21 mars 2025
Manon FERRAND
visuel coaching de manon podcast épisode bonus

#bonus

L'outil SPOTLIGHT – Un test de personnalité conçu pour optimiser la performance en sport et en entreprise, en identifiant les préférences individuelles et collectives pour agir plus efficacement.

🎧 Retrouvez l'intégralité des épisodes en cliquant ici

6 mars 2025
Manon FERRAND

En cette période de bouleversements constants, où l'incertitude est devenue notre unique certitude, savoir gérer la performance n'est plus une option, c'est vital. Dans cet article, je souhaite t'aider à comprendre ton rôle en tant que manager face à ce défi, et comment le mental peut être un allié puissant dans cette quête. Nous explorerons différents leviers comme : le développement personnel et professionnel, l’accompagnement au changement et bien sûr le retour sur investissement d'une bonne gestion de performance.

Le rôle du manager

Le manager : un chef d'orchestre

Je vois le manager comme un véritable chef d'orchestre, ayant une tâche primordiale : faire concorder les aptitudes de son groupe afin de parvenir à l'excellence. C'est une incarnation du leadership caractérisée par sa faculté à transmettre efficacement et susciter l'enthousiasme chez ses partenaires. Il ne s'agit pas uniquement de délivrer des instructions ; il est indispensable de savoir écouter, interpréter et mettre en valeur chaque individu pour qu'il puisse offrir le meilleur de lui-même.

Entraineur de baseball

Manager vs Entraîneur : deux rôles similaires

Travaillant régulièrement dans la comparaison entre le monde du sport et celui du travail, j'affirme que le manager est à son équipe ce que l'entraîneur est aux athlètes. Ils ont tous deux pour finalité première d'améliorer constamment la performance collective en exploitant les habiletés individuelles. Ils assument également cette obligation cruciale : fournir régulièrement des retours constructifs pour soutenir chacun dans son ascension vers la perfection.

Rappelons que l’efficacité d’une équipe n’est optimale que lorsque tous ses participants sont engagés dans une même voie sous la direction bienveillante mais résolue de leur leader – ou entraîneur !

La performance

Comprendre la performance

En tant que coach professionnelle, spécialiste des problématiques managériales, et accompagnatrice de la performance sportive, je suis constamment amenée à scruter le concept de performance. Généralement, elle se définit comme l'aptitude d'un individu ou d'une équipe à atteindre des objectifs prédéfinis avec efficacité et compétence. Alors indépendamment de la définition qu'on peut en avoir, je te propose de te poser la question en d'autres termes : comment optimiser son rendement ?

Une étude menée par Harvard Business Review en 2019 offre une piste intéressante : l'influence notable de la culture organisationnelle sur les performances des équipes. Cette recherche indique l'importance pour toute entreprise visant un haut niveau de productivité d'avoir des valeurs partagées et clairement définies.

équipe dans un tube heureux

Manager la performance

Manager la performance équivaut à manager un projet de performance, c'est à dire identifier les moyens et mobiliser les ressources dont on a besoin pour évoluer, dans les meilleures dispositions possibles, vers l'atteinte des objectifs fixés. Cette approche est naturelle dans le monde du sport et elle peut servir de modèle dans le monde de l'entreprise, comme je le propose dans la formation : Manager la performance - les atouts du modèle sportif dont vous trouverez le programme en cliquant ICI. A noter que l'inverse est vrai aussi, comme peuvent tenter de le faire certains élus dans les clubs professionnels ou dans les fédérations sportives, mais avec beaucoup moins d'impact à priori...

Focalisation sur les indicateurs clés

L'analyse du concept ne suffit pas ; il faut aussi pouvoir mesurer cette fameuse performance. C’est là où entrent en jeu les indicateurs clés - cibles quantifiables qui servent à mesurer précisément notre progression vers nos objectifs.

Ces éléments chiffrés touchent divers aspects tels que l’efficacité opérationnelle, le rendement financier ou encore l’engagement des employés dans leur travail quotidien. L'étude approfondie et régulière de ces données permet non seulement une gestion optimale ainsi qu'un suivi rigoureux du chemin parcouru vers notre but ultime : améliorer continuellement notre rendement.

L’intérêt ici est donc double : comprendre sa propre notion personnelle ainsi que celle collective afin d'ensuite pouvoir mesurer concrètement sa performance individuelle et collective. Prends en compte ces éléments pour pouvoir manager la performance avec brio !

Le développement personnel et professionnel

L'épanouissement personnel

Je t'emmène dans un voyage passionnant d'apprentissage et de créativité, où chaque individu est encouragé à prendre en main son développement personnel. L'autonomie ici n'est pas une simple indépendance, c'est la capacité à tracer sa propre voie vers l'épanouissement et le bien-être. Nous parlons d'une dynamique d'engagement personnel qui soutient la résilience face aux défis.

L'apprentissage requiert de remettre en question les habitudes existantes pour adopter de nouvelles aptitudes relationnelles. La créativité apparaît lorsqu'on rompt avec le cadre conventionnel pour explorer les territoires inexplorés de son potentiel. Au centre de ce parcours se trouve le bien-être, apogée du développement personnel authentique.

A explorer pour toi, et à faire découvrir à ton équipe !

homme faisant l'équilibre devant la défense

La croissance professionnelle collective

Le paysage professionnel se transforme si nous considérons l'épanouissement collectif. Chaque membre apporte une valeur unique grâce à ses talents distincts qu'il a cultivés avec autonomie et dévotion.

Dans cette vision collective, l'apprentissage devient un processus collaboratif qui stimule la créativité générale tout en renforçant les aptitudes relationnelles entre collègues. Le résultat ? Un environnement professionnel où règne non seulement productivité mais aussi satisfaction mutuelle : chacun contribue activement au succès global tout en atteignant sa propre réalisation personnelle.

Transparence, partage, et communication, en toute bienveillance !

L'accompagnement au changement

Adopter une nouvelle vision à travers l'accompagnement au changement

Opérer une transition organisationnelle est une occasion de repenser les choses très concrètement en terme de rendement. Mais cela peut s'avèrer être un processus délicat qui exige bien plus qu'une simple ambition de performance: une authentique aventure collaborative où soutien et adaptation règnent. Selon une étude du Journal of Organizational Behavior en 2021, pour optimiser la performance organisationnelle, une communication transparente est essentielle durant chaque phase de transformation.

  • Promouvoir la communication transparente entre tous les participants
  • Mettre en place des formations sur mesure pour accompagner chaque membre dans sa progression individuelle
  • Aider activement ceux ayant des difficultés à assimiler les nouveautés
  • Révolutionner constamment nos méthodes afin que chacun trouve son rôle dans ce nouvel environnement

Accompagner la transition organisationnelle grâce au coaching professionnel

L'évocation du changement soulève un enjeu majeur incontournable. Le coach professionnel intervient ici : orienter tous les membres d'une équipe vers cette vision renouvelée de soi et de son entreprise. La formation devient alors un outil clé permettant non seulement d'apprendre mais aussi -et surtout- d'apprendre ensemble.

En définitive, gérer efficacement le processus d'accompagnement au changement signifie prendre en compte toutes ces dimensions : instaurer une dynamique collaborative axée sur le soutien mutuel et l'adaptation continue. Le défi est là : transformer cette transition organisationnelle en véritable opportunité pour chacun d'évoluer, de progresser, de performer.

L'importance du mental dans la gestion de performance

La psychologie positive, un moteur de réussite professionnelle

L'importance du mental dans la gestion de performance ne peut être sous-estimée. L'une de ses composantes majeures est la psychologie positive qui a un rôle crucial. Elle nous aide à maximiser notre efficacité mentale en mettant l'accent sur nos atouts plutôt que sur nos faiblesses. Imagine pouvoir modifier ta vision des défis professionnels pour les considérer comme des opportunités et non comme des obstacles insurmontables ! Cette transformation d'état d'esprit pourrait t'élever vers une réussite inattendue.

Gestion du stress : clé de l'équilibre émotionnel

Le stress est constamment présent dans le monde professionnel, il peut être utile lorsqu'il stimule ton engagement et ta concentration. Néanmoins, un excès de stress peut rapidement compromettre ton bien-être et impacter négativement tes performances au travail.

Je te suggère donc d'examiner attentivement ta réaction face aux pressions professionnelles et de pratiquer fréquemment une introspection sincère pour identifier les éléments perturbateurs qui déstabilisent ton équilibre émotionnel. Comme chaque individu possède sa propre capacité à gérer le stress, il est fondamental que chacun crée son propre ensemble d'outils pour maintenir cet équilibre.

Résilience : rebondir après l'échec

L’échec fait partie intégrante du parcours professionnel ; c'est souvent là où nous apprenons le plus sur notre propre personne ainsi qu'à propos des autres autour de nous.

La résilience signifie la faculté à se remettre d'un échec. Elle offre la possibilité de transformer ces expériences négatives en leçons précieuses pour l'avenir.

Je te recommande donc d'adopter une vision plus globale sur les défis professionnels et de comprendre que chaque difficulté est une chance pour ta croissance personnelle et professionnelle. C'est là une compétence mentale indispensable pour maximiser tes performances au travail.

Ton mental a un rôle crucial dans la gestion de ta performance professionnelle. Renforcer sa psychologie positive, gérer efficacement son stress et augmenter sa résilience sont autant de fondations qui t’aideront à exceller professionnellement tout en préservant ton bien-être personnel.

Le retour sur investissement d'une bonne gestion de performance

Retour sur investissement de la performance

L'investissement dans une bonne gestion de la performance n'est pas un coût, c'est un bénéfice. Cela se base sur l'étude réalisée par l'Institute for Corporate Productivity en 2020 qui a prouvé que les entreprises avec des pratiques bien définies améliorent leur rentabilité et leur performance globale. L’efficacité est observable avec une productivité plus élevée, un alignement entre les objectifs individuels et collectifs conduisant à une amélioration continue.

Le retour sur investissement ne se concentre pas uniquement sur les aspects financiers. La formation, comme le coaching, en tant que moyens concourant au développement de compétences, occupe également une place essentielle pour augmenter l'efficience. Une équipe qualifiée est plus performante car elle sait collaborer pour atteindre ses objectifs communs, contribuant à la performance collective et générant indirectement des bénéfices conséquents pour l'entreprise.

Chaque euro dépensé pour développer les compétences du personnel peut être vu comme un investissement judicieux rapportant beaucoup plus qu'il ne coûtera.

Cette approche permet d'améliorer continuellement non seulement les performances individuelles mais également celles du groupe dans son ensemble.

7 février 2025
Manon FERRAND

Je t'invite à plonger dans une exploration fascinante des liens entre deux univers à priori distincts : le sport de haut niveau et l'entrepreneuriat.

Tu découvriras dans cet article, toutes les analogies que l'on peut faire entre les deux mondes, qui pourront, je l'espère, t'inspirer dans la réussite de tes propres projets.

