donc voilà, avoir surmonté mon manque d’envie, mon manque de motivation à courir sur le bitume, et de réussir à me focaliser sur cet objectif, ce double objectif quelque part : celui d’arriver jusqu’à la piste de bmx et celui de faire moins de 6 min au kilo. Parce que arriver jusqu’à la piste de bmx, ça ne m’aurait pas suffi je pense : 

“Ça n'aurait pas été suffisamment motivant pour que je sois satisfaite et que ça me fasse plaisir de le faire.”

Sur le coup en effet, c’était pas un grand plaisir, heureusement qu’il y avait l’objectif que je m’étais fixé, parce que quand même c’est dur… je reprends la course… pfff… C’est pas du plaisir quoi… Le plaisir je l’ai après ; je l’ai tout le temps après. D’avoir réussi à faire moins de 6 min au kilo, c’était d’autant plus satisfaisant. Même si je savais que j’allais le faire puisque j’ai tout mis en œuvre pour réussir à faire ça.

Si on reparle des obstacles, bah du coup je ne sais pas… faire abstraction effectivement de cette ampoule, cette douleur dans la chaussure… Surmonter l’obstacle du manque de motivation à être sur le bitume ou sur du plat ou sur de la ligne droite. Après il y avait des endroits où ce n’était pas du tout du bitume, mais quand ça n’était pas du bitume du coup, j’avais mal au pied (rires). Donc oui voilà :

“Arriver à prendre les choses comme elles viennent.”

Après, j’ai surmonté peut-être, la douleur, parce que oui, j’ai dû faire des efforts ; c’était pas insurmontable, loin de là : on parle de 6 min au kilo, c’est vraiment pas rapide, j’ai envie de dire ! Mais il y avait un double effort : l’effort d’être à 6 min au kilo de moyenne, ce n’est pas ma moyenne de footing, en tout cas aujourd’hui, donc il fallait quand même mettre des jambes pour arriver à être sur ce timing, et puis à être régulière, l’objectif c’était la moyenne, mais ça me permettait de mesurer mes sensations, justement en fonction de la vitesse, de la façon dont j’accélèrais aussi :

“J’étais plutôt dans l’augmentation de la foulée, que dans la fréquence de jambes.”

Donc j’ai plutôt sollicité les muscles que le coeur, enfin ça, c’était inconscient par contre, j’ai fait comme je pouvais…

 

Et si c’était à refaire, qu’est ce que tu ferais différemment ?

 

Alors si c’était à refaire… je ne ferais pas grand chose de différent. Enfin la prochaine fois, je ferai attention à mes chaussettes, en tout cas dans ces chaussures là, peut-être que je prendrais d’autres chaussures aussi d’ailleurs : peut-être plus des chaussures de trail parce qu’il y avait quand même une bonne portion avec des cailloux. En tous cas, je ne mettrai pas ces chaussettes là, c’est vrai que ce ne sont pas des chaussettes anti-frottement, je ne sais même pas ce que c’était, mais elles n’étaient pas super !

Qu’est ce que je changerais sinon ? Alors surtout pas la météo, c’était vraiment très agréable !

Qu’est ce que je changerais… je ne sais pas… cette séance là peut-être que je ne la changerais pas, parce que j’ai trouvé ça chouette de me fixer l’objectif des 6 min au kilo une fois que j’étais déjà partie, parce que ça a été un élément clé de motivation aussi, de l’instant présent quoi ! je pense que ça c’est important.

Après, peut-être que ce que j’apprends de cette séance là, c’est de me dire que : 

“Même si j’ai un objectif de départ, c’est bien effectivement de s’en fixer un qui soit vraiment adapté au contexte, à la forme du moment, aux sensations, à l’intuition peut-être, s’écouter un peu…”

Et maintenant que je dis ça, je me dis : tiens, peut-être que l’objectif, si je l’avais fixé un peu plus bas, j’aurais peut-être réussi aussi… Je n’en sais rien ; ça m’aurait peut-être demandé trop d’efforts… Je savais que je ne voulais faire qu’un footing, mais je savais aussi que si je veux progresser, que le niveau revienne, il va quand même falloir que je me programme des séances de fractionné, voilà donc, je pensais aussi, beaucoup, pendant que je courais… à cette histoire là : les enjeux que je me mets, et que j’ai, que j’ai envie de me mettre aussi, pour pouvoir retrouver la forme !

