Tout le monde connaît ce proverbe africain :

« Seul on va plus vite ; ensemble on va plus loin. »

Et pourtant...

On a beau parlé d’équipe, de collaboration, de coopération ; on n’a beau orienter le management vers un style participatif et déshumaniser le management hiérarchique ; on a beau développer la multitude de réseaux relationnels, tels qu’on les connaît aujourd’hui...

Dans le monde professionnel d’aujourd’hui, on n’a jamais été aussi seul que maintenant...

En effet, comme le disait déjà très bien Henri FORD en son temps :

« Se réunir est un début ; rester ensemble est un progrès ; travailler ensemble est la réussite. »

Encore faut-il savoir comment procéder, quels leviers actionner pour parvenir à ce noble objectif qu’est la réussite, ensemble !

De la façon dont a évolué la société ces dernières années, il est nécessaire de réapprendre à s’écouter, pour mieux vivre ensemble, et espérer en tirer un profit collectif qui serve l’individu, et non l’inverse, qui ne marche plus.

Le co-développement, qu’est-ce que c’est ?

Dans le monde du travail, c’est le livre d’Adrien PAYETTE et Claude CHAMPAGNE qui fait référence sur le co-développement, pour répondre aux problématiques actuelles.

« Le groupe de co-développement professionnel est une approche de développement pour des personnes qui croient pouvoir apprendre les unes des autres afin d'améliorer leur pratique. La réflexion effectuée, individuellement et en groupe, est favorisée par un exercice structuré de consultation qui porte sur des problématiques vécues actuellement par les participants. »

« ... une approche de groupe ouverte, collaborative et appréciative de réflexion sur l’action. Il vise à constituer une communauté de pratique professionnelle autour d’un nombre restreint de personnes (de 4 à 8) qui veulent se donner le temps et les moyens pour s’entraider et apprendre ensemble afin de devenir plus efficaces. Ces personnes ont comme projet commun d’expliciter leurs meilleures pratiques et se conseillent mutuellement pour élargir leur compréhension et leurs stratégies d’action à propos de leurs préoccupations, problèmes et projets. »

Le co-développement revêt de multiples facettes et couvre un large champ d’interventions. C’est un outil puissant tant sur le plan de l’efficacité professionnelle que du développement personnel, qui s’appuie sur 4 notions phare :

  • La verbalisation : l’expression même d’une problématique permet d’avancer dans sa résolution ; la communication verbale permet de conscientiser des émotions et des ressentis ; les échanges et l’utilisation de certains mots permettent des associations d’idées jamais évoquées jusqu’alors ; c’est le début d’un changement d’approche nécessaire à la résolution des problèmes.
  • La co-construction : le potentiel d’apprentissage est maximisé par les interactions et les échanges, dans la mesure où ils sont pratiqués dans l’écoute et la bienveillance ; la divergence des points de vue va générer un déséquilibre constructif, qui nécessite de reconsidérer la question pour l’enrichir dans sa réponse, sous la forme d’une nouvelle idée, que l’individu n’aurait jamais pu explorer sans le groupe.
  • La réflexivité : l’individu se remet en question à l’intérieur du groupe ; il prend conscience de sa manière d’agir et de se comporter au sein de ce groupe, ce qui va lui permettre de faire évoluer ses pratiques relationnelles, notamment professionnelles. Cette démarche réflexive est utile à tous : le collectif fait progresser l’individu qui fait progresser le groupe, qui fait progresser l’individu, etc...
  • L’action : une séance de co-développement, basée sur la réalité du terrain, donne toujours lieu à un plan d’actions concret, à des mesures applicables ou à des processus qui se perfectionnent ; ce procédé met en marche l’intelligence collective au service de la performance de l’organisation.

Accompagner le changement... Améliorer la communication, développer les relations... Provoquer l’initiative, innover... Mobiliser les équipes et favoriser l’engagement... Répondre aux impératifs de performance dans un environnement compétitif...

Autant d’enjeux auxquels peut répondre le co-développement !

Comment ça se passe ?

Le groupe est composé au maximum de cinq à huit pairs qui ont envie d'apprendre de leurs expériences respectives et ce pour aborder autrement leurs rôles, leur légitimité, leur périmètre d'influence, leurs modes d'action en situation professionnelle. Ils vont se réunir une fois tous les mois, idéalement pendant une année. Ce groupe de co-développement offre un lieu d'examen et de traitement de situations réelles et actuelles rencontrées.

Trois rôles sont nécessaires au fonctionnement d’un groupe de co-développement professionnel :

  • Le client : il apporte le sujet de la séance, un problème, un projet, ou une préoccupation (règle des 3P) ; il présente et soumet la problématique au groupe ; il précise ce qu’il attend de ses pairs et n’intervient pas dans les phases de réflexion.
  • L’animateur, un coach en général : il est garant du processus, gère le temps et la distribution de parole ; il recadre les questions, reformule si nécessaire ; il est capable de s’adapter à tous les sujets, et assure un climat de confiance et de bienveillance.
  • Les consultants, ou pairs : ils questionnent, confrontent et suggèrent pour ensuite restituer leur proposition ; ils adressent un feed-back constructif et organisé au client, permettant de déclencher chez lui une réflexion nouvelle ou d’agir différemment.

Tour à tour au fil des sessions de co-développement, les consultants pourront devenir client, les clients reprendront une place de consultant.

Il est important de :

  • Respecter un groupe restreint à 8 participants maximum, de façon à ne pas éterniser une séance et à donner des temps de parole suffisants (une séance ne doit pas durer plus de 2h30).
  • Construire des groupes de pairs volontaires, selon les enjeux de l’organisation qui le demande : managers, groupe métiers, global/local...
  • Former les participants au processus en amont, de manière à optimiser les séances, et à instaurer une posture de bienveillance, orientée solutions.
  • Faire appel à un professionnel aguerri au processus pour animer les séances, bénéficier de son expertise quant à la mise en place du cadre, et surtout user de son point de vue externe à l’organisation.

Un processus en 6 étapes

Demande

Le client expose sa problématique et son contexte ; les consultants écoutent.

Clarification

Client et consultants échangent dans le but de clarifier la demande : questions, précisions et reformulations qui peuvent amener à faire évoluer la demande.

Contrat

Suite aux échanges, client et consultants se mettent d’accord sur la formulation définitive de la demande.

Réflexion

Le client est absent (ou muet) ; les consultants traitent la demande et envisagent la problématique sous différents angles, pour élaborer des solutions.

Restitution

Le client écoute la restitution faite par les consultants : soit une réponse directe à la demande, soit une ouverture vers d’autres champs...

Feedback

Le client fait état des solutions retenues, des axes de travail et autres opportunités qui se sont présentées suite à ce travail.

Tous s’expriment sur la séance de co-développement : vécu, apports et réflexions.

L’animateur valide le processus, fait part de son ressenti, et félicite les participants.

Une culture « codév »

A la différence du coaching, qui s’efface en même temps que le processus, lorsque le problème est résolu, le co-développement lui, peut rester, et évoluer indéfiniment à l’intérieur de l’organisation qui l’utilise.

En tant que processus d’intelligence collective, le co-développement peut durer aussi longtemps qu’il y aura de problématiques à traiter, c’est-à-dire tout le temps de l’existence de la société, c’est-à-dire une éternité, puisque le processus accompagne la performance et la pérennité de l’entreprise : c’est un cercle vertueux si l’on adopte cette culture !

La citation qui va bien, pour résumer le co-développement :

« Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l’entraide et la solidarité visant à un but commun : l’épanouissement de chacun dans le respect des différences. » Françoise DOLTO

 

Article rédigé par Delphine PICHARD - ENTRE2SPORT

 

Sources :

Le groupe de co-développement professionnel, A. Payette et C. Champagne, Presses de l’université du Québec, 1997

http://www.afcodev.com/le-codeveloppement/le-codeveloppement.html

Entre autres...

Dernière mise à jour 5 février 2024 par Delphine Pichard

Depuis longtemps, et grâce à Daniel Goldman entre autres, on sait distinguer l’intelligence émotionnelle de l’intelligence rationnelle (cf article sur l’intelligence émotionnelle). Mais on peut aussi définir bien d’autres formes d’intelligence.

La théorie des intelligences multiples

Howard GARDNER est la référence en la matière ; pour avoir assidûment travaillé sur le sujet, il définit 8 formes d’intelligence.

  1. L'intelligence linguistique

L’intelligence linguistique (ou verbale) consiste à utiliser le langage pour comprendre les autres et pour exprimer ce que l’on pense. Tout comme l’intelligence logico-mathématique, on la mesure dans les tests de QI. Elle permet l’utilisation de la langue maternelle, mais aussi d’autres langues. C’est aussi l’intelligence des sons, car les mots sont des ensembles de sons. Les personnes auditives ont ainsi beaucoup plus de facilité à entendre des mots que de voir et retenir des images.

Tous les individus qui manipulent le langage à l’écrit ou à l’oral utilisent l’intelligence linguistique : orateurs, avocats, poètes, écrivains, mais aussi les personnes qui ont à lire et à parler dans leur domaine respectif pour résoudre des problèmes, créer et comprendre. Victor Hugo maîtrisait à merveille ce type d’intelligence.

  1. L'intelligence logico-mathématique

Les chercheurs et chercheuses en biologie, en informatique, en médecine, en science pure ou en mathématique font preuve d’intelligence logico-mathématique. Ils utilisent les capacités intellectuelles qui y sont rattachées, soient la logique, l’analyse, l’observation, la résolution de problèmes. Cette forme d’intelligence permet l’analyse des causes et conséquences d’un phénomène, l’émission d’hypothèses complexes, la compréhension des principes pas toujours évidents derrière un phénomène, la manipulation des nombres, l’exécution des opérations mathématiques et l’interprétation des quantités.

Il existe une dimension non-verbale et abstraite dans ce type de fonctionnement du cerveau, car des solutions peuvent être anticipées avant d’être démontrées. Einstein est représentatif de cette forme d’intelligence.

  1. L'intelligence musicale

L’intelligence musicale est la capacité de penser en rythmes et en mélodies, de reconnaître des modèles musicaux, de les mémoriser, de les interpréter, d’en créer, d’être sensible à la musicalité des mots et des phrases… À l’âge de pierre, la musique jouait un rôle rassembleur. C’est d’ailleurs encore le cas dans un certain nombre de cultures. Dès la petite enfance, il existe une capacité « brute » concernant l’aspect musical.

Les virtuoses en ce domaine manifestent leur intelligence en vous faisant vibrer par des nuances, des changements de rythme et d’autres variantes transmises par leur instrument de musique ou leur voix. Mozart est un bon modèle de cette forme d’intelligence.

  1. L'intelligence visuelle spatiale

L’intelligence spatiale permet à l’individu d’utiliser des capacités intellectuelles spécifiques qui lui procurent la possibilité de se faire, mentalement, une représentation spatiale du monde. Les Amérindiens voyagent en forêt à l’aide de leur représentation mentale du terrain. Ils visualisent des points de repère : cours d’eau, lacs, type de végétation, montagnes … et s’en servent pour progresser ; des navigateurs autochtones font de même et naviguent sans instrument dans certaines îles du Pacifique.

L’intelligence visuelle permet de créer des œuvres d’art et artisanales, d’agencer harmonieusement des vêtements, des meubles, des objets, de penser en images. Les géographes, les peintres, les dessinateurs de mode, les architectes, les photographes, les caméramans mettent à profit ce potentiel intellectuel. L’architecte Le Corbusier est un bon exemple.

  1. L'intelligence kinesthésique

L’intelligence kinesthésique est la capacité d’utiliser son corps ou une partie de son corps pour communiquer ou s’exprimer dans la vie quotidienne ou dans un contexte artistique ; pour réaliser des tâches faisant appel à la motricité fine ; pour apprendre en manipulant des objets ; pour faire des exercices physiques ou pratiquer des sports.