Les qualités communes

Le mental, une arme de poing

L'étude de la Harvard Business Review en 2015 a souligné un attribut essentiel : le mental. Il est incontestable que les athlètes d'élite et les entrepreneurs partagent cette résilience incroyable, cet engagement sans faille qui leur permet d'aller au-delà de leurs limites. Leur vision n'est pas uniquement centrée sur un bilan financier favorable ; elle vise un but plus élevé qui justifie tous les sacrifices requis pour l'atteindre. Je dirais même qu'ils sont motivés par une confiance indubitable dans leur aptitude à accomplir ce qu'ils ont envisagé.

Homme point levé face soleil

Le goût du challenge et la soif de victoire

Certainement, plus que le mental, c'est le sens du défi qui unit ces deux mondes apparemment différents. La rivalité est au cœur du sport comme de l'esprit entrepreneurial ; chaque match sportif ou transaction commerciale est une nouvelle lutte à conduire avec rigueur et dévouement total. Les pertes ne sont jamais perçues comme des désastres mais plutôt comme des occasions pour progresser, s'améliorer et revenir plus fort.

femme qui plante drapeau au milieu de l'eau

Résilience face à l'échec : Savoir se relever

Et il est aussi crucial -peut-être surtout- d'être résilient face aux obstacles rencontrés tout au long du parcours entrepreneurial ou dans sa carrière sportive.

Aussi impitoyables que puissent être ces domaines, ils incitent chez ceux qui s'y engagent une capacité à rebondir après chaque revers, à trouver des solutions aux problèmes les plus ardus et à s'associer avec les bonnes personnes pour accomplir leurs objectifs. La ténacité malgré les embûches, l'humilité face aux défis rencontrés et la souplesse dans un environnement changeant, sont autant de qualités que partagent ces acteurs dynamiques. C'est ainsi qu'ils manifestent leur leadership authentique.

La performance et la discipline

Entraînement et préparation mentale

Dans le monde du sport comme dans l'entrepreneuriat, la performance est au cœur de toutes les préoccupations. Pour parvenir à cet aboutissement ultime, une formation intensive et une rigoureuse discipline cognitive sont nécessaires. A l'image d'un athlète qui se consacre à améliorer sa technique par l'exercice répétitif jusqu'à ce qu'elle devienne automatique, l'entrepreneur s'échine incessamment à affiner ses tactiques commerciales. Une forte implication émotionnelle caractérise ces deux sphères : on ne compte plus les heures investies en formation ou en contemplation de son initiative.

femme regarde au loin vers la ville

Rigueur et organisation

La précision et la structuration sont également des aspects communs entre ces deux mondes. Un acteur sportif d’élite respecte un régime strict : nutrition maîtrisée, sessions d’exercices méticuleusement programmées pour maximiser chaque instant passé sur le terrain ou dans le gymnase. Il en va de même pour un entrepreneur : chaque choix est minutieusement considéré avant d'être appliqué ; chaque phase de développement du produit ou service est soigneusement ordonnée pour assurer une efficacité optimale.

Capacité à innover et à se remettre en question

Tout comme le champion qui n'hésite pas à modifier sa stratégie si elle n'est pas fructueuse afin d’accroître ses performances futures, l’entrepreneur doit démontrer une grande capacité créative ainsi que la faculté indispensable de réévaluer ses positions. C'est cette recherche inlassable de progression qui incite à sortir des sentiers battus, à tester de nouvelles méthodes, à apprendre constamment et à s'ajuster rapidement aux évolutions. L'analyse régulière des performances est un outil précieux pour prendre conscience des avancées effectuées tout en identifiant les points nécessitant encore du travail.

La concentration nécessaire dans le sport comme dans l’entrepreneuriat crée une analogie indéniable entre ces deux disciplines, mettant en exergue leur nature compétitive et leur quête incessante d’excellence.

se fixer des objectifs, avancer, progresser, se dépasser

La gestion du stress et la prise de décision

Connais-toi toi-même

L'entrepreneur, semblable à l'athlète de haut niveau, doit posséder une connaissance intime de lui-même. Il est essentiel d'apprendre à gérer son stress, ses émotions et de faire preuve d'intelligence émotionnelle pour prendre les décisions les plus pertinentes. L'enjeu n'est pas d'éliminer le stress car il peut se transformer en un puissant levier vers le succès. Il faut plutôt apprendre à l'utiliser judicieusement comme un outil bénéfique.

  • Détecter ses zones de confort et savoir quand il est temps de les dépasser.
  • Décortiquer ce qui déclenche le stress en soi.
  • Apprendre comment répondre adéquatement aux situations ardues.
  • Élaborer des méthodes personnelles pour gérer son stress.
  • Cultiver une perspective positive face à l'échec et au risque.

Dans cette perspective, je t'invite à consulter la page coaching de performance du site, et à découvrir l'outil spotlight, qui te permet d'identifier tes préférences de performance.

L'intelligence émotionnelle : clé du choix pragmatique

Aussi bien le sportif que l'entrepreneur sont capables d'affronter l’incertitude et le risque propres à leurs activités respectives. Ils doivent prendre leurs décisions rapidement avec parfois peu ou pas toutes les informations requises - c'est là que leur intuition entre en scène. Cette intuition se fonde sur une analyse subconsciente rapide des données disponibles - autrement dit sur leur intelligence émotionnelle.

Prioriser : Liberté, responsabilité, autonomie

Savoir gérer efficacement son temps est crucial tant pour le sportif que pour le dirigeant d’entreprise : organiser sa journée selon l'importance des tâches, anticiper les défis à venir et prendre des pauses régulières pour se ressourcer sont autant de pratiques constructives qui favorisent la réussite. Ils comprennent tous deux que le choix de priorités implique non seulement une grande liberté, mais demande également une part conséquente en responsabilité et autonomie.

Les parcours similaires des sportifs et des entrepreneurs

Une vision stratégique à développer

En plongeant dans le parcours des sportifs de haut niveau, je découvre une correspondance avec celui des entrepreneurs. Ils ont pour tâche d'élaborer et d'affiner constamment leur vision stratégique. Pour anticiper les tactiques de l'adversaire lors d'une compétition ou se démarquer sur un marché saturé, cette aptitude est cruciale. L'échec n'est pas une fin en soi, plutôt une expérience riche en enseignements, qui permet d'affiner cette vision.

téléscope

L'apprentissage par la pratique intense

Ce que j'ai compris au fil du temps, c'est que ni les champions sportifs ni les entrepreneurs ne sont nés experts dans leurs domaines respectifs. Ils ont travaillé dur et pratiqué intensément pour atteindre leur niveau actuel. Chaque défi rencontré est vu comme une occasion de progresser plus loin vers la réussite finale.

Maintenir l'équilibre entre vie professionnelle et personnelle

Garder un équilibre sain entre vie professionnelle et personnelle est un point commun entre ces deux mondes apparemment distincts : le sportif indépendant gère ses ressources comme le pionnier entrepreneurial qui veille scrupuleusement à garder cet équilibre nécessaire à sa santé mentale ainsi qu'à sa performance globale.

Pour conclure, il semble clair que si tu es ambitieux comme un athlète olympique ou entreprenant comme un leader innovateur dans ton domaine professionnel, tu as déjà fait une partie du chemin vers la réussite. Et qui sait ? Les leçons apprises dans ce parcours pourraient te guider vers un avenir brillant et prospère.

femme heureuse, point vers le haut

Le maintien au sommet

Le maintien au sommet représente un défi de taille pour le sportif de haut niveau comme pour l'entrepreneur. Une étude du Journal of Sport Management (2019) suggère d'emprunter la résilience mentale des athlètes pour surmonter les obstacles et préserver la performance.

Pour exceller durablement, une vision à long terme est essentielle, tout comme une gestion rigoureuse de projet et une volonté inflexible à rebondir. Que tu sois Teddy Rinner ou le fondateur d'une startup florissante, se remettre en question régulièrement assure la pérennité de ton entreprise ou ta carrière.

Le changement n'est pas évident. Il faut bien se connaître et poursuivre son développement personnel autant que professionnel. Le renouvellement est fondamental : l'aspiration constante à s'améliorer constitue un lien entre ces deux mondes.

Miser sur ses points forts semble crucial dans cette démarche d'amélioration continue. Cela demande endurance et équilibre pour éviter l'épuisement physique ou mental qui pourrait conduire à l'échec - rappelons les startups qui ferment après seulement 3 ou 5 ans !

N'oublie donc pas : il faut garder confiance en son projet, trouver du plaisir même dans les moments difficiles ! Car c'est là le secret des meilleurs : conserver sa motivation malgré les défis rencontrés...

23 janvier 2025
Delphine Pichard

Dans cet article, je vous raconte comment le podcast est né, et vous donne une idée de ce que vous allez y trouver... en espérant que ça vous plaise autant qu'il nous a inspiré de le créer...

L'arrivée de Manon au sein d'entre2sport

Manon est arrivée en septembre 2024 pour 13 mois de contrat en alternance en tant que chargée de communication et marketing.

création podcast manon

Sa mission est de m’accompagner dans le développement commercial d’Entre2sport, par le biais de la communication. Au programme :

  • identification des cibles prioritaires
  • choix des canaux de communication à privilégier
  • création de contenus (graphiques, visuels, et rédactionnels)
  • animation d’un plan de communication
  • organisation d’un événement
  • et conception / mise en ligne d’un podcast !

L'essentiel : nos valeurs

Après plusieurs mois de collaboration, à s’approprier les réseaux sociaux, à repenser la stratégie de communication, à essayer des trucs qui marchent et des trucs qui ne marchent pas du tout… à être dans l’opérationnel à fond ; nous nous sommes rendues compte qu’il allait falloir optimiser, et nous avons décidé de revenir à l’essentiel, à moindre coût.

En effet, ce qui nous caractérise toutes les deux, ce qui nous réunit, ce qui fait que nous nous sommes choisies, ce sont les valeurs que nous partageons :

  • authenticité
  • bienveillance
  • performance

valeur podcast

La génèse du podcast

Décembre 2024, nous programmons de surfer sur les fêtes de fin d’année pour créer nos publications sur les réseaux. Trois sujets émergent, avec l’idée d’offrir (en cadeau) des outils de coaching à notre communauté :

Janvier 2025, je rebondis sur les 3 publications en me prêtant aux exercices proposés :

Et je propose à Manon de l’accompagner pour faire son propre bilan ; là où je vois une opportunité pour elle de mieux communiquer sur les outils que je propose, et pour moi de la projeter vers 2025, avec un maximum de concret et de chances de réussite dans nos projets communs 😊.

Il est vrai que seule, elle n’aurait pas fait la démarche ; ce qui est sans doute vrai aussi pour la plupart des personnes qui ont vu passer les posts, et qui n’en font finalement rien, même s’ils trouvent ça intéressant…

C’est donc en toute bienveillance, et avec beaucoup d’authenticité, que nous avons décidé d’enregistrer notre entretien : un acte managérial à priori anodin, mais qui nous permettait d’avoir du contenu vidéo, que nous pourrions partager par la suite, en fonction des besoins que nous aurons identifiés…

Je remercie Manon au passage, de se dévoiler comme ça !

Nous avons d’abord publier sur la vidéo complète en nous disant que ça illustrait bien l’idée de se faire accompagner dans l’exercice du bilan que nous avions proposé via les publications du mois de décembre…

video base podcast

Et puis finalement, nous avons eu l’idée d’aller plus loin, et décidé d’enregistrer chacun de nos entretiens à venir !