C’est intéressant de faire ce débrief avec moi-même, parce que là je me rends compte que : 

“Je suis beaucoup plus animée par le challenge que par le plaisir, ou alors par le plaisir que va m’apporter le challenge (rires).”

C’est à dire que moi le plaisir, je le ressens pas pendant, je le ressens après. Comme si j’étais déconnectée de mon plaisir pendant, et que quand je me rendais compte de ce que j’avais réalisé, parce que ça m’est arrivé sur tous les trails, sur toutes les compétitions que j’ai pu faire, c’est vraiment en fonction de mon ressenti, à mon arrivée, à la fin, que j’évalue le plaisir que j’ai pris pendant, que ce soit la séance ou la compétition, ou la course.

Voilà, je me disais que j’allais peut-être essayer de faire un chrono à la Course Bleue, à laquelle j’ai prévu de m’inscrire à la fin du mois de mars, c’est aussi une source de motivation pour sortir courir. Et je me disais que : 

“Si je veux faire un chrono, il faut que je m’entraîne plus, c’est pas possible !”

Il n’y a pas de hasard… J’arrive au cours de bmx de mon fils, et quand le coach vient me dire bonjour, que j’ai l’occasion de lui dire qu’on reviendra cet après-midi du coup, vu que je me suis trompée d’heure… je le trouve bien bronzé, je lui en fais part, et il me dit : bah je cours beaucoup en ce moment, je prépare le marathon de Montpellier, j’ai fait un programme sur 12 semaines, je cours 4 fois par semaine, plus les séances de muscu avec les jeunes, et je vise moins de 3h30 au marathon. Ahhh ça c’est chouette ! ça m’a donné de l’énergie d’entendre ça ! Et c’est rigolo, avec toute la conversation que j’avais eu avec moi-même pendant ma sortie, bah voilà, j’arrive, et puis il me dit ça…

Donc voilà, il y a cette histoire d’échéance qui est importante.

 

Alors et maintenant, qu’est ce que tu retires de ce débrief ?

Et qu’est ce que tu as envie de garder pour la suite ?

 

J’ai appris que je fonctionnais beaucoup au challenge, que ce soit en ayant une échéance ou en fixant un objectif, même pendant la sortie.

J’ai appris aussi que j’étais quand même capable de trouver les solutions, conscientes ou inconscientes, pour réaliser, mettre en œuvre, les objectifs que je me suis fixés.

Je pense que je suis hyper persévérante, déterminée, je ne doute pas que je réussisse. A aucun moment je me dis que je ne vais pas terminer, ou que je ne vais pas y arriver. Sur les trails, ça a toujours été comme ça, même les trails longue distance… enfin pas sur les derniers… peut-être que c’est ça aussi qui m’a fait ralentir, ou qui m’a donné moins de plaisir… Mais la plupart du temps, quand je m’inscris à un trail, je sais que je vais le finir ! Même si c’est très long (silence)

Enfin, toutes proportions gardées quand même… Je n’oublie pas que les 2 dernières grosses courses, les 2 derniers ultras auxquels je me suis inscrites, j’ai abandonné sur les 2 : le 1er au 60ème et le 2ème au 83ème, c’était des ultras de 120. J’ai passé une seule fois le cap des 100 km, et c’était quand même pas évident, j’avais failli abandonner aussi au 83ème…

CCC - 101km

TDS - 120km

Je ne savais pas encore que j'allais abandonner...

Grand Raid des Pyrénées - 120 km

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Donc voilà, peut-être arriver à doser…

Oui parce que j’apprends aussi que j’ai quand même confiance en mes capacités, je peux compter sur ma persévérance et ma détermination, mais que je suis limitée ! Je ne peux pas tout miser non plus sur l’endurance. La vitesse par exemple, je n’ai pas du tout confiance en ma vitesse, je n’en ai pas, et je ne peux pas du tout me fixer des objectifs de vitesse donc euh… Ce que je me dis là maintenant, c’est que finalement : 

“Je trouve que mes objectifs à moi sont atteignables ; ils peuvent paraître challengeant pour pleins de gens, mais ne le sont pas tant que ça pour moi.”

Comme si je me fixais des objectifs qui étaient toujours atteignables... je ne sais pas ce qu’il faut en faire, mais en tout cas, ça me pose question.