Mario Lemieux (joueur exceptionnel de hockey sur glace) est un bon exemple : on dit de lui qu’il fait des feintes et des passes intelligentes. Il existe donc un potentiel intellectuel qui permet par exemple au joueur de ballon panier de calculer la hauteur, la force et l’effet du lancer au panier. Le cerveau anticipe le point d’arrivée du ballon et met en branle une série de mouvements pour résoudre le problème. L’expression de ses émotions par le corps, les performances physiques ainsi que l’utilisation adroite d’outils indiquent la présence d’un potentiel intellectuel à ce niveau.

  1. L'intelligence naturaliste

L'intelligence naturaliste est l’intelligence de l’amérindien, du biologiste, du botaniste, de l’écologiste, de l’océanographe, du zoologiste, de l’explorateur, du chasseur, du pêcheur et du chef cuisinier. L’individu est capable de classifier, de discriminer, de reconnaître et d’utiliser ses connaissances sur l’environnement naturel, les animaux, les végétaux ou les minéraux. Il a une habileté à reconnaître des traces d’animaux, des modèles de vie dans la nature, à trouver des moyens de survie ; il sait quels animaux ou plantes sont à éviter, de quelles espèces il peut se nourrir. Il a un souci de conservation de la nature.

Souvent les personnes chez lesquelles cette forme d’intelligence est bien développée aiment posséder un cahier de notes d’observation ou garder leurs observations en mémoire ; elles aiment prendre soin d’animaux, cultiver un jardin et sont en faveur de l’établissement de parcs dans leur ville ; elles sont adeptes de la conservation de leur environnement. Les peuples indigènes utilisent cette forme d’intelligence de façon exceptionnelle.

  1. L'intelligence interpersonnelle

L’intelligence interpersonnelle (ou sociale) permet à l’individu d’agir et de réagir avec les autres de façon correcte. Elle l’amène à constater les différences de tempérament, de caractère, de motifs d’action entre les individus. Elle permet l’empathie, la coopération, la tolérance. Elle permet de détecter les intentions de quelqu’un sans qu’elles ne soient ouvertement avouées. Cette forme d’intelligence permet de résoudre des problèmes liés aux relations avec les autres ; elle permet de comprendre et de générer des solutions valables pour aider les autres. Elle est caractéristique des leaders et des organisateurs.

Dans les sociétés préhistoriques, l’organisation sociale était importante, la chasse nécessitait la collaboration et la participation du clan. Les groupes gravitaient autour d’un chef qui en assurait la solidarité et la cohésion. Mère Térésa mettait à profit son intelligence interpersonnelle de façon exceptionnelle.

  1. L'intelligence intrapersonnelle

L'intelligence intrapersonnelle est l’aptitude à faire de l’introspection, c’est-à-dire à revenir à l’intérieur de soi, à identifier ses sentiments, à analyser ses pensées, ses comportements et ses émotions. Cette forme d’intelligence permet de se comprendre soi-même, de voir ce qu’on est capable de faire, de constater ses limites et ses forces, d’identifier ses désirs, ses rêves et de comprendre ses réactions. C’est aussi la capacité d’aller chercher de l’aide en cas de besoin. En somme, c’est être capable d’avoir une représentation assez juste de soi.

Cette forme d’intelligence permet de résoudre des problèmes reliés à notre personnalité et de travailler sur soi. Elle fonctionne en étroite relation avec l’intelligence interpersonnelle, car pour bien fonctionner avec les autres, il faut être conscient de ses propres émotions et savoir les contrôler. Goleman, l’auteur de L’intelligence émotionnelle est un exemple de ce type d’intelligence.

Leaderhip : l’art de manier les intelligences

Selon Robert PAPIN

Dans le monde de l'entrepreneuriat, on dit « Le Papin » comme on parle du « Robert » pour les dictionnaires. « Le Papin », ce sont près de 828 pages consacrées à la création d'entreprise, un ouvrage de référence qui compte déjà 14 éditions.

Selon Robert PAPIN, fondateur et ancien directeur d’HEC Entrepreneurs, dans son dernier ouvrage consacré à la nouvelle donne du management (« le nouveau manager »), un chef d’entreprise, au-delà d’un projet commun et de son engagement personnel, doit savoir manier trois différents types d’intelligence afin de voir performer son entreprise.

Le projet, c’est-à-dire l’objectif commun défini et vécu par l’ensemble des collaborateurs au quotidien, reste incontournable dans la réussite d’une entreprise, le rôle du dirigeant étant de s’engager personnellement dans la poursuite de l’atteinte de cet objectif, et de s’affirmer comme leader dans la communication des valeurs fortes liées au projet.

La formation des collaborateurs est aussi un beau défi à relever, dans la mesure où elle est un des moyens les plus efficaces de répondre aux besoins d’autonomie et d’épanouissement personnel de ceux qui vont en bénéficier, tout en satisfaisant la mise en œuvre du projet de l’entreprise.

Mais cela ne suffit pas... ou est incomplet.

Pour la mobilisation des collaborateurs, on ne peut pas se baser uniquement sur des stratégies, qui sont, la plupart du temps, de l’ordre de l’intelligence théorique... C’est-à-dire, si l’on se réfère à GARDNER, une combinaison de l’intelligence verbale et de l’intelligence logico-mathématique.

Il convient d’entrer dans le domaine de l’intelligence des relations interpersonnelles ; cette forme d’intelligence permet de mieux comprendre les collaborateurs, leurs intentions, leurs motivations et la manière de composer avec elles. Nous entrons aussi dans le domaine de l’intelligence émotionnelle qui donne au dirigeant la possibilité de comprendre et gérer ses émotions, ainsi que celles de ses collaborateurs.

Selon Robert PAPIN donc,

La stratégie serait du domaine de l’intelligence théorique, et la mobilisation des collaborateurs, des domaines de l’intelligence interpersonnelle et de l’intelligence émotionnelle.

Il est rare qu’une personne ayant un Q.I. élevé (cf intelligence théorique) soit d’une faible intelligence émotionnelle, mais cette nuance qui consiste à considérer qu’il faut faire appel à des intelligences différentes pour mobiliser ses collaborateurs, permettrait d’expliquer que de grands patrons soient de bons stratèges et de mauvais meneurs d’hommes...

Selon Sylvaine MESSICA

Sylvaine Messica, est coach et conférencière en leadership ; elle considère que le leader idéal possède, et utilise, au maximum de ses possibilités, 7 formes d’intelligence.

  1. Intelligence émotionnelle (cf article sur le management émotionnel)

C’est la capacité à utiliser ses émotions dans la communication, à exprimer son ressenti et à être spontané en toutes circonstances. Pour un dirigeant, transmettre des ondes positives et être capable de communiquer, même en période de forte tension, font partie des qualités clés. C’est aussi la sensibilité (et l’empathie) qui permet de lire les émotions des autres : des capacités qui aideront un manager à repérer les problématiques individuelles au sein d’une équipe.

  1. Intelligence situationnelle

Pour un start-uppeur, c’est l’intelligence numéro un ! C’est la capacité à rebondir et à innover dans une situation immédiate ; transformer une contrainte ou un obstacle en opportunité de réalisation. Cette forme d’intelligence est basée sur la spontanéité, la créativité et le lâcher prise. Pour la développer, on doit se challenger sans arrêt et tenter de sortir de sa zone de confort. Mais cette créativité débordante peut perturber les interlocuteurs les plus rationnels.

  1. Intelligence rationnelle

Les pragmatiques en sont dotés ; cela leur permet de prendre des décisions mûrement réfléchies, sans faire référence à la relation ou à l’émotion. Cette forme d’intelligence est indispensable pour définir une stratégie globale par exemple, mais pas suffisante pour manager efficacement ses troupes. Le dirigeant n’est pas à la tête d’une équipe de robots obéissants : il existe toujours un besoin de reconnaissance, ce qui nécessite de l’empathie de la part du manager.

  1. Intelligence relationnelle

Elle aide à créer et à entretenir des relations sur le long terme : nouer des partenariats, convaincre un investisseur, attirer des talents... Dans toutes ces circonstances, cette forme d’intelligence sera cruciale, aussi utile dans la prise de parole en public que pour convaincre un auditoire. Le dirigeant qui en est doté aura plus de facilité à souder une équipe par exemple. Mais, cultivée à l’excès, elle peut se transformer en compassion, souvent contreproductive en management.

  1. Intelligence de l’agilité

C’est la capacité à mettre en mouvement et changer rapidement de posture, ou d’environnement pour s’adapter ; on peut parler de motricité du changement. Le dirigeant en aura besoin pour instaurer le changement dans son organisation. Dans la transformation digitale, la réussite repose sur l’humain. Cette intelligence permet de mettre plus facilement en action une équipe.

  1. Intelligence d’action et de décision

C’est la capacité à prendre de la hauteur, à avoir une vision globale pour faire un tri productif, et finalement, se focaliser sur l’essentiel. Celui qui sait en tirer parti évite de perdre du temps sur des sujets secondaires. Des capacités qui se révèlent capitales lors du lancement d’une start-up. A ce stade, les créateurs d’entreprise innovante doivent accepter de ne pas tout maîtriser. Sans pour autant confondre vitesse et précipitation.

  1. Intelligence de l’affirmation

C’est la force de savoir dire non pour rester en accord avec ses valeurs même si la pression est forte pour franchir la ligne jaune : par exemple, lorsqu’il y a tentative de corruption. Cela englobe aussi la capacité à exprimer une critique mais de façon positive. Cette forme d’intelligence repose beaucoup sur le courage, sans pour autant tomber dans la « rebelle attitude » systématique. Elle évite de subir des situations délicates, et renforce la position de leader.

 

Certains sont naturellement plus ou moins dotés de telle ou telle forme d’intelligence, et il convient d’en avoir conscience, car cela constitue un point fort en management, un savoir-être sur lequel vous pourrez vous appuyer dans votre pratique managériale.

Cette identification permet aussi de déterminer quelles sont les formes d’intelligence qui sont moins développées chez vous, et de pouvoir travailler dessus, tout naturellement.

Ce qui peut faire l’objet d’un coaching spécifique : n’hésitez pas à me solliciter pour faire le point.

 

Article rédigé par Delphine PICHARD - ENTRE2SPORT

 

Sources :

Les intelligences multiples, Howard GARDNER

Le nouveau manager, Robert PAPIN

https://business.lesechos.fr/directions-generales/metier-et-carriere/profils/le-leadership-l-art-de-manier-les-intelligences-2439.php?abTyVbqChAL0aS7W.99

https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/efficacite-personnelle/leader-de-quelle-forme-d-intelligence-etes-vous-311907.php?ZiOKVB1DVl7ekCZM.99

Dernière mise à jour 21 janvier 2020 par Delphine Pichard

Selon le dictionnaire Larousse, la procrastination est définie comme une tendance pathologique à différer, à remettre l'action au lendemain : un défaut devenu sport national, dans lequel on excelle tous plus ou moins, qu'on soit homme, femme, enfant, actif, retraité...

Malgré son côté sympa, la procrastination est un véritable fléau pour tous. En effet, avec la multiplicité des tâches que nous avons à accomplir, que ce soit dans la vie professionnelle comme dans la vie personnelle, ou justement du fait de la concordance des deux, la procrastination n’aide pas !

Au contraire, elle amplifie le phénomène de débordement : on pense tout le temps à ce qu'on doit faire, sans pour autant trouver la force de s'y résoudre, on reporte, et on rallonge les listes... La procrastination nous gâche la vie et nous enferme dans un cercle vicieux : plus on a de choses à gérer, plus on procrastine !

Non, la fainéantise n'est pas la seule réponse et voici quelques explications et suggestions pour vous en sortir... En espérant que vous irez jusqu'au bout de l'article... si vous en avez la force 😉

7 clés pour comprendre

Qu’est-ce qui fait que vous reportez toujours à plus tard, ce que vous aviez prévu de faire aujourd’hui ???

  1. Parce qu'il y a toujours quelque chose pour vous distraire

C’est l’effet de la télévision, et plus récemment des tablettes, jeux vidéo et autres réseaux sociaux.