Le podcast était né.🎉 

de quoi s'agit-il ?

Dans ce podcast, nous ne savons pas à l’avance de quoi nous vous parlerons…

Nous savons juste que nous prévoyons d’enregistrer un épisode par mois, l’équivalent des entretiens mensuels que je réalise avec Manon pour faire le point sur ses missions et son évolution dans son poste.

Nous savons aussi, qu’en tant que sportive semi-professionnelle, le projet sportif de Manon sera toujours présent, en toile de fond, dans nos échanges ; car c’est important pour elle, donc c’est important pour moi.

Et nous savons que chaque épisode durera 1h environ, en version audio uniquement, plus facile à produire, à monter, et à publier.

Nous vous proposons simplement de suivre Manon le temps de son alternance avec moi, et de voir comment ma posture de coach, dans mon rôle de manager, peut contribuer à son développement personnel, à son épanouissement professionnel, et/ou l’aider à prendre des décisions dans sa carrière comme dans sa vie.

Voici la bande-annonce du podcast : Le coaching de Manon

Le 1er épisode (brut) est ici : épisode #1

10 janvier 2025
Manon FERRAND

Avec la nouvelle année qui approche à grands pas, tu ressens ce besoin de changement, n'est-ce pas ? L'envie de prendre des décisions fortes pour améliorer ta vie. Je suis là pour t'y aider ! Grâce au coaching, nous pouvons définir ensemble tes objectifs et mobiliser les moyens nécessaires pour les atteindre. Prêt à embarquer dans cette aventure passionnante vers une meilleure version de toi-même ?

Définir tes objectifs

S'appuyer sur un bilan

Je ne peux commencer à discuter de la définition d'objectifs sans souligner l'importance cruciale d'un bon bilan. C'est notre point de départ, le socle solide pour ce voyage passionnant que nous allons entreprendre ensemble. Ton aperçu clair de tes priorités actuelles et futures est ta boussole vers la réussite. Ici, le but n'est pas uniquement de déterminer où tu te situes maintenant, mais également où tu souhaites aller.

Identifier les résolutions pertinentes

Dès lors que ton enthousiasme est nourri par une connaissance approfondie de toi-même et des défis qui t'attendent, il convient d'identifier les résolutions qui sont véritablement pertinentes pour toi. Selon Psychological Science (2016), ceux qui fixent des objectifs précis et mesurables ont plus de chances d'atteindre leurs résolutions - cela met en évidence l’importance capitale du choix réfléchi dans cette phase avancée du processus.

Formuler des objectifs clairs

Puis vient l'étape importante : la formulation précise de ces objectifs. Cet aspect technique fondamental est souvent négligé ! Chaque projet doit être divisé en étapes réalisables avec un indicateur net pour chaque réalisation attendue, afin qu'il soit gérable et stimulant. Un engagement fort se nourrit non seulement du désir ardent d'atteindre son but ultime mais aussi des petites victoires engrangées tout au long du chemin.

N'hésite pas ! Saisis ta bravoure à deux mains et plonge tête la première dans ce processus exaltant – je suis là pour t'assister à naviguer à travers les eaux parfois agitées du changement. Ensemble, nous pouvons transformer tes objectifs en réalité concrète.

Marmotte faire son bilan 2024

Envisager les moyens, mobiliser des ressources

En parler autour de toi

Ta (ou tes) résolution(s) n'est pas un secret d'État ! En évoquant ton projet avec d'autres, tu bénéficies d'un soutien précieux. Cela crée une réalité tangible pour tes ambitions, presque comme si tu avais déjà franchi la première étape. Diverses personnes peuvent contribuer à ta réflexion ou suggérer des idées novatrices qui enrichissent ta démarche.

Ouvrir le champ des possibles

Connaitre sa destination ne suffit pas toujours ; parfois il faut déterminer la route à emprunter. Cette approche proactive comprend l'utilisation d'outils appropriés pour atteindre tes objectifs et aussi l'examen de diverses perspectives en élargissant ton champ de vision sur les différentes options qui se présentent à toi . Avec mon aide en tant que coach professionnelle, nous travaillerons ensemble afin de considérer toutes les voies disponibles.

Oser, tenter, expériementer

Etre proactif dans la planification ne suffit pas : passe également à l'action ! Ose donc explorer ce que tu n’as jamais tenté auparavant ! Sortir du cadre traditionnel que je propose en tant que coach professionnelle, favorisera non seulement l'accélération de ton processus mais te donnera cette inspiration nécessaire pour atteindre tes objectifs sans relâche. L'expérimentation implique l'acceptation de la réussite comme de l'échec ; ces deux faces d'une même pièce constituent les piliers de ta réussite finale.

Marmotte méthode

Suivre ta progression

Établir un plan d'action efficace

Après avoir défini tes objectifs et envisagé les ressources à mobiliser, un plan d'action détaillé s'impose. Le suivi prend ici toute son importance, te permettant de visualiser l'avancement du projet pas à pas et de garder une vision claire de ton rythme.

  • Liste les actions nécessaires pour l'atteinte de chaque objectif.
  • Fixe une date précise pour chacune d'elle.
  • Identifie les obstacles potentiels pouvant freiner ta progression.
  • Répertorie les personnes et outils susceptibles de t'aider à surmonter les difficultés.
  • Mets en œuvre des indicateurs pertinents et mesurables pour évaluer l'avancée de ton projet.

Réaliser une évaluation régulière de ta performance

L'évaluation régulière est cruciale dans le coaching car elle confirme la validité du plan d'action. Grâce au feedback honnête lors des séances de débriefing, nous examinerons ensemble ton évolution.

L'enjeu n'est pas uniquement quantitatif : comprendre comment tu atteins tes objectifs est primordial. Cette compréhension facilite l'adaptation si nécessaire garantissant ainsi l'amélioration continue vers la réalisation effective de tes résolutions.

Marmotte résolutions 2025

Te faire accompagner par un coach

Donner vie à tes objectifs

En choisissant le coaching, tu t'offres la possibilité d'évoluer vers une meilleure version de toi-même. Un coach te guide dans l’élaboration claire et précise de tes buts. Il te permet d'exprimer ton ressenti, ce qui est essentiel pour envisager sereinement l'avenir. Grâce au regard neutre et bienveillant du coach, tu peux explorer toutes les facettes de tes ambitions sans craindre le jugement.

Identifier tes ressources et tes freins

L'action du coach ne se limite pas à la simple élaboration des buts : il va plus loin en t'aidant à identifiertes forces, les ressources dont tu disposes déjà que tu ne mets peut-être pas encore totalement en valeur. Le travail effectué ensemble sera structurant car il fera émerger ces atouts souvent méconnus ou sous-estimés qui peuvent être mobilisés pour atteindre tes objectifs.

D'autre part, lorsqu'on se lance dans un projet personnel important comme prendre une bonne résolution, on rencontre inévitablement certains obstacles ou freins internes. Là encore, l'aide du coach est éclairante puisqu'il aide à comprendre ces blocages afin de pouvoir les surmonter.

Le coaching pour susciter l'engagement et la motivation

La mise en oeuvre d'un plan d'action nécessite non seulement une préparation minutieuse mais surtout beaucoup d’engagement personnel pour tenir bon malgré les difficultés rencontrées.

Ici intervient l'une des dimensions essentielles du coaching : susciter ta détermination profonde et renforcer ta confiance en toi. Le travail de coaching est engageant car il te permet d'apercevoir le potentiel qui sommeille en toi, ce qui renforce ton empowerment, que je nomme aussi "pouvoir d'agir".

Se faire accompagner par un coach dans la mise en place de bonnes résolutions offre une démarche complète pour aller jusqu’au bout de tes ambitions tout en développant ta capacité à t’adapter aux changements futurs.

Et si te faire accompagner par un coach professionnel était ta bonne résolution pour 2025 ???

Pour en discuter, n'hésite pas à prendre un rendez-vous gratuit via ce lien : PRENDRE RDV

Pour nous contacter, c'est ici : Contact.

D'autres ressources sur les réseaux sociaux :

27 mai 2024
Delphine Pichard

Découvrir les profondeurs de sa propre identité peut ouvrir la porte à une performance humaine optimisée. L'importance d'une telle introspection, couplée à l'autocompréhension, est souvent sous-estimée dans le chemin vers l'excellence. Les outils pour atteindre cette connaissance intime sont nombreux et variés, offrant des opportunités d'empowerment et de renforcement de la résilience individuelle. Sur le plan professionnel également, ces bénéfices se manifestent par une capacité accrue à naviguer avec succès dans les environnements professionnels complexes.

Prise de conscience et autocompréhension

Identification et origine

Le cerveau, ce fascinant organe qui gouverne nos pensées, émotions et comportements, nous incite constamment à nous poser des questions : Qui suis-je ? D'où viens-je ? Où vais-je ? Les neurosciences fournissent des éléments d'éclaircissement. Elles attestent que notre conscience est le produit d'un réseau complexe de neurones en activité continue. Notre parcours de vie, nos expériences accumulées sculptent cette conscience qui influence ensuite notre perception du monde.

Connaissance et reconnaissance de soi

L’éveil de la conscience n'est pas un but en soi mais une étape initiale vers une meilleure compréhension. L'appréciation profonde du fonctionnement cérébral permet d'avoir un regard bienveillant sur sa propre personne. Elle contribue également à développer l'empathie pour les autres grâce à une meilleure compréhension des mécanismes sous-tendant les comportements humains.

  • L'étude minutieuse des émotions autorise leur régulation.
  • La saisie des pensées facilite leur canalisation.
  • L'examen approfondi des réactions instinctives favorise leur contrôle.
  • L'exploration des motivations intérieures stimule l'action positive.
  • La revue objective du passé nourrit la perspicacité du futur.

Sagesse par la remise en question permanente

Même si les neurosciences contribuent grandement à la connaissance personnelle du moi, elles ne peuvent tout clarifier ni tout anticiper. L'être humain demeure un mystère impénétrable, une énigme à déchiffrer ; c'est pourquoi le questionnement perpétuel est indispensable. Il permet d'affiner constamment notre compréhension de nous-même et du monde qui nous entoure. Dans cette quête continuelle, la connaissance de soi devient un instrument précieux pour améliorer nos performances humaines en développant des comportements appropriés et bénéfiques pour soi et pour autrui.

Le lien entre la connaissance et la performance

Mieux se connaître pour mieux être

L'exploration de la conscience de soi est cruciale dans l'accroissement des performances humaines. Ce périple nous mène vers une meilleure compréhension de nos talents, aptitudes et compétences intrinsèques. Conformément à une recherche divulguée par Harvard Business Review en 2018, l'étude approfondie de soi est primordiale pour booster notre efficacité professionnelle. Cette démarche nous autorise à découvrir nos atouts et lacunes, ce qui peut entrainer un développement personnel plus efficient.

Le bien-être au service de la performance

Au-delà du simple fait d'amplifier notre aptitude à exécuter des tâches professionnelles ou privées avec brio, cette introspection contribue aussi au bien-être général. Un individu qui possède une bonne connaissance de lui-même est généralement plus stable et comblé dans sa vie quotidienne. Il se sert de son vécu comme levier pour réaliser ses objectifs avec facilité et conviction en ses capacités propres.