Et puis une fois que j’ai enregistré ce débrief du coup, il va peut-être falloir que je me fasse un petit programme d'entraînement ! J’ai cette petite échéance fin mars, peut-être qu’il faudrait que je regarde à quel moment, à quel endroit je vais pouvoir courir, et puis qu’est ce que je fais sur ces différentes sorties, si je veux faire un chrono, j’entends faire un chrono avec moi-même hun… la Course Bleue c’est un 9km, c’est une course caritative, parcours que sur du plat à Sète, des trucs chiants… C’est aussi ça que je retiens : 

“J’ai besoin d’un objectif”

Notamment quand je suis sur du plat, du bitume, et des lignes droites quoi. Ouais là, c’est pour ça que je veux me fixer un objectif de chrono sur cette Course Bleue, parce que c’est quand même hyper monotone, ça ne m’intéresse pas des masses…

Sinon ça peut être un entraînement pour autre chose derrière… mmmh… je vais regarder ce que je pourrais faire comme petit trail fin avril début mai peut-être : je sais pas… peut-être un 30, ça dépend si c’est à la montagne ou pas… si c’est dans le coin, je dois pouvoir faire 30 ou 40, si c’est à la montagne, peut-être pas dépasser 30, quand même faut être raisonnable. Mais ouais ! je vais regarder ça :

“Je vais regarder s’il n’y a pas une plus longue distance en mode trail, en mode sympa, découverte, balade, que je puisse faire fin avril ou mai.”

Et puis comme ça la Course Bleue sera une sortie chrono… forcément ça va me servir pour l’échéance suivante !

 

 

En tant que coach professionnel, j'utilise ce genre d'exercice, plus largement appelé "débrief" dans mes accompagnements, que ce soit en individuel ou en collectif, dans le sport ou en entreprise.

Pour en savoir plus sur le coaching de performance, c'est par ICI.

 

 

13 juin 2017
Delphine Pichard

Ou comment accompagner au mieux un sportif en fin de carrière ?

Certains l’appellent la « petite mort », d’autres l’accueillent comme un grand bol d’air frais, ou la considèrent comme le commencement d’une nouvelle histoire. Quelle que soit la signification qu’on lui donne, la reconversion est un passage obligé dans la vie d’un sportif de haut niveau, une période transitoire inéluctable qui correspond à un bouleversement psychologique, physique, et social.

Qu’il soit gymnaste, athlète, volleyeur, basketteur, ou encore skieur, le sportif de haut niveau est avant tout un produit de l’industrie sportive. Repéré très jeune dans sa province natale, il grandit la plupart du temps à l’internat dans des centres sportifs, aux côtés d’autres sportifs, entraînés par d’anciens sportifs. Sillonnant la planète de compétitions en compétitions, il a paradoxalement une ouverture sur le monde qui se réduit aux kinésithérapeutes et aux journalistes. Il a beaucoup de responsabilités très jeune donc, mais est en revanche assisté dans certains domaines du quotidien, ce qui fait de lui un « individu inadapté à la société de par sa culture qui lui est propre», comme l’explique Sylvaine DERYCKE, ancienne athlète de haut niveau et sociologue en thèse sur la corrélation entre activité sportive et religieuse.

S’il existe à priori une volonté politique de protéger et d’accompagner les sportifs pendant leur carrière (loi adoptée en 2015 suite au rapport Karaquillo), la réalité semble toute autre, car le système est complexe. En effet, entre le sportif et le gouvernement, de nombreux acteurs entrent en jeu, et tout autant de stratégies différentes. Le thème de la reconversion est finalement peu abordé dans l’entourage des sportifs, par manque d’intérêt, par manque de temps, du fait d’un défaut d’information parfois, par peur de moins d’implication et donc moins de performance… Les raisons sont diverses mais au final, le sportif est livré à lui-même, et doit bien souvent se débrouiller seul, alors qu’il n’en a pas vraiment les moyens pendant sa carrière sportive.

Un monde à part pour ces sportifs de haut niveau, dont le cœur palpite au rythme de leur passion. Du jour au lendemain, ils doivent faire face à un changement de vie brutal et partir à la conquête de nouveaux repères. Cette étape est très difficile à gérer et nécessite un accompagnement spécifique, que les fédérations et autres institutions ne proposent pas parce qu’elles sont focalisées sur la performance sportive.

Un coach professionnel a toute sa place dans ce contexte, en particulier à ce moment de la vie du sportif; l’objectif étant de l’aider à trouver sa voie avec un maximum de sérénité.

 

Article rédigé par Delphine PICHARD - ENTRE2SPORT

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