  1. Parce que certaines choses n'ont pas tellement d'importance

Gérer ses priorités, c’est s’occuper d’abord de ce qui urgent et important, et reporter à plus tard ce qui l’est moins ; du coup, on procrastine, parfois à raison, mais parfois aussi à tort, tout dépend, en fait, de l’importance que l’on donne aux choses et aux événements...

  1. Parce que vous pensez que les petites choses peuvent se régler en une minute

A force de reporter les choses les moins importantes, on finit par en avoir une liste beaucoup trop longue pour pouvoir envisager de l’entamer !

Il se trouve de plus, que l’on est globalement assez mauvais pour estimer le temps qu’il nous faut à régler telle ou telle chose ; ce qui ne nous aide pas à apprécier le report, ou non, de la tâche en question.

  1. Parce que vous êtes tout simplement né comme ça

C’est prouvé, la procrastination est de plus en plus présente dans nos cerveaux, c’est un effet de l’évolution de l’humanité.

  1. Parce que vous êtes un jouisseur invétéré

On a tous tendance à rechercher le plaisir immédiat ; ce qui nous fait choisir d’agir, à court terme, sur quelque chose qui va nous apporter tout de suite, et reporter tout le reste, à plus tard.

  1. Parce que vous manquez peut-être d'un peu de confiance en vous

On y revient toujours : les plus grands procrastinateurs sont ceux qui préfèrent ne pas faire, parce qu’ils ont peur d’échouer !

  1. Parce que vous comptez trop sur les autres

On croit parfois que s’entourer, va nous aider à avancer, mais c’est le contraire !

S’entourer peut effectivement nous aider à porter une charge que l’on estime trop lourde, mais elle nous déresponsabilise quelque part.… On est finalement moins efficace car attentiste ; compter sur quelqu’un nous empêche d’aller de l’avant.

7 étapes pour se préparer au changement

Il s’agit là de faire un état des lieux de la situation...

  1. J’identifie ce que j’ai tendance à reporter

Quels types de tâches ? Dans quels domaines en particulier ?

  1. J’identifie ce qui me rebute précisément dans mes tâches à accomplir

Sélectionner une seule tâche dans votre liste, celle qui vous inquiète le plus. Et réfléchissez-y : qu’est-ce qui vous bloque ? La tâche en entier, ou bien une partie de cette tâche ?

  1. J’identifie ce qui m’empêche de m’y mettre

Que se passe t’il quand vous procrastinez sur cette tâche ? Que ressentez-vous ? Dans quel état êtes-vous ? Que vous dites-vous à vous-même ?

  1. Je fais le point sur mes « fausses bonnes excuses »

Comment justifiez-vous votre inaction ? Que faites-vous à la place ? De quoi cette tâche de substitution vous soulage-t-elle ?

  1. Je prends conscience du prix de ma procrastination

Identifiez tout ce que vous a coûté la procrastination : argent, temps, stress... Balayez large !

  1. J’explore les bénéfices cachés de mon inaction

Quel(s) avantage(s) cela vous apporte-t-il de « ne pas faire » ? Creusez-vous la tête, même si vous n’en avez pas conscience sur le moment, il y a forcément des bénéfices que vous risquez de perdre si vous passiez à l’action.

  1. J’ose me confronter à mes peurs

Peur de l’échec, de ne pas y arriver, de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir faire ; peur de décevoir, du jugement des autres ; peur de réussir... avez-vous déjà ressenti l’une de ces peurs ?

Ces peurs, qui vous empêche d’agir (= de prendre un risque), ne sont pas là inutilement ; comme toutes les émotions, elles vous protègent, et vise à préserver votre estime de vous-même.

Cependant, il se peut qu’elles se manifestent à cause d’une croyance que vous avez, et non pas à cause d’un risque réel ; alors ressentez-les et étudiez-les de manière à percevoir les nuances.

7 points pour vous permettre d’adopter une nouvelle organisation

« On dépense davantage de temps et d’énergie en vivant dans la crainte d’une tâche à accomplir qu’en l’accomplissant tout bonnement. » (Rita EMMETT)

  1. Faire une TO DO LIST

Soyez le plus précis possible ; il est plus utile et motivant de détailler une tâche. Ex : ne mettez pas « faire du sport », mais plutôt « courir 45 minutes en footing + gainage + abdos ».

  1. Planifier un temps à chaque tâche

Définir un temps donné est plus clair pour le cerveau : dites-vous « je me donne 30 minutes pour effectuer cette tâche », c’est toujours plus facile que d’imaginer travailler pendant des heures dessus. Au pire, vous aviserez à la fin du temps imparti ; au mieux, ça devient un jeu, un genre de course contre la montre, rien de plus efficace !

  1. Commencez simple

Le plus difficile, c’est toujours de s’y mettre ! Que ce soit pour aller courir, ou pour créer votre entreprise, le plus dur, c’est de se lancer, de passer à l’action, de commencer.… oui mais par où, par quoi ? Choisissez de préférence quelque chose que vous maîtrisez, et une fois que vous aurez démarré, c’est bon, ce sera parti !!!

  1. Utilisez des starters

Pour commencer, il y a des trucs et astuces à mettre en place : des petites choses faciles, qui serviront de déclencheurs à l’action principale. Et comme le plus dur, c’est de commencer, utiliser des starters, c’est l’assurance d’avancer vers l’atteinte de ses objectifs.

Ex : dire oui à quelqu’un, sans trop réfléchir, vous obligera à avancer sur le projet auquel vous avez accepté de participer, que ce soit de partir en voyage, ou d’honorer la commande d’un client.

  1. Découpez les grosses tâches en petites tâches

C’est la technique des « petits pas », ou du « petit à petit, on devient moins petit ». Si vous voulez écrire un livre, commencez par le premier chapitre !

Le plus important est que vous avanciez, et que vous puissiez vous satisfaire du chemin que vous parcourez. Pour cela il vous faut un objectif final bien sûr, mais il faut surtout que vous vous lanciez : un corps lancé avec une certaine force conserve cette force, voire s’enrichit de son inertie, celle de se satisfaire de petites victoires...etc...etc.

  1. Prendre soin de soi, se récompenser

Certes il faut parfois se faire violence, mais il faut aussi savoir reconnaître le travail accompli, et s’en féliciter.

Il est très important de marquer des pauses pour constater la fin d’une tâche ou l’atteinte d’un objectif : pourquoi pas de prendre le temps d’un bon café, ou d’une pause gourmande entre collègues à ce moment-là ?

Faire une pause, c’est faire le plein d’énergie pour repartir de plus belle, surtout quand on est content de ce qu’on a déjà réalisé : cela entretient la spirale positive dans laquelle on est entré !

  1. Evoquer l’échec et ses raisons

L’échec n’est pas négatif, au contraire, c’est bien souvent une formidable opportunité d’apprendre quelque chose sur nous, donc de progresser, et d’avancer sur notre chemin de vie.

Il y a toujours à gagner dans l’échec, encore faut-il prendre du temps pour revenir dessus, identifier en quoi il y a échec, pour ainsi passer à autre chose, sur de nouvelles bases, plus claires, plus sensées ; l’échec est la fin de quelque chose, nécessaire au début d’autre chose.

 

Article rédigé par Delphine PICHARD - ENTRE2SPORT

 

Sources :

http://www.huffingtonpost.fr/2013/04/23/procrastination-7-raisons-pour-lesquelles-vous-remettez-tout-au-lendemain_n_3138831.html

J’arrête de procrastiner, Diane BALLONAD ROLLAND

Ces gens qui remettent tout à demain, Rita EMMETT

http://www.zen-et-organisee.com/

https://s'organiser-facile.com

Dernière mise à jour 21 janvier 2020 par Delphine Pichard

La coupure estivale vous a fait un bien fou, mais voici déjà venu le temps du retour au bureau. Que vous soyez nostalgique des vacances ou au taquet, il est important de ménager votre reprise, si vous voulez surfer sur le bien-être que vous ressentez aujourd’hui, et en faire profiter tout le monde !

Je vous propose une liste de quelques actions à mener, dans laquelle vous pouvez piocher, selon l’inspiration du moment.

Veille de reprise, faites ce que vous avez envie

Grise mine du dimanche soir, le signe d’un retour aux affaires ? Comme tous les week-ends, vous sentez la déprime qui monte... une petite boule dans le creux de la gorge ou une crampe dans l’estomac, ça se tord là-dedans, ça ne va pas, c’est la reprise demain :-/

Aucune raison que cela vous reprenne, je vous dis ce qu’il faut faire pour ne pas en arriver là... Quoique pour certains ce n’est pas forcément insupportable, juste un signe de concentration, une montée d’adrénaline avant la reprise. Si ce n’est pas un problème pour vous, aucune raison de suivre ces conseils, bien sûr !

Pour ceux que cela dérange, voici quelques pistes :

Ne vous interdisez pas de lire vos mails ; si c’est à cela que vous pensez depuis que vous êtes rentrés de vacances, de toute façon, vous n’arriverez pas à dormir :-/

Ne vous imposez pas de vous coucher tôt, alors qu’il vous reste 2 lessives à lancer, les sacs à préparer, les gamelles pour la semaine...etc

Aller au cinéma plutôt que de regarder le film du dimanche soir sur TF1 : ça vous fera prendre l’air et au moins, c’est vous qui choisissez !

Optez pour une activité physique, un repas du soir léger, une tisane, un carré de chocolat, et un livre sérieux mais pas trop ennuyeux (les 4 accords de Toltèque par exemple).

Ou bien optez pour une soirée pizzas ou plateaux-repas devant la télé ; en fait, c’est comme vous voulez, ça dépend des gens, et de votre état d’esprit à ce moment-là.

Enfin surtout, faites comme ça vient, profitez de l’instant, ne ruminez pas la reprise : demain est un autre jour (oui je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire, mais déjà de se le dire, ça aide... allez, essayez !)

Premiers jours et premières semaines

D’abord, dites-vous bien qu’il n’y a aucune raison que vous rattrapiez vos 15 jours de vacances lors de votre première semaine de reprise : détachez-vous du passé, concentrez-vous sur l’avenir, cool et zen...!

Discutez avec vos collègues

Vous pouvez malgré tout prendre du temps pour discuter avec les collègues, de près ou de loin de votre service, et savoir ce qu’il s’est passé en votre absence, mais n’en concluez rien à la hâte. Prenez les informations comme elles viennent sans vouloir absolument en faire quelque chose, cela viendra en temps et en heure, lorsque le besoin s’en ressentira pour vos priorités à venir, vous serez au faîte de l’actualité de votre entreprise, et saurez utiliser ces informations à bon escient.

Racontez vos vacances

Racontez vos vacances et intéressez-vous à celles de vos collègues : rien de mieux pour les prolonger encore un peu, tout en prenant de l’énergie !

Et qui sait, peut-être vous créerez vous de nouveaux contacts, et décèlerez de bonnes idées pour vos futures vacances !

Triez, organisez

Pas de panique, vous n’êtes pas en retard !

Prenez un temps important pour organiser votre agenda, un créneau de 2h tous les jours de votre première semaine de reprise par exemple.

Traitez vos mails sérieusement, selon votre profil : ne vous générez pas de frustration.

Si la charge est vraiment très lourde, de l’ordre de plus de 500 mails, ne traitez que les 200 derniers, et supprimez directement les autres : de toute façon, vous aviez mis un message d’absence, si c’est vraiment important, vous aurez une relance...

Si vous êtes perfectionniste comme moi, et que vous voulez absolument parcourir l’ensemble des mails, ne cherchez pas à tous les traiter dès le premier jour, mais prenez le temps chaque jour de faire le tri dans les informations utiles et moins utiles, en les classant dans ce qui est urgent, important, non urgent et non important ; faites de suite ce qui est urgent et important, pour le reste, programmez dans votre agenda !

Si vous êtes suffisamment zen avec ça, vous pouvez même faire un truc pas du tout urgent, mais qu’il vous plaît de faire : le bénéfice que vous en retirerez comblera largement le temps que vous y aurez passé. On gagne toujours à se faire plaisir !