Ainsi, le lien entre la connaissance personnelle profonde et les performances exceptionnelles n'est pas seulement théorique : il a été démontré empiriquement que le bonheur généré par cette prise conscience joue un rôle crucial dans l'amélioration continue des performances.

Les outils pour la connaissance de soi

Les croyances, valeurs et besoins

La connaissance de soi commence par l'exploration de nos propres croyances, valeurs et besoins. Ces éléments façonnent notre identité personnelle, influençant nos actions et prises de décision quotidiennes. La méditation est un outil efficace pour cette introspection. Elle nous offre la possibilité d'observer sans préjugé nos pensées et sentiments profonds, apportant une plus grande clarté sur ce qui résonne véritablement en nous.

Gestion des émotions

L'intelligence émotionnelle joue un rôle primordial dans la performance humaine. Savoir reconnaître, comprendre et gérer ses émotions peut grandement améliorer notre qualité de vie globale ainsi que notre productivité dans divers secteurs d'activités. Des techniques telles que la respiration consciente ou encore la relaxation peuvent aider à calmer le tumulte intérieur lorsqu'il se présente - créant le cadre nécessaire pour observer sereinement les vagues émotionnelles plutôt que d'être submergé par elles.

L'autoempathie

Cultiver l'autoempathie est vital dans le processus de connaissance de soi. Il s’agit ici d’apprendre à se regarder avec compassion et acceptation : accueillir toutes les facettes du moi sans jugement ni critique excessive.

Des pratiques comme l'imagerie mentale peuvent être particulièrement bénéfiques : en visualisant une version idéale toutefois réaliste de nous-même, alignée avec nos véritables aspirations, il devient alors possible d'établir des objectifs précis pour concrétiser cette vision.

Fort de ces nouvelles compétences, l'individu est mieux armé pour affronter les défis de la vie et atteindre son plein potentiel.

L'empowerment par la connaissance de soi

Définir ses priorités et assumer ses choix de vie

L'empowerment par la connaissance de soi s'initie par une définition précise des priorités. C'est un périple vers l'autonomisation qui nécessite assurance et bravoure pour affronter les obstacles, prendre des décisions éclairées et supporter pleinement les conséquences. Il s'agit d'un processus dynamique qui implique l'établissement d'une hiérarchie personnelle entre ce qui est essentiel, important ou accessoire dans son existence. L'estime de soi se renforce à cet instant, nourrie par le contentement que génère le fait de vivre en harmonie avec ses valeurs fondamentales.

Trouver sa place dans l'univers

La connaissance de soi facilite également la quête du sens, en aidant à déterminer sa position dans l'univers. Cette prise de conscience offre non seulement une meilleure compréhension du rôle que chacun peut endosser au sein du système, mais favorise également un sentiment profond d'appartenance. La motivation intrinsèque trouve ici son terroir fertile : elle est stimulée par le désir sincère d’apporter sa contribution spécifique au monde.

Exprimer son plein potentiel

Connaître intimement ses forces et faiblesses fournit la possibilité inestimable d’exprimer totalement son potentiel humain. C’est là où réside le véritable pouvoir : être capable non seulement de reconnaître mais aussi de valoriser ce que nous avons à offrir comme individu unique . Prêts à relever chaque défi avec audace et confiance , nous transformons chaque obstacle en une opportunité de croissance et d'apprentissage. L'empowerment par la connaissance de soi est donc un moyen puissant pour déployer ses ailes et atteindre des hauteurs inexplorées.

Le renforcement de sa résilience grâce à l'introspection

Ecoute, respect et confiance en soi

Le voyage vers la connaissance de soi commence par l'écoute, le respect et la confiance en soi. Ces trois éléments sont interconnectés et ont un impact significatif sur le renforcement de notre résilience. L'étude menée par Psychology Today (2020) a révélé comment ces aspects contribuent à une gestion optimisée du stress, aidant les individus à être plus capables d'adaptation dans des situations difficiles.

  • L'écoute attentive de nos émotions permet d'établir une connexion profonde avec notre moi intérieur.
  • Le respect pour nos pensées et sentiments encourage l'acceptation de nos atouts et faiblesses.
  • Avoir confiance en nous facilite notre endurance face aux défis que nous rencontrons.

L'échec comme opportunité d'avancer

L'échec est souvent perçu négativement. Cependant, il peut être transformé en occasion précieuse pour progresser quand on se connaît bien. Les erreurs peuvent nourrir notre flexibilité mentale si elles sont vues comme des occasions d'apprendre plutôt que comme des obstacles insurmontables.

Une vision positive des échecs favorise la persévérance : un trait essentiel pour ceux qui cherchent à renforcer leur résilience. Chaque erreur est une chance d'améliorer sa capacité à s’adapter aux changements inattendus dans différents domaines de vie.

Donner du sens à sa vie, croire en l'avenir

Donner un sens à son existence est fondamental pour avoir foi en l'avenir. Cela implique de comprendre ses propres valeurs, passions et objectifs qui guident les actions quotidiennes. En ayant une vision claire de ce que signifie réussir personnellement, il est plus facile d'avancer avec détermination malgré les obstacles.

En fin de compte, la connaissance de soi renforce notre résilience en nous aidant à naviguer dans des situations stressantes avec adaptabilité et endurance. Elle favorise notre flexibilité face aux échecs et nourrit notre persévérance pour atteindre nos ambitions personnelles.

Les bénéfices sur le plan professionnel

Affirmation du leadership

La connaissance de soi est un outil puissant pour la construction d'un leadership efficace. L'appréciation de ses propres atouts, lacunes et aspirations permet à l'individu de forger une vision nette et réaliste qui instaure confiance et respect. C'est cette lumière intérieure qui crée des leaders authentiques capables d'exercer une influence positive sur leur environnement professionnel.

Renforcement des "soft skills"

Les compétences non techniques (dites "soft skills") sont indispensables pour naviguer dans le monde professionnel contemporain où le niveau de concurrence est élevé. La connaissance de soi booste ces compétences en encourageant l'empathie, la communication performante ou encore l'aptitude à collaborer, travailler en équipe : tous des éléments clés au succès dans toute carrière !

Exemples de soft skills (liste non exhaustive) :EmpathieCommunication efficaceGestion du stressCapacité d'adaptationEsprit d'équipeEsprit d'équipePensée critique>/li>Créativité et innovation

Optimisation de la performance

La connaissance de soi mène à une amélioration visible des performances sur le lieu de travail grâce à une gestion optimisée du stress, une communication assertive, une prise de décision plus déterminée et un engagement intensifié envers les objectifs professionnels définis.

En prenant conscience précisément du chemin qu'il souhaite emprunter ainsi que des obstacles potentiels sur sa voie, chaque individu peut dessiner son propre parcours vers l'évolution visée : il devient responsable et autonome dans sa capacité à réaliser ses projets, avec l'ambition qu'il mérite !

En tant que coach professionnelle, je vous accompagne sur le chemin de la performance, que ce soit dans le sport, ou en entreprise. Découvrez ma page dédiée à la performance via ce lien.

22 mai 2024
Delphine Pichard

Plonger dans l'univers du management sportif offre un éventail de perspectives fascinantes. Aborder la performance sous un angle stratégique, comprendre le rôle crucial des ressources humaines, explorer les outils et techniques appropriés, anticiper les risques et découvrir comment le modèle sportif peut enrichir la gestion de la performance sont autant d'approches stimulantes. Une exploration inspirante qui révèle comment cette discipline façonne des leaders hors pair.

La performance sportive

La dimension mentale

L'engagement mental dans le sport est bien plus qu'un simple état d'esprit. Il s'agit d'une discipline stricte nécessitant concentration, motivation et détermination. L'étude ESPN (2018) souligne l'importance du mental en montrant comment une alimentation équilibrée peut améliorer les capacités de focalisation des athlètes. Cette préparation minutieuse engendre également la confiance, essentielle pour atteindre ses objectifs.

La dimension physique

Le rôle du corps dans la performance sportive est tout aussi important que le mental. Le développement physique se divise en deux volets : force et endurance. Ils sont cruciaux pour l'exécution optimale des compétences lors de compétitions ou entraînements intensifs. Selon la même étude ESPN (2018), une nutrition appropriée stimule ces attributs physiques, accentuant ainsi leur importance dans l'amélioration globale des performances.

Les dimensions technique et tactique

Nul ne doit sous-estimer les aspects techniques et tactiques du management sportif - ils incarnent respectivement le savoir-faire individuel de chaque athlète et sa capacité à collaborer avec une stratégie collective afin de maximiser son potentiel face à divers scénarios en jeu.

Une technique solide offre aux athlètes non seulement un socle robuste pour construire leur carrière mais aussi un avantage concurrentiel significatif contre leurs adversaires moins qualifiés.

Par ailleurs, la tactique permet aux athlètes d'optimiser cet avantage en s'accoutumant rapidement aux situations changeantes sur le terrain. Ces deux dimensions sont essentielles pour atteindre une performance sportive exceptionnelle.

Les stratégies de management

La clarté des objectifs

Dans le management sportif, l'établissement d'objectifs précis et clairs est la première étape de toute stratégie. C'est une affaire de vision, une question de définir où vous voulez aller et comment y arriver. Le leadership nécessaire joue un rôle primordial pour aider les athlètes à comprendre ces buts et à se focaliser sur leur réalisation. La planification détient un rôle crucial dans ce processus : chaque séance d'entraînement, chaque exercice doit être un pas vers cet objectif ultime.

Motivation et engagement

Une fois les objectifs fixés, il est capital d'amener les athlètes à s'y engager pleinement. Le manager sportif a ici la responsabilité non seulement de stimuler ses athletes tout en établissant un cadre qui encourage cette motivation en cultivant un esprit fort de collaboration entre tous les membres du groupe ou du club. Un aspect important réside dans la mise en place une communication transparente avec des retours réguliers pour permettre aux athlètes d'avoir une bonne compréhension du chemin parcouru vers leurs performances cibles.

Suivi socioprofessionnel

Au-delà des aspects purement sportifs, le manager doit assumer le suivi socioprofessionnel des athlètes qu'il encadre pour garantir leur épanouissement personnel autant que professionnel. Cette mission se trouve dans l’aide apportée aux athletes dans différentes sphères telles que : gestion financière personnelle; choix scolaire et orientation professionnelle; relations familiales; gestion du temps et des priorités. C'est un rôle d'organisation qui demande une véritable dévotion, car il s’étend bien au-delà de la simple performance sportive. Ici, on prépare l’athlète à sa vie après le sport tout en assurant qu’il puisse donner le meilleur de lui-même dans son parcours sportif actuel.

Les ressources humaines dans le sport

Le sport individuel : l'entraîneur et l'athlète

Dans le domaine du sport individuel, la complicité entre un entraîneur et un athlète est capitale. L'entraîneur doit approfondir sa compréhension des forces, faiblesses et ambitions de son protégé. Ce lien unique favorise une stratégie d’entraînement personnalisée pour optimiser les performances en compétition. Le choix de cet entraîneur repose sur des critères précis combinant connaissances techniques, pédagogiques et surtout humaines.

Sport collectif : manager une équipe

Le passage du sport individuel au collectif requiert une méthode différente de coaching. Un manager a besoin de comprendre les talents spécifiques de chaque membre de l'équipe ainsi que leur fonctionnement harmonieux pour maximiser leurs performances lors des compétitions. La formation continue est primordiale dans ce contexte car elle offre au coach la possibilité d'améliorer constamment ses méthodes afin que chaque joueur puisse exprimer pleinement son potentiel à chaque match.

Le staff dans le management sportif

Au-delà de l'athlète ou de l'équipe, un staff complet contribue aux succès en coulisses: préparateurs physiques, kinésithérapeutes, nutritionnistes... Ils forment ensemble cette machine bien huilée qu'est le management sportif moderne. Le recrutement et la formation continue sont importants ici car il s’agit toujours d’améliorer les compétences existantes tout en développant celles nécessaires pour répondre aux défis futurs. Avec un staff qualifié et dévoué, les athlètes peuvent se consacrer entièrement à leur entraînement et à leurs performances en compétition.

Les outils et techniques

La posture du manager coach

L'adoption d'une méthodologie de coaching individualisé est une étape cruciale dans le management sportif. La mission du manager s'étend bien au-delà de la simple direction, il doit également guider chaque athlète vers l'excellence grâce à un suivi rigoureux et une écoute attentive de leurs besoins et aspirations personnelles. D'après la Harvard Business Review (2020), cette approche permet d'améliorer les performances en stimulant la motivation intrinsèque des sportifs.

  • Établir un diagnostic détaillé de chaque compétence individuelle.
  • Mettre en place une analyse exhaustive des points forts et secteurs à améliorer.
  • Délivrer régulièrement un retour personnalisé pour encourager l'évolution constante.
  • S'ajuster aux changements et gérer les imprévus avec agilité.
  • Favoriser un environnement positif propice au développement personnel et professionnel.

L'évaluation régulière de la performance

Dans le contexte compétitif du sport, l'évaluation permanente est essentielle pour atteindre les objectifs fixés par l'équipe ou par chaque athlète individuellement. Cette procédure demande une observation méticuleuse, suivie d'une analyse détaillée permettant aux managers sportifs d'affiner leur stratégie en fonction des résultats obtenus.

La démarche doit être centrée sur le perfectionnement continu que ce soit sur le plan technique, physique ou mental afin que chaque membre puisse se réapproprier son processus d'amélioration.

La promotion d'une communication efficace

Dans le domaine du management sportif, la communication est un outil primordial. Elle doit être claire, précise et adaptée aux besoins spécifiques de chaque athlète. Une bonne communication permet d'établir une relation basée sur la confiance mutuelle entre le manager et ses sportifs.

La Harvard Business Review (2020) met en lumière l'importance d'un dialogue ouvert pour créer une atmosphère positive au sein d'une équipe sportive. En prêtant attention aux préoccupations des athlètes, en valorisant leurs efforts et en répondant à leurs interrogations avec transparence, le manager contribue à leur motivation globale.

Les risques du management sportif

La gestion des blessures : un défi non négligeable

En matière de management sportif, la lésion demeure une préoccupation primordiale. Un mauvais contrôle de ce risque peut engendrer surmenage et épuisement chez le sportif. Le rôle crucial du manager réside ici : prévoir les situations dangereuses, instaurer des protocoles rigoureux pour éviter tout type d'agression physique et garantir une intervention rapide et efficace lors d'un accident ou d'une blessure.

Face à la pression médiatique

Le monde du sport est constamment sous l'oeil des médias. Cette attention permanente crée un stress conséquent qui peut aboutir à un harcèlement médiatique, voire inciter certains athlètes à se tourner vers le dopage comme solution désespérée pour améliorer leurs performances. Le manager a alors la mission protectrice d'aider ses athlètes à naviguer dans cette mer tumultueuse sans compromettre leur intégrité ni leur stabilité mentale.

L'épuisement émotionnel et la dépression chez le sportif

Au-delà du stress physique inhérent au métier, il ne faut pas minimiser l'influence psychologique sur les athlètes. La rigueur des entrainements combinée avec la pression pour atteindre l'excellence peuvent conduire à un épuisement émotionnel intense menant parfois jusqu'à la dépression.

Il incombe donc au manager d'être vigilant afin de détecter rapidement tout signe alarmant permettant une prise en charge immédiate.

Les atouts du modèle sportif dans le management de la performance

Recruire pour exceller

Dans le management sportif, le dépassement de soi commence par la constitution d'une équipe efficace. Cette étape cruciale nécessite une évaluation détaillée des aptitudes individuelles et collectives indispensables pour atteindre les buts préétablis. L'enjeu n'est pas uniquement d'engager des athlètes talentueux, mais aussi ceux qui cultivent un esprit d'équipe solide et une aspiration commune à la réussite.

Animer vers l'objectif

Une fois l'équipe formée, il est primordial de conduire un projet ambitieux qui focalise les efforts de tous autour d'un objectif précis. Le coach professionnel endosse ici un rôle majeur en apportant non seulement sa perspective stratégique mais aussi son implication personnelle dans l'accomplissement du projet. La cohésion entre tous les participants est renforcée par la solidarité manifestée lors des périodes difficiles comme pendant les victoires célébrées en commun.

Apprendre à partir des erreurs

Il convient de souligner que dans ce milieu hautement compétitif qu'est le sport professionnel, chaque faux-pas peut être exploité comme une chance pour apprendre et avancer encore plus rapidement vers ses objectifs. Les revers subis sont autant de repères sur le parcours menant aux résultats espérés - à condition bien sûr que cette attitude positive soit favorisée au sein du groupe.

C’est là un aspect essentiel du management sportif : détecter rapidement les faiblesses afin de mobiliser efficacement ressources humaines et matériels nécessaires pour leur rectification.

Programme de formation disponible : les atouts du modèle sportif en management

4 mars 2024
Delphine Pichard

Dans cet article, nous allons explorer ensemble l'impact potentiel du codéveloppement dans le domaine du sport de haut niveau. Vous découvrirez comment cet outil peut améliorer les performances des athlètes et transformer les méthodes d’entraînement.

Embarquez avec moi dans cette aventure inspirante et motivante !

Les principes du codéveloppement

Le pouvoir du partage d'expériences

Dans le sport de haut niveau, les principes du codéveloppement sont primordiaux. Ils se fondent sur une coopération intense et un échange enrichissant entre sportifs déterminés à atteindre l'excellence. L'un des piliers de cette méthode est le partage d'expériences. Chaque participant apporte sa propre perspective, ses propres victoires et défis au collectif, instaurant ainsi un système basé sur la réciprocité et l'entraide. Le codéveloppement promeut une approche participative où chaque individu s'implique dans son parcours personnel tout en contribuant activement à l'épanouissement commun.

L'apprentissage collaboratif : Un vecteur de progrès

L'autre pilier essentiel du codéveloppement repose sur l'apprentissage collaboratif qui avance une constance dans le développement des talents parmi tous les membres de la communauté sportive. Dans ce cheminement collectif, nous apprenons non seulement les uns des autres mais aussi grâce aux différents participants. La diversité des parcours individuels offre une multitude de perspectives pour comprendre et résoudre les obstacles rencontrés lors des séances d'entrainements ou compétitions intensives.

Ces deux éléments -partage d'expérience et apprentissage collaboratif- forment ensemble un levier puissant pour exploiter le potentiel inhérent au codéveloppement dans le sport de haut niveau.

L'application du co-développement au sport

Dans le monde du sport de haut niveau, l'application du codéveloppement se révèle un outil pragmatique et efficace pour optimiser la performance. Cette approche systémique capitalise sur l'entraide et le partage des ressources entre athlètes, entraîneurs, staffs médicaux, para-médicaux et satffs de structure.

Cette stratégie collaborative donne à chaque individu la possibilité d’enrichir ses compétences grâce aux autres. Elle promeut également l’empowerment des sportifs qui deviennent responsables de leur propre développement.

  • L'échange constant d'idées et stratégies
  • La co-construction de solutions face aux défis
  • Le partage d'expériences positives ou négatives
  • L'apprentissage mutuel basé sur une dynamique collective

Il est donc perceptible qu'un tel processus améliore les performances individuelles tout en renforçant la cohésion au sein des équipes sportives.

Dans le sport professionnel : le codéveloppement offre une approche innovante pour atteindre l'excellence tout en respectant les valeurs fondamentales que sont la solidarité et le respect mutuel.

Les bénéfices pour les athlètes de haut niveau

Repousser ses propres limites

L'emblématique détermination des athlètes de haut niveau se trouve décuplée grâce au codéveloppement. Cette technique stimule l'engagement vers une amélioration continue, transformant la pratique sportive en exercice d'auto-analyse. Elle aide les sportifs à découvrir leurs atouts et vulnérabilités pour repousser sans cesse leurs limites personnelles.

Renforcer sa résilience mentale

Dans le monde du sport de haut niveau, l'importance du mental égale celle du physique : ici entre en jeu la résilience. Le Journal of Sports Sciences a révélé en 2015 que le codéveloppement entre pairs peut augmenter significativement cette qualité chez les professionnels du sport, leur offrant une concentration solide face aux défis rencontrés sur la voie de la victoire.

Favoriser l'esprit d'équipe

Ne sous-estimons pas le rôle du codéveloppement dans la création d'un esprit collectif ! Par sa capacité à engendrer une confiance mutuelle et son approche tactique fondée sur un dialogue constructif, il génère une véritable synergie au sein des équipes sportives. En conséquence, chaque membre profite non seulement d'une meilleure connaissance de soi-même mais aussi partage avec ses équipiers pour atteindre ensemble des sommets inexplorés.

Le retour sur des cas concrets

Le codéveloppement au service du sport individuel

L'expérience de nombreux athlètes en sport individuel témoigne du rôle transformateur que peut jouer le codéveloppement. Considérons l'exemple d'un marathonien qui, par l'application de cette approche, a réussi à reconsidérer sa stratégie de course. L'étude des autres concurrents et la réflexion commune menée lors des sessions de codéveloppement lui ont offert une utilisation plus efficace de ses compétences. L'influence a été remarquable tant sur son rendement que sur sa santé mentale.

Une vision différente pour le sport collectif

Dans les disciplines en équipe, le codéveloppement montre son efficacité. Les groupes qui l'adoptent dans leur organisation profitent d'une synergie renforcée entre les participants et développent un esprit collectif novateur. L'échange constant des retours permet une progression continue pour chaque joueur, s'appuyant sur leurs perspectives divergentes plutôt qu'un unique point de vue top-down imposé par le coach seul.

Les difficultés potentielles

Malgré les nombreux avantages du codéveloppement, il serait irréfléchi de passer sous silence certaines embûches potentielles que nous pourrions rencontrer. Les entraves peuvent provenir d'une méconnaissance des techniques collaboratives, engendrant une insuffisance de temps pour s'y adapter efficacement. Des réticences peuvent naître face à l'incertitude et la tension inhérentes à toute modification d'approche - une complexité souvent exacerbée par le poids médiatique omniprésent dans le sport de haut niveau.