En tout état de cause, n’envisagez surtout pas de tout faire la première semaine, reportez tout ce qui n’est pas urgent au mois prochain, n’ayez pas peur, ça va venir vite, et surtout, vous y verrez plus clair ! Petite astuce : ce qui n’est, ni urgent ni important n’est pas à faire... qu’est-ce que ça fait dans votre agenda ???

Faites des pauses

La reprise représente un changement instantané important dans plusieurs dimensions : changement de lieu, de rythme, de mode d’alimentation, de type de relation... Vous le savez et y êtes préparé, mais c’est tout de même assez violent...

Il peut être bénéfique de vous accorder une pause déjeuner en extérieur, de profiter de la salle de pause pour une sieste exceptionnellement, de vous faire une séance d’étirements, de méditer pendant quelques minutes, ou encore de réfléchir aux activités extra-professionnelles que vous auriez envie de faire cette année, quitte à en parler autour de vous, et à vous renseigner sur les salles de sport...etc.

Bref, bougez, respirez, ne restez pas la tête dans le guidon !

Entretenez vos plaisirs de vacances

Evitez à tout prix la reprise type routine : métro, boulot, dodo. Les vacances vont ont apporté plus de sérénité, et en général, elles ont le mérite de « remettre l’église au centre du village », alors suivez votre instinct, et gérez vos priorités !

Vous avez adoré lire cet été, eh bien continuez : sous d’autres formes si le roman ne convient pas à votre rythme de travail... Abonnez-vous à une revue hebdomadaire, ou visitez la presse au coin de la rue entre midi et deux ; prenez une carte en bibliothèque et empruntez des BD...

Vous vous êtes réveillé tous les matins pour aller faire un footing ou une simple marche, tranquille, seul, à la fraîche, eh bien continuez : mettez le réveil un peu plus tôt que d’habitude et accordez-vous du temps pour vous. S’il ne vous est pas possible de sortir pour vous balader, prévoyez une séance de renforcement musculaire, du yoga... ou chevauchez le vélo elliptique qui traîne dans le bureau depuis plus de 2 ans 😉

Vous avez découvert la pratique de la plongée sous-marine et avez envie d’approfondir l’expérience, eh bien renseignez-vous : voyez s’il n’y aurait pas un club à proximité, imaginez vos prochaines vacances sur un spot de rêve, achetez un livre ou informez-vous sur la toile...

 

Toutes ces formules sont loin d’être exhaustives et ne se veulent surtout pas donneuses de leçons, mais si vous pouviez trouver un petit bonheur grâce à elles, cela me ferait très plaisir...

Alors dites-moi si certaines vous ont inspirées, et donnez-moi celles qui ont fonctionnées pour vous : cela pourra peut-être être utile à quelqu’un !

Merci !

Dernière mise à jour 3 septembre 2017 par Delphine Pichard

La carte n’est pas le territoire.

Concrètement, cela signifie que la carte sur laquelle nous nous basons, n’est qu’une représentation du territoire ; construite à partir d’observations, de mesures, et d’interprétations, elle n’est que la traduction de la somme des perceptions des différentes personnes qui ont travaillé à modéliser le territoire... La carte n’est pas le territoire lui-même !

En effet, intégrer cette notion permet de comprendre que toute réalité est subjective, et que la vérité n’existe pour personne, elle est propre à chacun. En fait, il n’existe pas UNE carte du monde, mais autant de cartes du monde qu’il y a d’individus.

Comment se construit une carte du monde ?

Notre carte du monde est la synthèse de nos perceptions, notre vécu et nos valeurs

Perception

Regardez ce dessin, que voyez-vous ?

Cette image très connue est issue d’une expérience sur les relations humaines, réalisée à Harvard il y a plusieurs décennies maintenant.

Normalement, vous devez identifier une femme ; jusqu’ici tout va bien... Quel âge a-t-elle ? Que pensez-vous d’elle ? Quel rôle lui attribuez-vous dans la vie ?

Remarquez-vous cette jeune femme de profil, son collier, son petit nez et son air modeste ? Elle est élégante, vous avez envie de l’aborder, surtout si vous êtes un homme, pour sortir avec elle, non ?

Ou bien voyez-vous une vieille femme avec un gros nez, un châle, et l’air plutôt triste ? Elle est courbée et semble avoir froid, vous auriez tendance à lui proposer votre aide pour traverser la route, non ?

Si vous n’en voyez qu’une des deux, c’est normal : c’est ce qu’il se passe dans la plupart des cas !

Dans l’expérience réalisée à Harvard, l’enseignant a influencé une moitié des élèves, en les focalisant sur l’image d’une jeune femme très ressemblante pendant 10 secondes, et l’autre moitié de la classe, en les focalisant sur l’image d’une vieille femme. Ensuite, présentant ce dessin à l’ensemble du groupe, la première moitié a instantanément vu une jeune femme, l’autre moitié une vieille femme. Et lorsqu’il demanda à un élève d’expliquer ce qu’il voyait, un autre élève de l’autre moitié de la classe s’insurgea, ne comprenant pas... Les discussions sont allées bon train entre les deux groupes, pendant un long moment, chacun étant sûr de lui et campé sur ses positions. Progressivement (et parce que c’était le but de l’exercice), au terme d’échanges posés, respectueux et rigoureux, ils finirent par prendre du recul et envisagèrent tous un autre point de vue, en visualisant l’autre femme que celle qu’ils étaient sûrs d’avoir vue.

Cette expérience démontre de façon flagrante que l’on peut voir la même chose, ne pas être d’accord, et avoir tous raison ; ce n’est pas logique, c’est une question de perception, c’est psychologique !

Indices pour voir les deux femmes :

  • Le collier de la jeune femme est la bouche de la vieille femme
  • L’œil gauche de la vieille femme correspond à l’oreille gauche de la jeune femme

Vécu

Notre perception est fortement influencée par notre vécu. Et nos perceptions, vécues comme des expériences, alimentent également notre vécu.

Prenons un exemple : je vous demande de vous investir davantage dans votre fonction. Si notre relation est bonne, vous estimez que je peux vous dire cela, vous allez adhérer à ma demande. Par contre si notre relation n’est pas bonne, vous en avez marre de mes remarques, non seulement vous n’allez pas prendre ma remarque en compte mais peut être allez-vous même m’envoyer balader.

Notre vécu influence fortement notre perception.

Valeurs

Notre perception se confronte aussi à nos valeurs, à notre éducation ; nous allons aussi chercher à valider ou invalider notre perception en fonction de nos valeurs.

Prenons un exemple : vous êtes manager, votre collaborateur vous demande un congé sur une période de fortes charges pour participer à un voyage familial organisé par ses grands-parents.

Première hypothèse : le sens du service et la famille vous habite, vous allez donc vous efforcer de répondre favorablement à sa demande => réponse positive

Deuxième hypothèse : vous êtes guidé par la justice sociale et l’équité et vous vous dites qu’il n’est pas juste et souhaitable d’accorder ce congé dans cette période de fortes charges pour toute l’entreprise => réponse négative

En bref, la synthèse de notre perception, de notre vécu et nos valeurs vont nous permettre de nous forger une représentation de notre réalité, que nous pouvons appeler une carte du monde.

Quels enseignements ?

Ayant maintenant conscience de tous ces éléments, il convient de se poser une question :

Ma carte du monde me permet-elle d’atteindre mon objectif ?

Dans le cas contraire peut-être devrais-je m’interroger sur la pertinence de ma carte du monde... Nous sommes tous capables de changer de point de vue, il suffit de regarder les choses sous un autre angle.

Changements

Vous ne vous sentez pas à votre aise, vous vous sentez confronté à un monde qui ne vous correspond pas, vous avez l’impression de ne pas trouver votre place ici et maintenant, vous ressentez le besoin de changer quelque chose pour aller mieux dans les circonstances actuelles. Effectivement, il faut faire quelque chose !

Opérer un changement, c’est d’abord prendre du recul, et faire en sorte d’avoir une hauteur de vue par rapport à la situation ; c’est sortir suffisamment du cadre, et de la représentation que l’on a sur les choses, afin de redistribuer les cartes ; c’est déconstruire notre carte du monde actuelle.

Et changer, c’est construire une nouvelle carte du monde, en intégrant les évolutions de nos perceptions, nos différentes expériences, et nos nouvelles valeurs (ou nouvelle hiérarchisation de nos valeurs) ; c’est construire une carte plus en adéquation avec nous-mêmes, avec la vie que l’on mène ou que l’on entend mener ; c’est se faire une petite place dans le cosmos !

Communication

L’exercice des femmes a révélé que l’on pouvait voir la même chose et ne pas être d’accord... mais comment est-ce possible ???

On comprend bien dans cette histoire, que chacun peut rester longtemps camper sur ses positions, littéralement convaincu par son point de vue, n’imaginant même pas qu’il puisse y en avoir d’autres, et ce, sur un simple dessin... imaginez sur des thématiques plus complexes ?!

Pour les étudiants dans le cadre de cet exercice, ça va encore, ils ont la chance d’être face à face et de pouvoir se parler... imaginez des échanges à distance, avec des intermédiaires, et/ou uniquement par mail... comme c’est le cas dans la plupart des grandes entreprises ?!

Ils ont pu se parler, expliquer concrètement ce qu’il voyait, de manière à intégrer la possibilité qu’il puisse y avoir effectivement d’autres points de vue... Cela a demandé de la patience, une certaine ouverture d’esprit, et surtout beaucoup d’écoute ; et cela a pris plus ou moins de temps selon les uns et les autres, ce qui démontre la force de nos représentations, et notre capacité à prendre du recul par rapport aux choses.

Il y a ceux qui étaient tellement sûrs d’eux, qu’ils n’ont faire que décrire leur femme à eux, cherchant à convaincre ; ils y a ceux qui ont intégré le fait qu’il y avait un problème et qui ont fait preuve d’écoute pour arriver à déceler une deuxième femme que la leur ; ils y a ceux qui ont de suite intégré ce deuxième point de vue et ont cherché, donc trouvé rapidement, la deuxième femme dans le dessin ; ils y a ceux qui n’ont fait qu’observer la situation, cherchant à comprendre ce qu’il se passait, ne sachant quoi faire d’autre...

Toute forme de comportement s’est manifestée, et chacune a contribué à ce que chacun, les uns après les autres, puissent voir non pas une, mais deux femmes dans ce dessin !

Dans la vie, comme en entreprise, c’est exactement ce qu’il se passe : la communication est un point-clé dans le cas de désaccord et/ou pour désamorcer un conflit. Il convient de bien explorer la carte du monde de son interlocuteur avant d’exprimer la sienne ; cela peut éviter bien des désagréments...

Management

On dit parfois que faire preuve de conviction est une compétence à avoir pour être un bon manager... Je ne suis pas d’accord, du moins pas en ces termes ; je pense que vouloir convaincre absolument est plutôt une tare, dans le sens où cela démontre un manque d’ouverture d’esprit.

Manager aujourd'hui, c’est écouter.

J’espère d’ailleurs que cet article vous en convaincra 😉

Certes la recherche de la performance reste le moteur du management, mais il n’y a pas de performance sans sens, comme le démontre cette fameuse équation de la performance :

P = C x M x S (compétence x motivation x sens)

Et si l’on peut développer les compétences relativement concrètement, et si l’on peut agir sur la motivation notamment par la reconnaissance, la gratitude, ou la rémunération (encore que :-/), on ne peut pas figer un sens pour chacun, c’est à chacun de définir le sien, au fur et à mesure de l’évolution de sa carte du monde.

Le rôle du manager est de laisser son collaborateur agir dans un champ d’intervention qui fait sens pour lui, et de l’aider à s’épanouir dans sa propre représentation, quitte à lui faire entrevoir d’autres horizons, si et seulement les siens ne sont pas en adéquation avec les objectifs qu’il aimerait atteindre.

Un changement sociétal ?