Il est nécessaire d'envisager les blessures potentielles qui peuvent entraver l'apprentissage collectif. Gardons à l'esprit qu'il subsiste toujours des obstacles psychologiques empêchant certains athlètes de partager leurs expériences et connaissances avec leurs collègues. Il est crucial d'être conscient de ces aspects afin de minimiser leur impact sur ce processus bénéfique qu'est le codéveloppement.

La mise en place dans une équipe sportive

Création d'un environnement propice

Réussir dans le sport de haut niveau nécessite une organisation structurée et disciplinée. La cohésion au sein de l'équipe est un facteur clé pour atteindre les objectifs fixés. Le codéveloppement intervient ici en créant un environnement propice à la performance.

  • Favorisant les échanges, la communication entre les membres de l'équipe s'intensifie.
  • Cette dynamique contribue à créer une atmosphère soudée où chacun comprend son rôle.
  • Avec le partage des compétences encouragées, les athlètes se développent ensemble.
  • L'entraînement devient ainsi plus efficace et motivant car tous oeuvrent vers un but commun.

Outils pratiques du co-développement

Dans ce contexte dynamique, divers outils peuvent faciliter la mise en place du codéveloppement. Les séances d'entraînements collectives sont essentielles : elles renforcent non seulement la discipline mais aussi le sentiment d'appartenance à l'équipe. En outre, des ateliers spécifiques peuvent être organisés afin de stimuler l'esprit collectif et encourager chacun à exprimer ses idées ou ses préoccupations.

Ces initiatives combinées amélioreront non seulement les performances individuelles mais également celles du groupe dans son ensemble. En fin de compte, c'est toute l'organisation qui en bénéficiera.

La compréhension du concept de codéveloppement

Pour comprendre le concept de codéveloppement, il faut envisager l'esprit d'équipe sous un angle nouveau. Cette démarche repose sur la mutualisation des expériences et de l'intelligence collective pour promouvoir le développement personnel. C'est une coopération active où chaque participant contribue et bénéficie simultanément.

Le rôle d'un animateur professionnel est crucial dans cette démarche, car il assure que les échanges demeurent productifs et profitables pour tous les participants. Le codéveloppement n'est pas uniquement une stratégie d'amélioration des performances sportives : c’est une réinterprétation innovante de la dynamique d'équipe, axée sur la progression mutuelle et ininterrompue.

Autres ressources intéressantes pour approfondir votre compréhension du concept de codéveloppement :

Qu'est-ce que le codéveloppement ? - sur ce site

Le Codev - sur le site de Codéveloppement academy, chez qui je me suis formée 🙂

Facilitateur en codéveloppement

Attestation de formation au codéveloppement - juin 2023

27 février 2024
Delphine Pichard

Sortie du samedi 24 février 2024, débrief enregistré le lundi 26 février 2024

#6minaukilo

 

Alors comment c'était cette sortie ?

Le contexte c'est une opportunité, un créneau, avec mon fils qui va faire du BMX à Frontignan le samedi matin. J'habite à Sète, il y a une dizaine de kilomètres pour aller jusqu'à la piste de bmx de Frontignan. Il fait beau et on a déjà vu une autre maman qui était venue en courant un jour, et donc avec mon mari, on avait envisagé cette possibilité.

Du coup départ vers 10h15 pour être sûr d'être à l'heure pour voir mon fils à son cours de BMX, qui commence à 11h15. Et puis le parcours, c’est un chemin que j'avais déjà dû prendre un vélo à l'époque où je m'entraînais pas mal à vélo en entraînement croisé pour le trail. Donc du coup je ne sais pas exactement pour combien de temps j'en ai, mais je me dis 1h peut-être un peu plus ; au pire je raterai le début, c'est pas grave.

Pour vous dire quand même que ça fait longtemps… enfin j'ai couru la semaine dernière mais c'est vraiment pas au niveau ! Même si je m'entraîne deux fois par semaine au volley, c'est pas exceptionnel comme sensations en course à pied du moins…

Je pars sur la route, c'est urbain ici ; je pars en descente, c’est 100% bitume, et je sais qu’il va y avoir une grosse partie toute droite sans saveur... Et puis surtout en fait, je suis un peu inquiète parce que je me demande si ça va aller… J'ai pas de doute sur le fait que je vais arriver au bout mais je me mets la pression sur le fait que j'arrive à courir quand même du début à la fin et que ce soit pas trop catastrophique quoi !

D'ailleurs très vite je me dis (je me vois très bien sur la piste cyclable très monotone dans la zone aquatechnique à Sète, je regarde ma montre à plusieurs reprises), très vite je me dis :

“Allez, tu essaies de courir en moins de 6 min au kilo quoi !”

Histoire de me donner une motivation… Je me rends assez vite compte que ça me demande un effort d'être à moins de 6 min ! Je regarde aussi le cardio, ce que je ne fais jamais d’habitude, et je vois que je suis à 180, je me dis que c’est quand même beaucoup, mais bon…

Et du coup avec cet objectif là je me dis :

 

Qu'est-ce que je peux faire en courant pour que ça passe le plus vite possible mais que je réussisse quand même, en forçant un peu donc, à rester sous les 6 min au kilo ?

Je commence à regarder les nuages, j'essaie de faire une sorte de méditation contemplative, me concentrer finalement sur autre chose que sur mes jambes ou sur mon cœur ou sur ma montre, pour me détacher un petit peu de cette appréhension, de cette peur, de cette douleur potentielle, de cet effort qu'il y a à faire. Je sais que l'effort, il faut que je le fasse si je veux aussi progresser, si je veux que la forme revienne en course à pied, donc je suis quand même motivée pour le faire, mais c'est pas facile… Et c'est rigolo quand je commence à contempler les nuages, c'est là que je me suis dit que j'allais faire un débrief de ma sortie et qu’il y avait quelque chose à tirer de cette expérience. Voilà ! C'est comme ça que devenu un objectif en fait, peu importe le temps que j'allais mettre pour arriver jusqu'à la piste de BMX, peu importe le chemin par lequel j'allais passer, peu importe le terrain… Bon je devais évidemment rester vigilante au chemin à prendre pour ne pas me tromper, et puis pour que ça dure quand même le moins longtemps possible on va dire… Mais voilà, mon objectif c'était de réussir à faire moins de 6 minutes au kilo !

Ce que j'ai mis en place, c'est finalement de me doser, de me jauger, d'arriver à trouver quelle est la fréquence de jambes, le niveau de douleur qui correspondait à moins de 6 min au kilo… Mais pour y arriver, il ne fallait pas que je sois trop rapide non plus parce que j'avais peur d'être trop fatiguée, de ne pas arriver au bout avec cet objectif.

Alors je sais pas si c’est ce qui a fait que j’étais pas du tout régulière du coup, je pense plutôt que c'est que j'ai plus trop de sensations et que ce n’était pas une allure footing, c'était une allure un peu forcée... que j'aimerais qui devienne une allure footing mais… Voilà donc je regardais la montre et puis dès que je dépassais les 6 min au kilo, je me disais :

“C'est quand même l'allure moyenne qui s'est affichée sur ma montre, donc ça veut dire que tu étais à bien plus que 6 min, si la moyenne c'est 6 à ce moment-là, donc c'est que tu as ralenti…”

Donc j'accélèrais !

Bon après, les kilomètres ont défilé comme ça, il y a eu quelques obstacles : il faut passer des barrières, croiser des gens, doubler des gens. Je suis passée par des endroits sympas finalement : j’ai longé le canal quasiment jusqu’à la piste de bmx.

 

Un caillou dans la chaussure ?

Bon malheureusement lorsque j’étais sur la piste de cailloux entre les deux canaux près de la raffinerie (bon c’est pas ce qu’il y a de plus chouette, mais entre les deux canaux c’est sympa). Il faisait beau, c’était agréable mais à ce moment-là, je ressens une douleur au pied et je m’aperçois que j’ai une ampoule, une grosse ampoule qui se forme, à l’intérieur du pied, sur l’avant du pied. Oh je me dis, fais ch… En fait je me dis surtout :

“Faut pas que ça dure trop longtemps, je suis en train de me faire mal.”

Et je me dis, c’est bizarre, c’est quand même ballot, c’est des chaussures que je mets tout le temps. Est ce que c’est le terrain, donc j’essaie la pose de pieds, de changer la position de mon pied, de changer la position de mon pied à l’intérieur de la chaussure, je regarde un peu ma pose de pied en courant mais ça a l’air d’être tout à fait correct. Bon du coup je prends mon mal en patience.

D’autres choses aussi… Pour que ça se passe le mieux possible, j’essaie de me détendre, donc je fais régulièrement des mouvements de la tête, parce que je suis un peu tendue au niveau des cervicales, je bouge un peu les bras aussi, les épaules, j’essaie de les descendre, mais c’est vrai que c’est tendu vraiment à ce niveau là.

 

La tête, le coeur, et les jambes

Quand je regarde ma montre, en général je regarde mon allure, pour ajuster ma vitesse, mais de temps en temps je regarde le cardio, je suis toujours entre 180 et 185, ça ne bouge pas. Ah oui je me souviens aussi que j’ai eu un petit peu mal à la poitrine au début, alors c’est aussi pour ça peut-être que j’avais regardé ma montre, les pulses… mais en fait ça évolue pas, je crois que finalement je n’ai plus mal à la poitrine, c’était peut-être juste le temps que le coeur se réveille. Je suis un peu fatiguée, un peu essoufflée mais c’est surtout musculairement que je sollicite mes jambes en fait pour rester dans le rythme de cet objectif des 6 min au kilo. J’avoue que la fin c’est un peu long quand même. Je regarde aussi régulièrement à combien j’en suis ; j’ai vu à 11 min, après j’ai regardé je sais plus, après à 33 min, je me rappelle : j’étais au bord du canal là, j’arrivais à Frontignan La Peyrade derrière les petites maisons, il y a des jolies petites maisons en bord de canal. D’ailleurs il y en a qui ont essayé de bloquer pour que les gens ne passent pas : ils ont mis une barrière au début, une barrière à la fin, même avec des trucs pour empêcher les gens de passer, les en dissuader au moins ; bah je suis passée quand même. Bref… et puis j’ai regardé en arrivant à Frontignan Ville, à 45 mins, alors je me dis  :

“Oh je vais mettre moins d’1 h certainement finalement.”

Je me trompe un peu d’itinéraire ; je crois que j’en ai un peu marre en fait. Enfin je me trompe… je coupe en fait, je passe sous le pont au lieu de faire le tour par la piste cyclable. C’est pas du tout adapté d’ailleurs. Mais ça c’est parce que je manque un peu de lucidité je pense, je savais pas qu’il n’y avait pas où passer pour les piétons sous le pont, et en même temps ça me permet de couper donc voilà… c’est ce qu’il s’est passé à ce moment là. Et puis après j’arrive au bmx sur le grand parking là pleins de cailloux, je commence à ralentir un peu. Et au portail j’arrête ma montre. Le résultat je ne le regarde pas tout de suite :

“Est ce que j’ai atteint mon objectif de ne pas dépasser les 6 minutes au kilo ?”

Je ne regarde pas tout de suite parce que mon fils me dit avec son père que je me suis trompée de créneau horaire, et effectivement comme on est pendant les vacances, le jour n’avait pas changé mais l’horaire si. En fait c’était 15h30 alors ils sont venus pour rien, si ce n’est pour me récupérer. Et donc je regarde un peu après en fait, quand on va se balader, justement au bord du canal, avant de rentrer à la maison. Et effectivement je crois que je suis à 5’50 de moyenne sur 9 et quelques kilomètres, donc c’est bien je suis contente.

“C’est bien je suis contente…”

 

 

 

Qu'est-ce que tu as su mobiliser comme ressources pour réussir à atteindre ton objectif ?

 

J’ai su utiliser ma montre, c'est bête mais finalement ça a été quand même assez utile.

Je pense que de base, j’ai su saisir l'opportunité du créneau, parce que si j'étais pas sortie… enfin moi j'ai beaucoup de difficultés dans la gestion du temps, à arriver à faire en sorte que ma sortie course à pied ou ma sortie sportive, non organisée, soit une priorité quoi ! Donc là c'est vraiment l'opportunité qui est quand même la base de tout ça !

C'est une ressource aussi d'avoir su profiter de ce moment-là ; ça n’est pas toujours facile à trouver donc d'arriver à en profiter, d’être contente de pouvoir le faire…

Qu’est ce que j’ai mobilisé comme ressources…?

J’ai un itinéraire quand même, plus ou moins connu, mais en tout cas je savais que c’était dans mes cordes, que ça dépasserait pas 10-12 kilomètres, que ça me faisait une sortie…

Qu’est ce que j’ai utilisé comme ressources… ?

Mes jambes (rires) Oui finalement, quand même… Faut pas oublier que j’ai fait un entraînement de volley la veille au soir, que j’ai fait une grosse semaine aussi, que j’étais fatiguée ! Donc je sais pas…

Le plaisir de pouvoir profiter du week-end, c’était une ressource plus importante, voire plus utile, que mes jambes je pense, qui elles, ne sont pas forcément en grande forme.

Je ne vais pas dire que mes baskets c’était une ressource parce que au contraire, je crois que je me suis trompée de chaussettes (rires)

Voilà, c’était déjà pas mal.

 

Quels sont les freins, les obstacles que tu as surmontés ?

 

Bah comment dire… j'essaie de me remémorer dans l'ordre chronologique, les problèmes que j'ai rencontrés…

Cette histoire de douleur à la poitrine, j'ai regardé la montre et puis finalement c'est passé, je suis passé à autre chose.

Autre chose qui me vient là, à laquelle j'ai pas pensé tout à l'heure comme ressource, lors de la question précédente : c’est d'utiliser le nuage que j'avais devant moi dans le ciel bleu là, pour me concentrer ou me décentrer, focaliser mon attention (on va utiliser des termes de préparation mentale), focaliser mon attention sur ça, oui, c’était une ressource, une ressource naturelle d’ailleurs, mais une ressource pour moi.

Mais la question c'était donc les freins ou les obstacles que j’ai surmonté…

Bah je pense à mes chaussures, à mes chaussettes en fait, qui étaient pas donc pas adaptées à priori.

Et puis finalement ce manque d'envie ou d'attrait pour le bitume, pour les lignes droites, la piste cyclable, c’est quand même pas ce qu’il y a de plus sympa en termes d’attrait, de parcours, pour faire de la course à pied. Donc je pense que j’ai quand même su faire abstraction de ça. Même si je n’aime pas, bah du coup, je le fais quand même ; il y a une forme de challenge peut-être là-dedans, en se disant :

“J’ai une opportunité, il faut la saisir, même si c’est sur le bitume, tant pis, c’est quand même super de pouvoir aller courir.”

Et puis de toute façon, il en faut du bitume, du plat : si j’avais été courir dans St Clair (c’est la petite montagne qu’il y a à Sète, à côté de chez moi, 170m de dénivelé), j’aurais pas pu me dire que j’allais faire 6 min au kilo de moyenne ; je vais de 5’20 à 9’ au kilo voire 10 parfois, si je monte dans les marches, je ne suis pas rapide… La moyenne du coup, ça ne veut rien dire du tout. Quoi que ça pourrait aussi être un objectif… mais en tout cas, je ne peux pas travailler la régularité, les sensations sur l’allure etc…

Donc voilà, avoir surmonté mon manque d’envie, mon manque de motivation à courir sur le bitume, et de réussir à me focaliser sur cet objectif, ce double objectif quelque part : celui d’arriver jusqu’à la piste de bmx et celui de faire moins de 6 min au kilo. Parce que arriver jusqu’à la piste de bmx, ça ne m’aurait pas suffi je pense : 

“Ça n'aurait pas été suffisamment motivant pour que je sois satisfaite et que ça me fasse plaisir de le faire.”

Sur le coup en effet, c’était pas un grand plaisir, heureusement qu’il y avait l’objectif que je m’étais fixé, parce que quand même c’est dur… je reprends la course… pfff… C’est pas du plaisir quoi… Le plaisir je l’ai après ; je l’ai tout le temps après. D’avoir réussi à faire moins de 6 min au kilo, c’était d’autant plus satisfaisant. Même si je savais que j’allais le faire puisque j’ai tout mis en œuvre pour réussir à faire ça.

Si on reparle des obstacles, bah du coup je ne sais pas… faire abstraction effectivement de cette ampoule, cette douleur dans la chaussure… Surmonter l’obstacle du manque de motivation à être sur le bitume ou sur du plat ou sur de la ligne droite. Après il y avait des endroits où ce n’était pas du tout du bitume, mais quand ça n’était pas du bitume du coup, j’avais mal au pied (rires). Donc oui voilà :

“Arriver à prendre les choses comme elles viennent.”

Après, j’ai surmonté peut-être, la douleur, parce que oui, j’ai dû faire des efforts ; c’était pas insurmontable, loin de là : on parle de 6 min au kilo, c’est vraiment pas rapide, j’ai envie de dire ! Mais il y avait un double effort : l’effort d’être à 6 min au kilo de moyenne, ce n’est pas ma moyenne de footing, en tout cas aujourd’hui, donc il fallait quand même mettre des jambes pour arriver à être sur ce timing, et puis à être régulière, l’objectif c’était la moyenne, mais ça me permettait de mesurer mes sensations, justement en fonction de la vitesse, de la façon dont j’accélèrais aussi :

“J’étais plutôt dans l’augmentation de la foulée, que dans la fréquence de jambes.”

Donc j’ai plutôt sollicité les muscles que le coeur, enfin ça, c’était inconscient par contre, j’ai fait comme je pouvais…

 

Et si c’était à refaire, qu’est ce que tu ferais différemment ?

 

Alors si c’était à refaire… je ne ferais pas grand chose de différent. Enfin la prochaine fois, je ferai attention à mes chaussettes, en tout cas dans ces chaussures là, peut-être que je prendrais d’autres chaussures aussi d’ailleurs : peut-être plus des chaussures de trail parce qu’il y avait quand même une bonne portion avec des cailloux. En tous cas, je ne mettrai pas ces chaussettes là, c’est vrai que ce ne sont pas des chaussettes anti-frottement, je ne sais même pas ce que c’était, mais elles n’étaient pas super !

Qu’est ce que je changerais sinon ? Alors surtout pas la météo, c’était vraiment très agréable !

Qu’est ce que je changerais… je ne sais pas… cette séance là peut-être que je ne la changerais pas, parce que j’ai trouvé ça chouette de me fixer l’objectif des 6 min au kilo une fois que j’étais déjà partie, parce que ça a été un élément clé de motivation aussi, de l’instant présent quoi ! je pense que ça c’est important.

Après, peut-être que ce que j’apprends de cette séance là, c’est de me dire que : 

“Même si j’ai un objectif de départ, c’est bien effectivement de s’en fixer un qui soit vraiment adapté au contexte, à la forme du moment, aux sensations, à l’intuition peut-être, s’écouter un peu…”

Et maintenant que je dis ça, je me dis : tiens, peut-être que l’objectif, si je l’avais fixé un peu plus bas, j’aurais peut-être réussi aussi… Je n’en sais rien ; ça m’aurait peut-être demandé trop d’efforts… Je savais que je ne voulais faire qu’un footing, mais je savais aussi que si je veux progresser, que le niveau revienne, il va quand même falloir que je me programme des séances de fractionné, voilà donc, je pensais aussi, beaucoup, pendant que je courais… à cette histoire là : les enjeux que je me mets, et que j’ai, que j’ai envie de me mettre aussi, pour pouvoir retrouver la forme !

C’est intéressant de faire ce débrief avec moi-même, parce que là je me rends compte que : 

“Je suis beaucoup plus animée par le challenge que par le plaisir, ou alors par le plaisir que va m’apporter le challenge (rires).”

C’est à dire que moi le plaisir, je le ressens pas pendant, je le ressens après. Comme si j’étais déconnectée de mon plaisir pendant, et que quand je me rendais compte de ce que j’avais réalisé, parce que ça m’est arrivé sur tous les trails, sur toutes les compétitions que j’ai pu faire, c’est vraiment en fonction de mon ressenti, à mon arrivée, à la fin, que j’évalue le plaisir que j’ai pris pendant, que ce soit la séance ou la compétition, ou la course.

Voilà, je me disais que j’allais peut-être essayer de faire un chrono à la Course Bleue, à laquelle j’ai prévu de m’inscrire à la fin du mois de mars, c’est aussi une source de motivation pour sortir courir. Et je me disais que : 

“Si je veux faire un chrono, il faut que je m’entraîne plus, c’est pas possible !”

Il n’y a pas de hasard… J’arrive au cours de bmx de mon fils, et quand le coach vient me dire bonjour, que j’ai l’occasion de lui dire qu’on reviendra cet après-midi du coup, vu que je me suis trompée d’heure… je le trouve bien bronzé, je lui en fais part, et il me dit : bah je cours beaucoup en ce moment, je prépare le marathon de Montpellier, j’ai fait un programme sur 12 semaines, je cours 4 fois par semaine, plus les séances de muscu avec les jeunes, et je vise moins de 3h30 au marathon. Ahhh ça c’est chouette ! ça m’a donné de l’énergie d’entendre ça ! Et c’est rigolo, avec toute la conversation que j’avais eu avec moi-même pendant ma sortie, bah voilà, j’arrive, et puis il me dit ça…

Donc voilà, il y a cette histoire d’échéance qui est importante.

 

Alors et maintenant, qu’est ce que tu retires de ce débrief ?

Et qu’est ce que tu as envie de garder pour la suite ?

 

J’ai appris que je fonctionnais beaucoup au challenge, que ce soit en ayant une échéance ou en fixant un objectif, même pendant la sortie.

J’ai appris aussi que j’étais quand même capable de trouver les solutions, conscientes ou inconscientes, pour réaliser, mettre en œuvre, les objectifs que je me suis fixés.