C’est une approche plus subtile que les formes de management « traditionnel » que l’on a coutume de voir... Cela se développe un peu, malheureusement par la force des choses parfois (burn-out...etc), mais il faut reconnaître que ça avance.

En effet, cela nécessite un changement de paradigme important, qui prend du temps parce qu’il concerne un système sociétal global, celui qui a fait que le travail était devenu une valeur pour tous, celui qui a mis l’entreprise au centre, et le manager comme animateur de cette valeur...

Aujourd’hui, la donne a changé, et le management hiérarchique ne suffit pas ; à mon sens, il est même voué à disparaître.

Par contre, être un manager aujourd'hui, comme je le décris dans cet article, n’est pas donné à tout le monde... D'ailleurs, c’est quelque chose qui ne s’apprend toujours pas à l’école, on en est encore très, très loin ?!!! (pour rappel, le festival pour l’école de la vie a lieu à Montpellier les 22 et 23 septembre prochain – cliquez ici si vous voulez en savoir plus)

La bonne nouvelle, c’est que c’est comme tout, ça s’apprend, et il n’y a pas d’âge pour apprendre !

Pour celles et ceux que cela intéresse, je suggère une sensibilisation au management émotionnel niveau 1 & 2 (cf onglet formation) ; le mieux étant de se faire accompagner en individuel, avec un coach en externe, ce qui permet de suivre le développement tout au long du processus, et ainsi de débriefer (donc de valoriser) les différentes avancées et changements (compter 6 mois et 12 séances environ, pour un résultat pertinent).

Le concept de la carte du monde en 5 points

1/ Ma carte du monde n’est pas le monde. Je ne détiens pas toute la vérité !

2/ Il y a autant de cartes du monde qu’il y a d’individus.

3/ Il n’y a pas de bonne ou mauvaise carte du monde. Il n’a que des cartes adaptées ou non à la situation ou aux objectifs que l’on se fixe.

4/ Les cartes du monde peuvent être limitantes (interprétation négative qui inhibe l’action) ou aidantes (interprétation positive qui contribue à l’atteinte de ses objectifs).

5/ Les conflits naissent le plus souvent d’une confrontation de cartes du monde différentes.

 

Article rédigé par Delphine PICHARD - ENTRE2SPORT

 

Sources :

  • Une carte n’est pas le territoire, Alfred KORZYBSKI
  • Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent, Stephen R. COVEY

Dernière mise à jour 21 janvier 2020 par Delphine Pichard

A l’heure où le terrorisme fait fureur, où nos ressources sont de plus en plus réduites, ou polluées, où le salariat ne suffit plus à l’épanouissement professionnel, où les couples divorcent plus qu’ils ne se marient...etc.… etc.

Qu’arrive t’il de positif dans votre vie finalement ? Que se passera t’il pour vos enfants ? N’y a-t-il pas des choses satisfaisantes dans ce monde de brutes ???

En effet, pourquoi continuer ainsi si aucun avenir ne se dessine ? Quel sens souhaitez-vous donner à votre vie ?

Bref, c’est quoi le bonheur pour vous ???

Pour moi, le bonheur, c’est se satisfaire du moment présent, en intégrant le passé pour tout ce qu’il nous a apporté, et en faisant confiance à l’avenir pour tout ce qu’il nous apportera.

Et pour cela, je vous conseille de développer votre pensée positive !

 

Dans cet article, j’ai synthétisé un certain nombre de sources différentes, sous la forme de listes, que vous pouvez, si vous le souhaitez, et si elles vous parlent, utiliser à votre guise, en les reprenant facilement sur un post-it, dans les toilettes ou au bureau 😉

Non cité dans la bibliographie, je vous conseille également le livre culte de Miguel Ruiz « les 4 accords toltèques », la bible de base du bonheur et de la pensée positive !

Que votre parole soit impeccable

N’en faites pas une affaire personnelle

Ne faites pas de supposition

Faites toujours de votre mieux

 

Une question d’attitude

Pas de généralisation possible : les individus qui voient la vie avec optimisme ne généralisent pas leurs expériences négatives et n’étendent pas leurs échecs à d’autres domaines.

La notion de permanence n’existe pas : les optimistes ne se laissent pas déstabiliser par les coups du sort et sont intimement convaincus que leurs insuccès ne sont que momentanés et que la situation va s’arranger.

Auto-détermination : les optimistes ont confiance en eux, croient en leurs capacités, en leur réussite et en leur avenir.

Ne pas subir : les optimistes ne se complaisent pas dans un rôle passif de victime et préfèrent agir.

En mode PROJET : les optimistes poursuivent des objectifs personnels et réalistes

Efficacité dans l’action : les optimistes sont convaincus de pouvoir toujours trouver des solutions et atteindre leurs objectifs.

Pourquoi l’optimisme rend plus heureux ?

Meilleure santé : la bonne humeur exerce une influence positive sur le taux d’hormones et renforce le système immunitaire. Les optimistes anticipent moins la douleur, et donc souffrent moins. Une meilleure gestion du stress et de la peur réduit les risques cardiovasculaires... Les optimistes ont ainsi une espérance de vie plus longue !

Meilleures relations avec les autres : les optimistes dégagent une impression positive et attirent leurs semblables. Ils se vendent mieux et réussissent mieux sur le plan professionnel et financier parce qu’ils se font davantage confiance et que les autres leurs font davantage confiance.

Meilleure adaptation : les optimistes s’adaptent plus facilement aux situations nouvelles et tentent différentes choses, souvent inhabituelles, pour résoudre les problèmes qu’ils rencontrent. Ils sont convaincus de pouvoir trouver une solution et surmontent plus vite des situations de crise ; c’est pourquoi les optimistes sont en général plus stables psychologiquement, et se sentent plus heureux.

Meilleures facultés sensorielles : des études cliniques ont démontré que les organes sensoriels des individus optimistes et équilibrés fonctionnent mieux. Les optimistes ont donc des facultés sensorielles plus développées, se montrent plus créatifs, plus inventifs ; ce qui leur rend la vie plus fun !

Attention à ne pas être exagérément optimiste : si l’optimisme réaliste et raisonnable rend heureux, les individus exagérément optimistes peuvent surestimer leurs capacités et ainsi avoir tendance à manifester une insouciance qui frôle l’irresponsabilité...

Les obstacles à la pensée positive

Le poids de l’enfance : les expériences vécues dans l’enfance sont déterminantes, mais cela ne doit pas nous empêcher de prendre notre vie en main à l’âge adulte.

Le négatif entraîne le négatif : la manière dont nous interprétons les situations détermine son évolution. Rien que notre attitude détermine déjà, même si c’est inconscient, l’orientation des événements. Le mieux est de se garder de faire des prophéties auto-réalisatrices négatives.

La peur du changement : l’individu qui n’est pas prêt au changement, qui redoute les responsabilités, qui ne profite pas de sa liberté, qui n’utilise pas les critiques de manière constructive, et qui se définit uniquement par ce qu’il réalise, entrave lui-même son optimisme.

L’influence des médias : les nouvelles dramatiques diffusées en continu attisent les peurs et nous détournent de tout ce qui est positif dans le monde. Il s’agit là de sélectionner les informations, de prendre uniquement celles dont vous avez besoin, et d’être à l’écoute des nouvelles positives.

L’entourage malheureux : face aux individus qui se lamentent constamment, difficile de faire la part des choses, surtout quand cela vous touche... mais ne soyez pas perméable à leur souffrance au point de souffrir avec eux ; prenez de la distance, c’est la meilleure façon de les aider.

Communiquer de façon positive

Utiliser des formulations positives : affirmatives dans la mesure du possible, les phrases que vous construisez expriment votre pensée ; plus vous utiliserez des formulations positives, plus vous développerez votre pensée positive.

Ne pas généraliser : n’utilisez pas des formules toutes faites, efforcez-vous d’avoir une pensée et un langage nuancés.

Positiver : sans vous vanter, parlez de préférence des événements positifs de votre vie.

Eviter le jugement : ne vous jugez pas dans vos prises de parole, et exprimez vos jugements négatifs de manière analytique, en vous basant sur du concret.

Modérer les comparaisons : attention au niveau de comparaison sur lequel vous vous placez, prenez soin de bien expliquer vos critères et pourquoi.

Rester constructif : comportez-vous de manière à apporter quelque chose de positif ; soyez encourageant dans vos retours.

12 principes fondamentaux de la pensée positive

(selon Elke Nürnberger dans son mini-guide sur la pensée positive)

  1. Aujourd’hui est le premier jour de ma vie optimiste
  2. A partir d’aujourd’hui je décide de me laisser guider ni par le passé ni par les réalités immuables de la vie
  3. Comme j’ignore ce qui va advenir, je pars avec une attitude positive
  4. Je fais tout pour que tout se passe bien
  5. Si tout se passe bien pour moi, tout va aussi bien se passer pour mon entourage
  6. Je sais que je suis responsable de mon bonheur et de ma satisfaction
  7. A partir de maintenant je décide moi-même de ma vie
  8. Je donne à ma vie l’orientation que je souhaite lui donner
  9. Je vais utiliser au mieux mes capacités et les dons que la nature m’a donnés
  10. Tous les jours j’ai la possibilité d’apprendre de mes erreurs
  11. Je reste optimiste et de bonne humeur, même si la situation tourne mal
  12. J’éprouve une grande fierté d’avoir commencé à adopter une pensée positive

20 rituels à mettre en place quotidiennement

(selon Corinne Cosseron, dans sa vidéo de présentation sur youtube)

  1. Instituez un rituel matinal
  2. Mangez sainement
  3. Faites de l’exercice
  4. Dormez suffisamment
  5. Méditez
  6. Établissez une connexion spirituelle
  7. Soyez reconnaissant
  8. Éprouvez de la compassion
  9. Sachez tendre la main
  10. Nourrissez votre sens de l’humour
  11. Apprenez à gérer votre temps
  12. Pratiquez l’hygiène émotionnelle
  13. Écoutez les besoins de votre corps et soignez-vous
  14. Apprenez à suspendre votre esprit critique pour vous laisser le temps de voir le bon côté des choses
  15. Jouez à la vie en considérant les événements comme des expériences
  16. Donnez à votre vie un sens plus grand que vous- même
  17. Vivez pleinement l’instant présent
  18. Savourez de 3 à 5 plaisirs par jour, au moins
  19. Soyez en lien avec amis, famille, collègue, société et planète
  20. Et n’oubliez surtout pas de vous aimer.

Les 10 clés pour être heureux

(selon Françoise Dorn dans son « petit livre de la pensée positive »)

En guise de conclusion, voici les 10 clés de Françoise Dorn, pour être heureux... Vous constaterez que l’optimisme est une des bases du bonheur, en premier dans la liste !

Sans cela, difficile d’activer les autres clés, comme si l’optimisme était la première porte à ouvrir, pour avancer sur le chemin du bonheur...

  1. Je cultive l’optimisme
  2. Je me fixe des objectifs motivants (qui ont du sens pour moi)
  3. J’entre dans le flux (en me lançant des défis à la hauteur de mes compétences)
  4. J’apprivoise le stress
  5. Je savoure l’instant présent
  6. Je prends soin de moi
  7. Je ris et souris à la vie
  8. J’exprime ma gratitude
  9. J’apprends à pardonner
  10. Je prends soin des autres

Alors, convaincu ???

Vous commencez quand ???

 

Article rédigé par Delphine PICHARD - ENTRE2SPORT

 

Sources et bibliographie :

La pensée positive – Elke Nürnberger

La force de l’optimisme – Martin Seligman

Le petit livre de la pensée positive – Françoise Dorn

3 kifs par jour – Florence Servan-Schreiber

J’arrête de râler – Christine Lewicki

On est foutu, on pense trop – Serge Marquis

https://www.youtube.com/watch?v=NdoGE18k52U

http://anti-deprime.com/

http://loptimisme.com

Dernière mise à jour 21 janvier 2020 par Delphine Pichard

Les émotions sont une composante indissociable de l’être humain, mais elles suscitent de nombreuses réserves en entreprise. Réputées imprévisibles, et du ressort de l’intime, elles sont souvent considérées dans l’entreprise (et parfois dans nos vies personnelles) comme une problématique, voire une maladie honteuse, un fardeau inutile voire un handicap :-/

Et pourtant, depuis les travaux de GOLEMAN et ceux de SALOVEY et MAYER dans les années 90, l’intelligence émotionnelle est décrite comme un puissant levier de performance.

Nous y voilà : l’entreprise a besoin d’humanité pour rester en mouvement ; et les émotions, étymologiquement, sont des mouvements intérieurs. Si bien que l’une des compétences phares du manager est de savoir les identifier, les orienter et les partager avec mesure, c’est-à-dire de faire preuve d’intelligence émotionnelle, en intégrant les émotions dans son management.

Il s’agit là d’un exercice assez fastidieux, un chemin progressif qui peut prendre du temps, mais qui globalement, fait appel à une démarche en 4 étapes.

1/ Comprendre à quoi servent les émotions et connaitre leurs principes de fonctionnement

Les psychologues répertorient 6 émotions universelles : la peur, la colère, la joie, la tristesse, le dégout et le mépris, auxquelles certains ajoutent la honte et la culpabilité, et auxquelles s’ajoutent encore de nombreuses autres émotions, comme le démontrent plusieurs modèles de conceptualisation sous la forme d’une roue des émotions, comme celle de Robert PLUTCHIK ci-contre.

La nature ne fait rien sans raison : si elle nous a doté de la capacité d’émotion, c’est pour nous fournir un allié supplémentaire servant notre survie. Les émotions ne sont en soi, ni négatives, ni positives. La colère, par exemple, peut être la manifestation d’un refus salvateur, et déclencher un changement. La tristesse permet de soulager une douleur dans le flot des larmes, d’admettre l’inadmissible et d’avancer.

Le mode de fonctionnement de la société nous a invité à les contenir, jusqu’à parfois nier leur existence. On masque ainsi des émotions perçues comme socialement inacceptables par d’autres émotions, qui sont sources de confusions, pour les autres et pour nous-mêmes. On peut dissimuler la peur sous le masque de la colère, ou la colère sous celui de la tristesse. Résultat : nos actes ne sont plus en accord avec notre mental, et notre entourage ne nous comprend plus.

Or en entreprise, une équipe a besoin d’un manager cohérent et clair ; c’est la raison pour laquelle il a tout intérêt à faire preuve d’intelligence émotionnelle !

L’émotion est à la fois un messager qui nous donne des indications sur nous-mêmes, sur notre interaction avec ce qui nous entoure, et un puissant moyen de communication. Comprendre son processus permettra de le percevoir comme moins abstrait qu’il n’y parait et de savoir sur quoi travailler…

2/ Développer son intelligence émotionnelle

L’intelligence émotionnelle est la capacité à interpréter et utiliser ses émotions, à tenir compte de celles des autres, et à les gérer de façon objective, pour en tirer des pistes d’évolution, et adapter ses comportements, sa communication, ses actions, en vue de l’obtention de résultats positifs concrets.

La développer n’est pas forcément évident... La « machine » est complexe et il faut reprendre tout depuis le début si on veut comprendre son fonctionnement... A commencer par soi-même !

  • La première des choses est de s’écouter, de se concentrer sur soi et sur ses ressentis dans telle ou telle circonstance, ce qui admettons-le, est une chose que beaucoup de managers ne font pas, ou très peu...
  • Ensuite, il s’agit d’accepter les manifestations des émotions que l’on commence à percevoir grâce à la première étape : les accepter sans les juger, ni les refouler, juste les accepter.
  • Puis il est temps de les identifier, de concevoir les différentes manifestations physiologiques, en comprenant leur fonctionnement et en reconnaissant des éléments déclencheurs.
  • Et enfin, on pourra les nommer et les expliciter telles qu’elles sont, si besoin. L’expression de ses émotions n’est pas systématique car pas forcément nécessaire, mais il sera très utile de savoir les exprimer sereinement et à bon escient dans le cadre de l’entreprise.

C’est un travail de connaissance de soi et de lâcher-prise, que je conseille de faire dans le cadre d’un coaching, le coach servant de guide dans cet exercice délicat.

3/ Accompagner ses collaborateurs au développement de leur intelligence émotionnelle

Comme le manager accompagne son équipe à développer ses capacités techniques, son efficacité d’organisation, ou encore sa motivation, il a la possibilité d’encourager son développement personnel, de montrer la voie, mettre en avant ce levier pour un bénéfice commun.

Aborder les choses en individuel, en toute transparence, paraît évident, mais il peut être aussi intéressant de le faire en collectif.

Travailler en équipe sur cet aspect permettra également de libérer la parole, d’échanger sur les expériences communes, et d’entendre de nouvelles idées. Au départ, aborder des sujets « bateaux » comme la relation client, les fournisseurs, ou le contenu de l’offre et des services, sera une excellente façon de procéder, le mieux étant de toujours prévoir un temps d’expression libre et tourné « ressenti », et de mettre en avant l’esprit d’équipe par l’écoute.

Par la suite, et tout naturellement, se développera plus de solidarité et de cohésion dans l’équipe, grâce à la compréhension du fonctionnement émotionnel des uns et des autres, base indispensable à l’émergence d’une intelligence collective puissante et efficace.

4/ Coordonner les tendances de chacun pour optimiser l’efficacité de l’équipe

Fort de cette expérience de développement de l’intelligence émotionnelle pour lui-même et au sein de son équipe, le manager pourra alors, et en connaissance de cause, jouer le rôle de coordinateur, pour optimiser l’atteinte des objectifs.

En fonction des capacités techniques, mais aussi émotionnelles des différents membres de son équipe, il saura rendre disponible les bonnes ressources humaines, au bon endroit et au bon moment, et s’adapter en toutes circonstances, pour un résultat optimal.

En actionnant les bons leviers de motivation, grâce à une meilleure connaissance des émotions, et donc du fonctionnement émotionnel des uns et des autres, il générera un cercle vertueux d’émotions positives, qui contribueront à la performance de l’entreprise, à la fois économique et sociale.

 

La démarche semble claire et facile à mettre en place, là comme ça sur papier, tel que je vous le décris... Mais en vrai, c’est assez difficile d’en arriver là !

Le principal obstacle est socio-culturel, comme je l’expliquais en introduction ; et même s’il y a eu du chemin parcouru depuis quelques années, il y a beaucoup de faux-semblants sur la question de la gestion des émotions et de l’intérêt qu’elles doivent susciter en entreprise...

Tout cela à cause du deuxième obstacle : le lâcher-prise ! Celui des managers, et des gens en général, complètement enfermés dans un engrenage psychique de performance au travail, comme dans la vie... Une génération qui, bien éduquée selon eux, dans la rigueur et l’autonomie, a cruellement manqué de vécu émotionnel dans l’enfance, et est incapable aujourd’hui de reconnaître et d’exprimer les différentes émotions qu’elle ressent.

Les différentes tendances de management, libéré, émotionnel, et autres, qui se développent aujourd’hui, sont le fruit de la confrontation positive entre les managers actuels, et l’intégration des générations Y (et maintenant Z), sur le marché du travail, pour arriver à travailler ensemble : les uns apportant leur expertise, dont les jeunes générations ont besoin, les autres apportant leurs idées, leur légèreté, et leur sensibilité, à une génération qui en manque depuis longtemps !

 

Article rédigé par Delphine PICHARD - ENTRE2SPORT

Dernière mise à jour 21 janvier 2020 par Delphine Pichard

De nos jours, évoquer ses émotions est encore tabou. En effet, rares sont les personnes qui en parlent ouvertement. Notre culture et notre éducation nous apprennent la pudeur. Dévoiler ses émotions est perçu comme un aveu de faiblesse, et plus particulièrement dans le monde sportif ou le fait de « pleurer », ou d’avoir « peur » peut être interprété comme des failles que les adversaires pourront utiliser. Il arrive pourtant que certains se laissent aller en fin de compétition, au terme d’une épreuve à fort enjeu par exemple ; on dit alors que c’est le stress qui retombe...

Mais qu’en est-il réellement ?

Quelle est la différence entre stress et émotions ?

Le stress est une réaction physiologique de notre organisme : accélération du rythme cardiaque, de la respiration… Il est ressenti lorsqu’un déséquilibre est perçu entre ce qui est exigé de la personne et les ressources dont elle dispose pour répondre à ses exigences.

Une émotion est une réaction soudaine et imprévisible de tout notre organisme, avec des composantes physiologiques (notre corps), cognitives (nos pensées) et comportementales (nos actions).

Le stress peut amener à de l’anxiété par exemple, qui est une émotion.

Il peut être positif ou négatif selon que les émotions générées sont considérées comme positives ou négatives.

Les émotions sont principalement liées au concept d’activation ; c’est-à-dire qu’il ne peut y avoir de prise de décision sans émotion.

Ainsi le stress et les éléments stresseurs, générateurs d’émotions, peuvent affecter le niveau d’activation des individus, donc la performance.

Relation entre activation et performance

L’hypothèse du lien optimal entre activation et performance est celle de la loi Yerkes et Dodson, la loi du « U inversé » (voir l’article sur la préparation mentale des sportifs, dans lequel nous avons déjà abordé la notion de "flow", autrement dit "expérience optimale").

L’activation (ou excitation) est donc directement liée au niveau de stress, et à sa qualification de bon ou de mauvais pour la performance.

A noter que le niveau d’activation, comme le niveau de performance, n’ont pas d’échelle, puisqu’ils dépendent des individus et des circonstances.

En sport, le niveau d’activation dépend en particulier du type d’activité sportive : un faible niveau d’activation sera nécessaire pour le tir à l’arc ou le golf par exemple, alors qu’un haut niveau d’activation est important pour le sprint ou le football américain.

Toute la subtilité réside donc dans le fait d’adapter son niveau d’activation pour un rendement optimal dans son activité.

Impact de la personnalité

Cette relation activation-performance dépend forcément de l’individu ; on estime en effet, que certains traits e personnalité peuvent l’influencer, comme notamment l’extraversion et le névrosisme.

Sachant que le névrosisme détermine la réactivité de l’activation à un stresseur donné, c’est-à-dire la vitesse de déclenchement d’émotions, le niveau d’activation varierait modérément chez un sujet émotionnellement stable, et de manière plus importante chez un sujet névrotique

Du point de vue de l’extraversion, on considère qu’un sujet introverti présentera des niveaux d’activation plus élevés qu’un sujet extraverti.

Ainsi, des sportifs extravertis et stables émotionnellement parviendront mieux à maîtriser leur niveau d’activation, donc leur stress, pour une performance optimale.

La notion de stabilité émotionnelle a été prouvée comme facteur de performance dans des activités précises comme le tir, mais rien de concret ne permet de s’assurer de l’impact de l’extraversion par rapport à l’introversion...

D’ailleurs, il semble que la différence de niveau d’activation entre extravertis et introvertis, soit plus lié au rythme journalier qu’à la personnalité : un extraverti sera moins activé qu’un introverti le matin, et plus activé le soir.

Etats métamotivationnels

Bref, la théorie du U inversé ne suffit pas à expliquer les relations entre activation et émotion ; tout dépend de la manière dont l’individu perçoit son niveau d’activation : un faible niveau d’activation peut être vécu comme un état de calme et d’apaisement, ou à l’inverse comme un état profondément ennuyeux, tout comme un haut niveau d’activation peut être ressenti comme un stress insupportable, ou à l’inverse comme une excitation agréable. On parle d’états métamotivationnels différenciés.

La théorie de l’inversion, représentée ci-contre, explique le phénomène.

Un sujet en état télique préfèrera un faible niveau d’activation, pour ressentir de la relaxation, plutôt que de l’anxiété ; un sujet en état paratélique préfèrera lui un haut niveau d’activation pour ressentir de l’excitation plutôt que de l’ennui.