Je pense que je suis hyper persévérante, déterminée, je ne doute pas que je réussisse. A aucun moment je me dis que je ne vais pas terminer, ou que je ne vais pas y arriver. Sur les trails, ça a toujours été comme ça, même les trails longue distance… enfin pas sur les derniers… peut-être que c’est ça aussi qui m’a fait ralentir, ou qui m’a donné moins de plaisir… Mais la plupart du temps, quand je m’inscris à un trail, je sais que je vais le finir ! Même si c’est très long (silence)

Enfin, toutes proportions gardées quand même… Je n’oublie pas que les 2 dernières grosses courses, les 2 derniers ultras auxquels je me suis inscrites, j’ai abandonné sur les 2 : le 1er au 60ème et le 2ème au 83ème, c’était des ultras de 120. J’ai passé une seule fois le cap des 100 km, et c’était quand même pas évident, j’avais failli abandonner aussi au 83ème…

CCC - 101km

TDS - 120km

Je ne savais pas encore que j'allais abandonner...

Grand Raid des Pyrénées - 120 km

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Donc voilà, peut-être arriver à doser…

Oui parce que j’apprends aussi que j’ai quand même confiance en mes capacités, je peux compter sur ma persévérance et ma détermination, mais que je suis limitée ! Je ne peux pas tout miser non plus sur l’endurance. La vitesse par exemple, je n’ai pas du tout confiance en ma vitesse, je n’en ai pas, et je ne peux pas du tout me fixer des objectifs de vitesse donc euh… Ce que je me dis là maintenant, c’est que finalement : 

“Je trouve que mes objectifs à moi sont atteignables ; ils peuvent paraître challengeant pour pleins de gens, mais ne le sont pas tant que ça pour moi.”

Comme si je me fixais des objectifs qui étaient toujours atteignables... je ne sais pas ce qu’il faut en faire, mais en tout cas, ça me pose question.

Et puis une fois que j’ai enregistré ce débrief du coup, il va peut-être falloir que je me fasse un petit programme d'entraînement ! J’ai cette petite échéance fin mars, peut-être qu’il faudrait que je regarde à quel moment, à quel endroit je vais pouvoir courir, et puis qu’est ce que je fais sur ces différentes sorties, si je veux faire un chrono, j’entends faire un chrono avec moi-même hun… la Course Bleue c’est un 9km, c’est une course caritative, parcours que sur du plat à Sète, des trucs chiants… C’est aussi ça que je retiens : 

“J’ai besoin d’un objectif”

Notamment quand je suis sur du plat, du bitume, et des lignes droites quoi. Ouais là, c’est pour ça que je veux me fixer un objectif de chrono sur cette Course Bleue, parce que c’est quand même hyper monotone, ça ne m’intéresse pas des masses…

Sinon ça peut être un entraînement pour autre chose derrière… mmmh… je vais regarder ce que je pourrais faire comme petit trail fin avril début mai peut-être : je sais pas… peut-être un 30, ça dépend si c’est à la montagne ou pas… si c’est dans le coin, je dois pouvoir faire 30 ou 40, si c’est à la montagne, peut-être pas dépasser 30, quand même faut être raisonnable. Mais ouais ! je vais regarder ça :

“Je vais regarder s’il n’y a pas une plus longue distance en mode trail, en mode sympa, découverte, balade, que je puisse faire fin avril ou mai.”

Et puis comme ça la Course Bleue sera une sortie chrono… forcément ça va me servir pour l’échéance suivante !

 

 

En tant que coach professionnel, j'utilise ce genre d'exercice, plus largement appelé "débrief" dans mes accompagnements, que ce soit en individuel ou en collectif, dans le sport ou en entreprise.

Pour en savoir plus sur le coaching de performance, c'est par ICI.

 

 

29 janvier 2024
Delphine Pichard

Dans un monde en constante évolution, l'importance de posséder une "force mentale inébranlable" ne peut être sous-estimée. Se pencher sur ce sujet offre des avantages considérables, allant d'une définition plus claire des objectifs à une gestion efficace des émotions. Il fournit les outils pour cultiver l'autodiscipline quotidienne et favorise le développement personnel constant. Enfin, il met en lumière comment la force mentale peut être le pont entre sport et entreprise pour un accomplissement professionnel optimal.

 

Les fondements de la force mentale

La force mentale repose sur des bases solides, à l'image d'un édifice robuste face aux tempêtes. Ces fondations résident principalement dans la capacité de concentration et la gestion du stress.

Une étude publiée par Forbes en 2020 a démontré que ces deux éléments clés peuvent être améliorés grâce à une pratique quotidienne de la méditation. Cette méthode ancestrale offre un espace où il est possible de calmer les pensées tumultueuses, permettant ainsi un meilleur focus et une meilleure résilience face au stress.

C'est là que réside le cœur même de la force mentale : une aptitude à ne pas se laisser submerger par les situations difficiles ou stressantes, mais plutôt à les appréhender avec sérénité et confiance en soi. Cela requiert un entraînement quotidien, tout comme pour développer des muscles physiques.

Le chemin vers le développement d'une forte mentalité n'est pas toujours facile. Il demande patience et persévérance, mais chaque petit progrès compte pour bâtir cette fortification interne qui permettra ensuite d'atteindre ses objectifs avec plus d'assurance.

 

La définition claire des objectifs

La sélection d'objectifs réalistes et mesurables

Pour développer une force mentale solide, la définition d'objectifs précis et mesurables est primordiale. Des buts clairement établis sont comme des phares dans l'obscurité, guidant les pas vers un chemin défini. Ils apportent une motivation constante, nourrissent la persévérance et alimentent le courage face aux obstacles inévitables. Un objectif bien défini est tangible ; il peut être touché du doigt lorsqu'il est atteint. Plus encore, il offre une mesure de réussite sans équivoque.

L'établissement d'un plan d'action concret

Se doter de buts précis n'est cependant que la première marche à franchir pour renforcer sa résilience mentale. Il convient ensuite de mettre en place un plan d'action complet qui servira de feuille de route pour atteindre ces objectifs. Ce plan doit être réaliste, flexible et adaptatif afin de pouvoir faire face à toute situation imprévue. En adoptant cette approche proactive, on se prépare non seulement à surmonter les défis futurs mais aussi à tirer parti des opportunités qui se présentent en cours de route.

 

La culture de l'autodiscipline quotidienne

La culture de l'autodiscipline quotidienne est un pilier fondamental dans le développement de la force mentale. Elle consiste à instaurer des routines et des habitudes qui deviennent partie intégrante du quotidien, une sorte de discipline silencieuse qui se manifeste à travers chaque action.

Cette autodiscipline s'acquiert pas à pas, sans précipitation ni découragement face aux obstacles. C'est un parcours semé d'efforts constants et d'un engagement indéfectible envers soi-même.

En cultivant cette autodiscipline jour après jour, on forge une volonté inébranlable capable de surmonter les défis les plus ardus pour atteindre ses objectifs. Une telle pratique est source d'épanouissement personnel et professionnel.

 

La gestion efficace des émotions

Renforcer la résilience face aux obstacles

L'adversité est une part inévitable de la vie et le renforcement de la résilience devient alors indispensable pour surmonter les obstacles. Une étude publiée en 2019 par Psychology Today démontre que l'exercice physique régulier peut améliorer significativement cette capacité d'adaptation. La pratique sportive, en stimulant le corps, favorise l'émergence d'une plus grande force mentale permettant ainsi de gérer efficacement les émotions négatives.

Canaliser le stress pour atteindre ses objectifs

Le stress, lorsqu'il est mal géré, peut se transformer en un véritable obstacle au progrès personnel et professionnel. L'apprentissage de sa canalisation est donc crucial dans toute démarche visant à développer sa force mentale. De nombreuses techniques existent, comme la méditation ou encore des exercices respiratoires spécifiques. Ces derniers contribuent non seulement à réduire immédiatement les niveaux de stress ressentis mais aussi à accroître notre capacité globale à gérer nos émotions lorsque nous sommes confrontés aux défis du quotidien.

 

La promotion du développement personnel constant

Explorer l'introspection pour une croissance personnelle

L'exploration de soi est un élément crucial dans la construction d'une force mentale solide. En se connaissant mieux, il est possible de comprendre ses propres limites et possibilités. Cette connaissance contribue à forger des objectifs clairs et réalisables. Il n'est pas rare que certains obstacles surgissent en cours de route ; cependant, la maîtrise de soi permet d'identifier les solutions adéquates pour surmonter ces défis sans nuire à son bien-être mental.

Favoriser l'adaptabilité face aux changements incessants

Le monde évolue constamment, exigeant une adaptabilité continue pour prospérer dans le flux incessant du changement. Cultiver cette flexibilité mentale requiert non seulement une volonté d'apprendre mais aussi un désir véritable de grandir en tant qu'individu. L’adaptation au changement est essentielle pour maintenir l’élan vers les objectifs fixés tout en gardant un esprit sain et résilient. Parvenir à concilier ces deux aspects peut sembler difficile au premier abord ; néanmoins avec le temps et la pratique régulière, cela devient naturel et facilite grandement l'atteinte des objectifs personnels ou professionnels.

 

L'accomplissement professionnel par la performance mentale

L'accomplissement professionnel est souvent l'aboutissement d'un long parcours semé d'embûches. Ce dernier n'est pas uniquement défini par les compétences techniques ou le savoir-faire, la performance mentale y joue un rôle crucial.

Cultiver une force mentale robuste permet de faire face aux défis, de surmonter les obstacles et d'avancer avec résilience vers la réalisation des objectifs. C'est cette capacité à garder le cap en dépit des difficultés qui distingue souvent ceux qui réussissent de ceux qui abandonnent.

Une forte mentalité aide à maintenir une perspective positive et à rester focalisé sur les objectifs malgré l'inévitable pression et stress du monde professionnel. De plus, elle favorise la prise de décision efficace dans des situations complexes.

Pour développer cette puissance mentale, il est essentiel d'apprendre à gérer ses émotions, pratiquer l'autodiscipline et établir une routine quotidienne qui soutient ces efforts continus.

La quête du succès professionnel peut être éprouvante sans un mental fort pour tenir bon dans la tempête. Cultiver sa force mentale devient ainsi non seulement bénéfique mais indispensable pour atteindre ses objectifs professionnels.

 

La force mentale comme pont entre le sport et l'entreprise

Potentiel individuel dans le sport

Est-il possible d'optimiser son potentiel individuel grâce à la force mentale ? La réponse est un retentissant oui. Une étude de l'American Psychological Association (2015) a révélé que la méditation de pleine conscience peut améliorer significativement la résilience mentale, une compétence cruciale pour les sportifs qui cherchent à pousser leurs limites et atteindre leurs objectifs.

Transfert des compétences de l'arène au bureau

Il n'est pas seulement question du domaine sportif ; cette force mentale peut être transférée au monde professionnel. Les compétences acquises sur le terrain - persévérance, concentration, gestion du stress - sont autant d'atouts dans l'environnement concurrentiel des affaires. La pratique régulière de techniques telles que la méditation de pleine conscience peut contribuer à renforcer ces capacités et favoriser une meilleure performance globale en entreprise.

Pour en savoir plus sur la relation entre le sport et l'entreprise, vous pouvez consulter cette page d'information : Sport et entreprise.

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