L’idée pour le sportif, est de maîtriser ces états métamotivationnels, et de savoir si besoin, passer de l’un à l’autre en fonction de la situation. Il aura malgré tout une dominance, qui déterminera en majorité son comportement : une dominance télique conduira à une préférence (et plus de performance) dans des activités sportives répétitives et planifiées, alors qu’une dominance paratélique, liée à des comportements plus ludiques et spontanés, conduira vers des activités plus explosives et incertaines.

Gestion des émotions

Selon Yuri HANIN, qui a travaillé sur la notion de subjectivité dans l’expérience sportive, il y a une zone optimale de performance caractérisée par des affects (émotions) selon 2 axes de perception individuelle : positif ou négatif (P ou N), et facilitant ou débilitant (+ ou -, helpful ou unhelpful).

Ses expériences ont permis de démontrer qu’il existe des différences importantes de perception des émotions, en particulier lorsqu’il s’agit de les considérer comme facilitantes ou débilitantes ; cela dépend des individus, et parfois de l’intensité des émotions.

En effet, des émotions similaires peuvent produire des effets contrastés chez des individus différents, y compris pour la même activité... Le contenu des zones optimales et non-optimales de performance, varie fortement d’un individu à l’autre ; ce qui démontre un fonctionnement individuel des facteurs de performance liés aux émotions.

Difficile donc de généraliser un travail de gestion des émotions : c’est une problématique individuelle, avec laquelle les entraîneurs (et sportifs) doivent être prudent.

 

Il est malgré tout intéressant de faire ce travail de définition des zones optimales et non-optimales (comme dans l’exemple ci-dessous) selon le modèle de Hanin...

Et pourquoi pas comparer les zones de chaque individu au sein d’un groupe d’entraînement, afin de faire travailler ensemble ceux qui ont des zones similaires, et ne surtout pas le faire avec ceux qui ont peu de lieux communs...

 

 

Article rédigé par Delphine PICHARD - ENTRE2SPORT
Coach professionnelle certifiée
Accompagnatrice de la performance sportive
Labellisée APPI, accréditée par la FFA

 

Sources :

  • IZOF Model – Hanin et Sirjä
  • Emotion et performance sportive - Delignières

Dernière mise à jour 21 janvier 2020 par Delphine Pichard

Dans un monde où les avancées technologiques poussent les entreprises à évoluer régulièrement et rapidement, se pose la question du développement des compétences qui vont avec... Les salariés eux-mêmes s’en rendent bien compte, et si la multiplicité des tâches fait partie des principales raisons du burn-out, c’est qu’ils sont contraints de s’adapter à cette nouvelle donne, et qu’ils n’y parviennent pas toujours.

La reconversion professionnelle est un phénomène en pleine expansion. D’abord uniquement subie il y a quelques temps, du fait d’un licenciement par exemple, elle est aujourd’hui de plus en plus volontaire : soit en anticipation d’un burn-out ou d’un bore-out, voire après-coup, comme une sorte de résilience, soit justement pour répondre aux besoins de compétences multi-tâches, ou au contraire hyper pointues, que les entreprises ne retrouvent pas en interne.

Pour autant, une reconversion professionnelle ne s’improvise pas. Et si on la veut réussie, il convient de bien la préparer. Réussir sa reconversion professionnelle va bien au-delà du fait de trouver un emploi, l’idéal (et la tendance de fond qui se dessine dans cette pratique de plus en plus répandue) est de donner un sens à sa vie en exerçant un métier qui corresponde aux valeurs et aux aspirations personnelles de l’individu, de pouvoir se satisfaire d’avoir un travail qui permet l’épanouissement professionnel ET personnel.

Avant toute chose, posez-vous les bonnes questions

Devez-vous véritablement vous reconvertir professionnellement ?

Pour vous aider à répondre à cette question, voici tout d’abord une liste (non exhaustive) de différents signes indicateurs d’un changement de travail salvateur :

  • Vous avez beaucoup de mal à vous lever le matin pour aller travailler
  • Vous ne supportez plus votre patron, ou vos collègues
  • Vous n’appréciez pas ce que vous faites, voire vous vous ennuyez
  • Vous ne vous sentez pas reconnu dans votre travail
  • Vous êtes épuisé, même après un long week-end de repos
  • Vos problèmes au travail vous poursuivent à la maison
  • Vous avez des projets complètement décalés par rapport à votre situation actuelle
  • Vous n’avez plus de vie sociale
  • Vos proches s’inquiètent pour vous
  • Les gens qui changent de vie vous font rêver

Si effectivement, vous décelez ce genre de signes dans votre quotidien, durablement, c’est qu’il y a un souci avec votre travail ! Il est important de constater ce mal-être professionnel, d’en prendre conscience : c’est un premier pas vers la reconversion.

Votre éventuelle reconversion professionnelle est-elle une envie ou un besoin ?

Cette question vous paraît peut-être simple, mais en y réfléchissant un peu, vous verrez que finalement, il n’est pas si facile d’y répondre...

Commencez par faire une liste de vos besoins, les vrais besoins, ceux que vous estimez devoir satisfaire absolument, que ce soit pour aujourd’hui ou pour demain, mais qui sont incontournables pour vous, question de survie !

A cette liste, vous allez pouvoir y ajouter tout ce qui s’apparente à des envies, que cela concerne votre vie professionnelle ou personnelle, peu importe.

Ainsi, à partir de vos notes, complétez les affirmations suivantes :

  • Il m’est indispensable de ...
  • C’est important pour moi de ...
  • Ce serait bien pour moi de ...
  • J’aimerais éviter de ...

En hiérarchisant vos idées de la sorte, vous allez permettre à votre reconversion professionnelle de prendre forme, et ce pour les bonnes raisons, les vôtres, c’est-à-dire vos motivations !

Et déjà votre évolution, ou futur métier se dessine peu et peu...

3 étapes-clés

Vous avez déjà fait un peu le tri en répondant aux deux questions précédentes :

  • Vous avez constaté la situation dans laquelle vous êtes, et observé qu’elle ne vous convenait plus
  • Vous savez pourquoi vous voulez changer, et avez même un début de « pour quoi ? » vous aimeriez changer

Nous allons voir maintenant quelles sont les étapes à respecter pour réussir cette reconversion professionnelle.

Analyser

L’objectif de cette étape est de définir votre nouveau projet professionnel. Et vous imaginez bien qu’il ne va pas tomber tout cru dans votre assiette... !

Cette étape est cruciale dans le processus de reconversion professionnelle, c’est celle sur laquelle il faudra passer le plus de temps, celle qui va nécessiter une réflexion profonde sur vous-même, celle qui donnera un sens à votre vie, et donc à votre future reconversion.

En effet, au-delà du classique bilan de compétences (qu’il faudra faire aussi certainement, mais dans un second temps de l’analyse), il s’agit là de se découvrir ou de se redécouvrir, pour aller chercher toutes les ressources dont vous pourrez disposer par la suite. On entend par ressources, non pas vos compétences et expériences uniquement, mais surtout vos aspirations, vos qualités innées, vos capacités non encore exploitées, c’est-à-dire tout ce qui est différent de ce que vous utilisez aujourd’hui, et qui est en mesure d’accompagner les changements que vous prévoyez d’opérer.

Ainsi vous serez en mesure d’innover dans la définition de votre projet professionnel, d’envisager des choses complètement saugrenues, du moins par rapport à ce que vous auriez été capable d’imaginer avant de procéder à cette introspection sur vous-même... Vous allez entrevoir toutes les possibilités qui s’offrent à vous, vous allez élargir le spectre des évolutions professionnelles possibles, sans filtre, sans limite autre que celle qui s’impose à votre recherche d’épanouissement professionnel.

Alors il sera temps de formuler différentes options. Aidé de toutes les informations et documentations que vous pourrez trouver sur les métiers, secteurs d’activité et autres témoignages ou échanges avec des personnes concernées, je vous conseille d’identifier 3 projets professionnels « réalisables », et de les décrire de façon détaillée : formation requise, description des missions, rémunération, horaires de travail...etc.

Décider

Décider n’est pas plus facile que d’analyser en fait... Car l’enjeu est considérable, l’idéal est de prendre la « bonne » décision, ce dont on ne peut jamais vraiment être sûr, n’est-ce pas ???

D’abord vous devez décider de vous reconvertir, vraiment, pas de vous dire « tiens, et si je postulais pour tel ou tel autre métier, comme ça, pour voir ? », non, mais de vous lancer dans l’aventure d’un véritable changement de vie, de faire le grand saut, en somme !

Vous devez ensuite décider du projet qui vous conviendra le mieux, en démarchant à droite à gauche, en vous renseignant sur les formations, en discutant avec les uns et les autres, et en rencontrant des professionnels de vos différentes options. Vous allez certes vous baser sur des données concrètes (logistique, fiches de poste, cadre de travail, rémunération et compagnie) mais il faudra aussi savoir écouter vos émotions et faire confiance à votre intuition (à condition que vous ayez suffisamment approfondi votre connaissance de vous-même dans la première étape, c’est mieux pour être au clair avec ses intuitions). L’idéal est de lever tous les doutes que vous pourriez avoir, soit en faisant l’expérience des différents projets, concrètement, soit en faisant appel à vos ressources, internes comme externes, qui vous permettront de répondre à toutes les questions que vous vous posées.

Vous avez choisi, ça y est...

Bravo ! Vous êtes prêt à y aller : quelle sera votre première action ???

Agir

Agir c’est d’abord formaliser un plan d’actions. Décider c’est bien, mais attention, il ne s’agit pas de se lancer n’importe comment !

Vous savez quel projet vous correspond : vous l’avez identifié au travers des deux étapes précédentes. A présent, il vous faut écrire votre feuille de route, c’est le meilleur moyen de réussir dans votre reconversion !

Il y a de nombreux points à aborder dans cette reconversion :

Dois-je suivre une formation ? Ai-je besoin d’un titre professionnel ou d’un diplôme spécifique ?

Quelle transition opérer avec mon emploi actuel ? Démission, rupture conventionnelle, congé pour création d’entreprise, congé individuel de formation ou autres ?

Combien de temps me faudra-t-il pour atteindre mon objectif final ? Quels autres moyens dois-je mettre en œuvre pour y arriver ?

Par qui puis-je me faire accompagner dans mon projet ? Un associé, un expert, un financement particulier, la mise à jour de mon CV, du coaching, tutorat, ou mentorat ?

Quitte à se fixer des sous-objectifs, il est préférable d’organiser les différentes actions à mener, par thème, et de manière chronologique ; cela vous aidera à répondre à certaines questions lorsque vous vous rendrez compte du temps ou délai que pendra telle ou telle mesure...

5 conseils qui pourraient vous être utiles 😉

Faites-vous accompagner

Parce que le chantier est titanesque, et assez lourd à porter, que ce soit en termes d’enjeux comme en termes de responsabilités, il est important que vous puissiez vous appuyer sur un guide, une méthode, un genre de fil conducteur qui vous permette de garder le cap...

Le rôle d’un coach dans votre situation est primordial. Par son questionnement et grâce à ses différents outils de réflexion personnelle, il va vous aider à identifier l’ensemble des ressources en vous, et à les mettre en relation pour vous permettre de les exploiter au service de votre objectif. Ce type d’accompagnement est une aide indéniable parce qu’elle n’empiète pas sur vos libertés, et vous apporte la sérénité dont vous avez besoin dans ces circonstances.

Prenez le temps qu’il faut

« A chaque jour suffit sa peine »

Certes il y aura des impondérables à respecter en termes de timing et d’échéances, mais globalement, il vous faudra prendre le temps et adopter la zen attitude.

Vous travaillez pour vous dans cette reconversion professionnelle, pour plus de plaisir et de bien-être au quotidien, alors positivez, ça va bien se passer !

En plus, vous savez exactement ce que vous voulez, vous savez que ce projet est bon pour vous, vous savez que vous avez fait le bon choix, alors relâchez la pression...

Soyez curieux de tout

Pour atteindre votre objectif, vous allez certainement devoir apprendre de nouvelles choses, que vous retrouverez peut-être dans le cadre d’une formation ; c’est bien, c’est toujours très intéressant, mais ne vous arrêtez pas à cela, allez voir plus loin !

Les professeurs et intervenants, les autres formations existantes, internet et les blogs sur les questions qui vous intéressent, les autres étudiants et leur réseau... Approfondissez toutes les situations qui s’offrent à vous !

Quel que soit votre projet professionnel, vous développerez vos connaissances, vos capacités à nouer des relations et à vous constituer un réseau : vous augmenterez votre potentiel de réussite !

Ne lâchez rien !

C’est passionnant, vous allez enfin pouvoir exercer un métier que vous aimez, vous allez faire de votre travail une source d’épanouissement personnel... ça vaut le coup de s’accrocher, non ?! Mesurez-vous la chance que vous avez ?!

Peu importe les obstacles que vous pourriez rencontrer, vous savez pourquoi vous êtes sur ce chemin, et vous devez resté déterminé à le poursuivre ; vous donnerez alors le meilleur de vous-même pour trouver toutes les solutions, vous apprendrez encore et encore, et resterez motivé par l’enrichissement que vous apporte cette quête de l’objectif.

« Le bonheur ne se trouve pas au sommet de la montagne, mais dans la façon de la gravir » (Confucius)

Entourez-vous de gens qui vous soutiennent

L’environnement, personnel et professionnel, joue un rôle clé dans cette détermination.

Vos proches sont en première ligne dans cette aventure, et vous devez leur expliquer en quoi c’est important pour vous. Ils vous aiment et vous encourageront dans ce projet s’ils voient à quel point vos yeux brillent lorsque vous en parlez... Et cela vous confortera dans le fait d’avoir fait le bon choix !

Pour ceux qui concerne les autres, amis, collègues ou anciens collègues, vous allez bien vite voir ceux que votre projet n’intéresse pas fondamentalement... Éloignez-vous de ces gens-là, ne tenez pas compte ni de leur avis, ni de leurs réactions, c’est qu’ils ne sont pas dignes d’en savoir plus sur vous ; rien ne sert de vous attarder, n’essayez pas de les convaincre et mobilisez votre énergie sur ce qui est vraiment utile et important pour vous et la réussite de votre reconversion professionnelle !

 

Article rédigé par Delphine PICHARD - ENTRE2SPORT

Dernière mise à jour 21 janvier 2020 par Delphine Pichard

Comme nous l’avons vu dans différents articles sur la pratique du sport en entreprise, vous avez peut-être la chance de pouvoir profiter d’installations et d’équipements sportifs disponibles sur votre lieu de travail... Vous avez peut-être aussi « l’autorisation sociale » de prendre du temps pendant la pause déjeuner pour vous adonner à vos activités sportives...

Si tel est le cas, c’est le top ; cela fait déjà quelques conditions intéressantes qui favorisent la conciliation entre sport et activité professionnelle... Mais ça ne fait pas tout ?!!!

  • Les activités proposées sont plutôt de l’ordre de la gym douce (yoga, pilates) en cours collectifs, et vous êtes plutôt adepte des arts martiaux... ?
  • Vous avez beau avoir des vestiaires et des douches à disposition dans vos locaux professionnels, pas l’ombre d’une salle de sport à moins de 40 kilomètres à la ronde... le seul sport que vous pouvez faire dans le temps imparti, c’est courir ou marcher, et ce n’est malheureusement pas votre tasse de thé... ?
  • Vous êtes plutôt partisan du sport plaisir, pendant lequel vous prenez du temps pour explorer la nature, au travers de randonnées ou de balades à cheval... comment faire sur l’heure de midi ?
  • Vous préparez l’étape du Tour de France cycliste amateur et devez faire au moins 3 sorties de 150km par semaine... comment adapter votre emploi du temps ?
  • Les cours de fitness qui vous plaisent, prévus par l’entreprise, ont lieu un jour où vous êtes systématiquement en déplacement à l’étranger... c’est vraiment dommage... ?

Il y a de multiples façons d’appréhender le sport, de multiples situations qui vont se présenter ; et autant de motivations différentes qu’il y a d’individus ! Il n’y a donc pas de recette miracle pour concilier sport et entreprise : tout dépend de vous !

Dans cet article, je vais néanmoins essayer de vous guider, en 5 étapes de réflexion, afin que vous puissiez mettre toutes les chances de votre côté pour concilier pratique du sport et activité professionnelle, sans dénigrer ni vos objectifs sportifs, ni votre assiduité au travail.

  1. Formaliser ses motivations

D’abord, si vous souhaitez concilier sport et entreprise, c’est que vous avez envie de faire du sport. Que ce soit pour vous y mettre, vous y remettre ou pour maintenir une pratique régulière, la problématique majeure est l’organisation de votre agenda !

Mais avant cela, il est bien évident que vous avez la volonté de faire du sport, avec des motivations qui vous sont propres ; et de ces motivations dépendra votre capacité à moduler votre agenda.

Peut-être voulez-vous maigrir grâce au sport...

Votre motivation peut aussi être liée à un défi que vous vous êtes fixé : faire le marathon de Paris par exemple...

Vous avez besoin de vous dépenser, de vous évader ; si vous ne le faites pas régulièrement, vous ne vous sentez pas bien...

Vous êtes obligé de faire du renforcement musculaire pour garder votre niveau (et votre place) au sein de l’équipe d’handball du club dans lequel vous jouez depuis toujours...

Globalement, les motivations sportives se répartissent selon 5 catégories :

  • Plaisir
  • Partage
  • Evasion
  • Compétition
  • Esthétique

A vous d’identifier, et de formaliser, les motivations que vous avez à pratiquer du sport !

  1. Choisir un sport adapté et définir un plan d’entraînement

En fonction de vos motivations, il se peut que votre sport de prédilection ne soit pas le bon ; l’avantage de l’exercice vous aura permis de vous en rendre compte, et de comprendre pourquoi vous aviez tant de mal à aller à l’entraînement ces derniers temps :-/

Plus sérieusement, vous devez choisir un sport qui corresponde à vos motivations : rien de mieux pour vous permettre de trouver les solutions dans votre agenda !

A ce sport donc, et en cohérence avec vos motivations, vous allez pouvoir estimer le nombre de séances que vous devrez y consacrer.

Par exemple, si votre motivation principale est esthétique, la tendance du moment, c’est le cross fit ; à raison de 3 fois par semaine, vous êtes quasiment assuré de sculpter votre corps.

Si votre motivation est le partage, vous allez peut-être simplement prévoir un rendez-vous hebdomadaire avec les collègues et copains.

Si vous avez prévu de faire un marathon, alors il vous faudra suivre un plan d’entraînement : 12 semaines en moyenne, à raison de 3 ou 4 séances par semaine, selon votre objectif.

  1. S’accorder du temps et positionner les séances

Votre sport (ou vos sports) étant défini, l’investissement en temps que cela représente étant identifié, il ne vous reste plus qu’à organiser votre agenda.

Cet exercice aura l’avantage de vous permettre de faire le point sur votre organisation actuelle, que ce soit au travail, comme à la maison, et de peaufiner certaines choses si besoin !

Si vous souhaitez concilier sport et entreprise, il est important que le sport soit un élément de votre agenda professionnel : d’abord parce que cela vous permettra d’y penser régulièrement, mais aussi parce que les créneaux dédiés auront autant d’importance que les rendez-vous professionnels, et que ça, c’est très bon pour votre équilibre 😉

L’idée est de penser votre activité sportive comme une pause que vous vous accordez, pour être d’autant plus efficace dans tous les domaines : c’est le cercle vertueux de la motivation... Vous attachez de l’importance à vos besoins (donc à vous-même), vous entretenez le plaisir que vous procure la satisfaction de ces besoins, et vous régénérez vos motivations à continuer de donner de l’importance à vos besoins...

  1. Militer en entreprise

Comme vu en introduction, vous avez peut-être la chance d’avoir ce qu’il faut dans votre entreprise... Si on reprend l’exemple de la préparation d’un marathon, il est très facile d’intégrer une séance de course à pied, soit pour venir travailler le matin, soit le midi à la pause déjeuner, surtout si vous avez des douches sur place !

Certes votre pratique est facilitée par ces équipements, mais ce n’est pas toujours évident de prendre 1h30 le midi quand les collègues ne prennent qu’une heure, ou d’arriver au travail en short pour prendre une douche, et de commencer le boulot 15 minutes plus tard, même si vous arrivez à 8h30 au lieu de 9h :-/

Un conseil : communiquer sur votre pratique sportive !

Que chacun sache au bureau, que vous préparez un marathon... cela évitera l’effet de surprise et permettra d’anticiper d’éventuelles remarques ou demandes inadaptées par rapport à votre agenda. Qui plus est, c’est un sujet de conversation tout trouvé avec les uns et les autres ; ce qui est toujours sympathique pour créer du lien en entreprise !

Ok pour les douches, au moins vous, vous les utilisez, et vous « rentabilisez » l’investissement fait par l’entreprise :-/

Mais si vous n’avez pas la chance d’avoir des aménagements spécifiques qui correspondent à votre sport, alors mon conseil est le même : communiquer sur votre pratique sportive !

En effet, si vous pratiquez le rugby dans le club du coin, il se peut que ça intéresse du monde... Soit vous recrutez parmi vos collègues, soit vous glanez quelques sous pour renouveler votre jeu de maillots, au pire vous devez organiser une initiation ou un match amical 😉

Bref, vous avez toujours intérêt à parler de votre sport sur votre lieu de travail !

  1. Donner envie autour de soi

Et puis qui sait, vous finirez peut-être par monter une équipe de rugby, que vous inscrirez dans le championnat corpo ; ce qui peut avoir l’avantage de créer du lien b to b, de valoriser l’image de marque de l’entreprise, et d’attirer de nouvelles recrues, entre autres... Eh oui, le sport mène à tout !

Et si c’est un marathon que vous préparez assidûment, certains pourraient avoir envie de vous accompagner le midi, pour voir d’abord, puis s’y mettront plus sérieusement... Et après votre marathon, ce sont eux qui vous motiveront à continuer la course le midi ; vous vous encouragerez, vous soutiendrez mutuellement... Et vous serez de plus en plus nombreux à vous mettre à courir le midi, chacun sur des jours différents, selon les dispositions des uns et des autres, mais tous motivés à faire de l’heure du midi, un moment de pause, convivial et sportif... Jusqu’à vous mobiliser pour participer à une course tous ensemble, et vivre une expérience de partage et de cohésion, que seul le sport peut apporter, comme ça, simplement : un procédé bien plus intéressant financièrement que tous les stages de team building que les spécialistes de l’événementiel d’entreprise vendent à prix d’or !

Aussi, si votre pratique sportive initiale fait de plus en plus d’adeptes, et que vous arrivez à développer cette envie de pratiquer un sport régulièrement, quel qu’il soit, c’est d’autant plus de militants pour la mise à disposition d’éléments facilitateurs de pratique sportive au sein de votre entreprise, c’est un dire une majorité convaincante pour entreprendre des travaux éventuellement, et accompagner cette pratique, notamment dans le cadre d’une politique de qualité de vie au travail. C’est d’ailleurs la meilleure façon d’aborder les choses... Car malheureusement à l’inverse, bon nombre d’entreprises a mis en place des salles de sport toutes équipées, mais qui restent vides, par défaut d’adhésion des salariés...

 

Voyez comme on peut aller loin dans la conciliation du sport et de l’entreprise !

Malgré tout, l’intégration du sport au sein même de l’entreprise n’est pas une fin en soi ; l’important est que vous puissiez satisfaire votre besoin en pratique sportive, d’abord pour vous, pour votre équilibre, et pour votre bien-être personnel.

Mais il y a fort à parier que si vous parvenez à concilier votre pratique du sport et votre activité professionnelle, dans la mesure où c’est bon pour vous, vous démontrerez tout l’intérêt pour votre entreprise, d’encourager ce type d’initiatives au service de la qualité de vie au travail.

Dernière mise à jour 11 août 2017 par Delphine Pichard

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